La crise de Covid-19 a placé les organisations à but non lucratif dans une situation opérationnelle, humaine, financière et économique nouvelle. En France, les associations ont connu trois confinements et de nombreuses mesures restrictives. L’étude de leur résilience est donc nécessaire et contribue à la connaissance du concept. Une vaste enquête menée auprès de 10 926 dirigeants d’associations a montré que les associations françaises souffrent encore un an après le début de la crise. Leur redressement est encore difficile et leur dépendance à l’égard de leurs parties prenantes pourvoyeuses de ressources les désavantage. Un cadre analytique cubique est également proposé pour synthétiser les recherches consacrées à la résilience des organisations à but non lucratif.

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En 1966, William Baumol et William Bowen, deux chercheurs américains, s’intéressent au secteur des arts et de la culture, et plus particulièrement au spectacle vivant. Ils constatent alors la très faible possibilité d’obtenir des gains de productivité et une prépondérance des coûts structurels fixes sur les coûts variables. Cette situation crée, à terme, des déficits structurels pour les organisations artistiques et culturelles. Parfois appelée "maladie des coûts", cette situation économique est, de surcroît, aggravée par les exigences sociétales à l’égard des arts et de la culture. Elle sous-estime cependant la capacité d’innovation des organisations artistiques et culturelles ou encore l’exploitation d’activités découlant d’un concert ou d’un spectacle, tels que les produits dérivés. Enfin, ce sont toutes les externalités économiques et non économiques qui ne sont pas prises en compte dans ce modèle.
PLAISANCE Guillaume - IAE Bordeaux |
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