Qu’est-ce que la Compétence collective ?

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La compétence collective résulte d’une alchimie complexe, et il ne suffit pas de rassembler des compétences individuelles pour y parvenir. Pourtant, les managers ont encore du mal à la considérer, et surtout à la mettre en pratique. Alors, pour la comprendre et la gérer, une image peut aider : construire une compétence collective, c’est comme construire un mur, avec certes des briques, mais aussi des fondations et du mortier.

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La formation présentera en premier lieu le bien-être au travail et comment il trouve sa place dans les questions de santé au travail. Cela permettra de comprendre comment sensibiliser et former aux problématiques relatives au management de la santé au travail. Puis dans un second temps, il s’agira de présenter le jeu et ses utilisations pédagogiques et scientifiques en séquençant le processus de manière à mettre en évidence chaque étape. Les différentes utilisations seront mises en évidence et testées par les participants. L’utilisation pédagogique comme celle de construction d’un plan d’action pour une équipe de travail seront détaillées. Chaque participant pourra tester et mettre en œuvre les différentes applications et s’emparer des outils pédagogiques à sa disposition.
ABORD DE CHATILLON Emmanuel - IAE Grenoble |
03:17
Une entreprise qui veut innover doit forcément se poser la question de ses pratiques de gestion des ressources humaines. Cela a toujours été vrai, mais c’est une prise de conscience qui s’est renforcée ces dernières années. Aujourd’hui, contribuer à la politique d’innovation est un véritable mandat pour les DRH des organisations. La recherche et l’observation des pratiques nous apprennent qu’il y a trois grandes perspectives pour y parvenir : la gestion des experts, l’engagement de tous les salariés vers l’innovation, et l’innovation managériale.
DEFELIX Christian - IAE Grenoble |
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Selon Baines et Lightfoot, la servicisation peut être considérée comme la transformation de la simple vente de produits à la vente d'une combinaison intégrée de produits et de services qui apporte de la valeur aux clients. Ces services associés aux produits peuvent être des services classiques et basiques (comme le service après-vente, la maintenance ou le financement) et des offres avancées plus complexes (comme la disponibilité de composants, la personnalisation de produits, la visibilité sur des niveaux de stocks). La servicisation doit s’envisager comme un continuum, entre un produit pur et un service pur. La servicisation devient essentielles pour les entreprises industrielles françaises.
AGERON Blandine - IAE Grenoble |
LAVASTRE Olivier - IAE Grenoble |
03:03
Le SCM (Supply Chain Management ou Management de la Chaîne Logistique) couvre l’ensemble des activités liées au macro-processus industriel de l’entreprise. Il englobe ainsi toutes les activités qui participent à la création et à la fabrication des produits commercialisés par l’entreprise (achats, approvisionnement, production, ADV, distribution, logistique). En utilisant des systèmes d’informations adéquats, il prend en charge des flux physiques (matières, composants, produits finis, etc.) mais également des flux d’information (commandes, prévisions, niveaux de stock, délais, etc.). Intra et interorganisationnel, le Supply Chain Management nécessite de la coordination entre tous les partenaires internes (marketing, R&D, achats, commercial, etc.) et externes à l’entreprise.
AGERON Blandine - IAE Grenoble |
LAVASTRE Olivier - IAE Grenoble |

