Fallait-il inclure les bénévoles et les associations dans la stratégie vaccinale ?

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Face à la crise du Covid-19, la vaccination fut l’outil sanitaire tandis que les associations ont tenté de réduire son impact social. Néanmoins, elles sont majoritairement constituées de bénévoles âgés, qui ont choisi de suspendre leur engagement. En France, dans le cadre d’une recherche engageant la communauté, une proposition des praticiens a été d’adapter la stratégie sanitaire en incluant les volontaires dans la stratégie vaccinale. Une enquête dédiée à ces sujets et testant la proposition en janvier-février 2021 a obtenu 1 862 réponses de volontaires. Elle confirme que la pandémie a perturbé le bénévolat et que la vaccination des bénévoles permettrait aux associations de réduire le manque de ressources humaines.

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La crise de Covid-19 a placé les organisations à but non lucratif dans une situation opérationnelle, humaine, financière et économique nouvelle. En France, les associations ont connu trois confinements et de nombreuses mesures restrictives. L'étude de leur résilience est donc nécessaire et contribue à la connaissance du concept. Une vaste enquête menée auprès de 10 926 dirigeants d'associations a montré que les associations françaises souffrent encore un an après le début de la crise. Leur redressement est encore difficile et leur dépendance à l'égard de leurs parties prenantes pourvoyeuses de ressources les désavantage. Un cadre analytique cubique est également proposé pour synthétiser les recherches consacrées à la résilience des organisations à but non lucratif.
PLAISANCE Guillaume - IAE Bordeaux |
03:03
La pertinence des théories des parties prenantes et de la dépendance aux ressources est étudiée par l’analyse du fonctionnement des associations françaises face à la crise de la Covid-19. Grâce à une large enquête et une opérationnalisation des théories au filtre de l’orientation sociétale, sont mis en avant les effets positifs du maintien des dispositifs de gouvernance sur la performance de court terme, un effet positif de la dépendance aux parties prenantes sur l’adoption d’une orientation sociétale et un effet négatif pour la viabilité, ainsi que des rôles différenciés en fonction de l’horizon temporel de l’orientation sociétale sur la viabilité.
PLAISANCE Guillaume - IAE Bordeaux |
02:51
La résilience a été propulsée au premier plan par les contextes extrêmes de ces dernières années. Pour les organisations, la résilience serait une capacité de rebond, synonyme de retour à l’équilibre après une perturbation. Pourtant, les facettes de la résilience sont multiples : d’après Ovans, est résiliente une organisation capable de se remettre des échecs, de s'adapter au changement et de continuer à faire face à l'adversité. Les recherches récentes envisagent en effet la résilience comme un processus complexe et progressif. Est aussi résiliente une organisation qui est aussi capable avant, pendant et après la crise de gérer les dépendances à ses parties prenantes.
PLAISANCE Guillaume - IAE Bordeaux |
03:05
Gouverner convenablement une organisation est à la fois un défi et une nécessité vitale. Formelle, elle est souvent assimilée à des organes, comme le conseil d’administration, ou à des fonctions, comme l’audit. Informelle, la gouvernance repose sur des mécanismes spontanés et spécifiques de gouvernance. Le premier d’entre eux est la surveillance mutuelle des dirigeants. Tout aussi informelle, la culture d’organisation permet de diffuser les valeurs, les rites et les habitudes du collectif. Caby, J., Hirigoyen, G., & Prat dit Hauret, C. (2013). Création de valeur et gouvernance de l’entreprise. Economica.
PLAISANCE Guillaume - IAE Bordeaux |

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L'objectif de cette étude est de fournir aux investisseurs, aux décideurs politiques et autres des informations sur la manière dont les émissions de gaz à effet de serre (GES) et l'innovation verte affectent les performances financières des entreprises. Bien que les rapports des sociétés de capital-risque sur les émissions de gaz à effet de serre et les innovations vertes aient considérablement augmenté, en particulier au cours des deux dernières décennies...
SHUWAIKH Fatima - EMLV |
Un sociétaire est une personne physique ou morale qui détient des parts sociales du capital d’une société coopérative ; il est membre et associé de la coopérative. Selon le statut de la coopérative, il peut s’agir de salariés, de clients, de consommateurs, de producteurs ou de collectivités locales. Les sociétaires gèrent, décident et contrôlent leur coopérative collectivement selon le principe « une personne, une voix ».
PALLAS Valérie - IAE Paris-Est |
Les parties prenantes font une entrée fracassante en gestion à partir de l’ouvrage qu’un philosophe (Ed. Freeman) publie en 1984 : « Strategic Management: A Stakeholder Approach ». Depuis ce concept est devenu un pilier de toute stratégie RSE. Une entreprise désirant se lancer en RSE doit identifier ses parties prenantes, s’informer de leurs attentes et en tenir compte dans sa stratégie RSE.
IGALENS Jacques - TBS Education |
Depuis 2017, la loi relative au devoir de vigilance oblige les grandes entreprises françaises à élaborer, à publier et à mettre en œuvre des mesures adaptées d’identification des risques et de prévention des atteintes aux droits humains et aux libertés fondamentales, à la santé et à la sécurité de personnes, et à l’environnement. Ce plan de vigilance comporte une cartographie des risques en matière de RSE concernant les filiales...
IGALENS Jacques - TBS Education |

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