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Pitch pour le Prix FNEGE de la Meilleure Thèse en Management 2024 (thèse en 180 secondes) – Prix de thèse AIRMAP Les collectivités territoriales françaises sont gérées par les Directeurs Généraux des Services (DGS). Ces DGS, nommés par les maires, coordonnent les services sans garantie d’emploi et font face à de nombreuses contraintes. Ma thèse explore ce qui motive ces managers, en s’appuyant sur le concept de « Motivation de Service Public » (MSP). Une enquête quantitative menée auprès de 308 DGS et une enquête qualitative sur la base de 23 entretiens ont permis de souligner l’importance du parcours scolaire et universitaire dans le développement des valeurs publiques. Les managers décident de rejoindre le service public pour participer au processus de décision. Plus un DGS est motivé, plus il améliore l’esprit d’équipe ce qui contribue au bon fonctionnement du service public. Pour attirer et retenir ces talents, il faut cultiver l’éthique du service public, au-delà des simples incitations financières.
COLIN Pauline - FNEGE |
Pitch pour le Prix FNEGE de la Meilleure Thèse en Management 2024 (thèse en 180 secondes) – Prix de thèse AGRH Depuis la crise de la Covid-19, le télétravail et le travail hybride se sont installés dans les organisations et ont engendré des transformations accrues. La relation entre les salariés et leur milieu professionnel est réinterrogée et la distance séparant les télétravailleurs de leur environnement traditionnel a entraîné un délitement de leur sentiment d’appartenance au collectif. La littérature démontre que l’identification à une équipe dispersée par le télétravail est complexe puisque les interactions sont limitées. L’identification étudie comment une personne acquiert le sentiment de faire partie d’un groupe social, ressent un attachement psychologique et se définit au travers des caractéristiques utilisées pour décrire ce groupe. Notre recherche s’appuie sur les théories de l’identité sociale pour comprendre et expliquer l’influence du télétravail sur le processus d’identification à l’équipe. Quatre-vingt-quatre personnes appartenant à deux équipes virtuelles et huit équipes hybrides ont été interrogés dans quatre entreprises lors de notre étude longitudinale de 2021 à 2023. Quatre résultats majeurs sont mis en lumière : des facteurs d’identification (individuels, collectifs, managériaux et organisationnels), différents foyers d’identification (équipe, service, manager, organisation et petit groupe d’affinité), divers profils d’identification (fidèles, optimistes, désorientés et détachés) et enfin, deux étapes supplémentaires dans le processus d’identification à une équipe hybride : la proximité et la qualité relationnelle perçues.
MBEY SENDEGUE Adeline - FNEGE |
La performance sociale en Supply Chain Management est un concept crucial mais souvent méconnu. Contrairement aux performances opérationnelles et financières, elle se concentre sur les impacts sociaux des opérations d’une entreprise, y compris dans sa supply chain ou chaîne d’approvisionnement. Cela inclut les conditions de travail, les droits des travailleurs, la diversité, l’inclusion et les initiatives communautaires. Cette performance est cruciale pour plusieurs raisons : elle renforce la réputation de l’entreprise, attire les talents, réduit les risques de réputation et de conflits sociaux, et contribue à la fidélisation des employés. Pour améliorer cette performance sociale, les entreprises doivent évaluer régulièrement leurs pratiques sociales, collaborer avec leurs partenaires dans la supply chain et s’engager avec des parties prenantes externes. En conclusion, la performance sociale est un élément clé de la durabilité des entreprises, soulignant l’importance de leur impact social au-delà des frontières organisationnelles.
RUEL Salomée - Excelia Business School |
Entreprise libérée, démocratie au travail, management participatif, ... Le dilemme autonomie-contrôle continue aujourd’hui d’obnubiler chercheur·e·s comme praticien·ne·s. Ma thèse tente d’ouvrir une « troisième voie » pour gérer ce « vieux couple » en théorie des organisations, qui ne chercherait ni à l’évacuer « simplement » (contrairement aux initiatives centrées sur le design organisationnel, comme l’holacratie, pouvant aller jusqu’à préconiser l’abolition de la ligne managériale) ni à le « diaboliser » (en écho à une littérature critique foisonnante qui pointe du doigt le risque de manipulation derrière le recours à des leviers d’identification pour « libérer » les salarié·e·s) mais bien à le (ré)concilier. En croisant les champs de la philosophie et de la gestion, elle propose un modèle empirico-normatif de l’autonomie au travail, par l’articulation de deux niveaux d’analyse : le plancher moral à respecter en matière de justice relationnelle (les garde-fous institutionnels de l’autonomie) et les fins bonnes au-delà de la justice relationnelle (l’horizon d’une organisation auto-déterminante ou SDO pour self-determining organisation en anglais). Elle débouche sur une lecture plus collective de l’autonomie, autour du triptyque suivant : l’autonomie pour les autres, par les autres, avec les autres.
DUBEY Anne-Sophie - |

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