Comptabilité et Audit
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Comptabilités : L’empire des nombres
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Comptabilités : L’empire des nombres

Prix du Meilleur Ouvrage de Management 2023 – Catégorie Essai

Cet essai est une contribution à une réflexion à laquelle l’auteur souhaite associer le lecteur afin que chacun puisse l’approfondir en suivant sa propre voie. Cette réflexion porte sur un phénomène fascinant et essentiel : la conquête du monde par les nombres avec pour exemple la comptabilité, le contrôle de gestion et l’audit, soit la comptabilité au sens large. L’auteur porte un regard critique mais non négatif sur la comptabilité dans le but de mieux l’utiliser et lui donner les moyens de nouveaux développements. Car le monde ne serait pas ce qu’il est sans la comptabilité. Elle a instrumenté une liberté qui ne va pas sans responsabilité, c’est-à-dire sans obligation de répondre de ses actes.

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L’étude « Les métamorphoses du management à l’heure des transitions » co-réalisée par Maria-Giuseppina Bruna et Laurent Cappelletti présente des résultats de recherche de niveau macro – concernant la gouvernance et les structures des organisations - et de niveau micro – concernant les équipes et les comportements humains. Au plan micro l’étude identifie 6 grands leviers du management de proximité permettant aux entreprises de s’adapter aux transitions multiples : les conditions de travail physiques et psychologiques ; l’organisation du travail ; la communication-coordination-concertation et sens au travail ; la gestion du temps ; la formation et les carrières ; les valeurs et politiques d’entreprise et la mise en œuvre stratégique. Ces 6 leviers sont dès lors autant de domaines sur lesquels devrait porter en priorité l’attention des gouvernances et des managers, leurs stratégies et outils de gestion du potentiel humain.
CAPPELLETTI Laurent - LIRSA-CNAM |
Une approche socio-économique du management cherche à concilier les trois grandes familles de performances qui forgent la durabilité d’une organisation : la performance sociale (satisfaction au sens large du potentiel humain au travail), la performance sociétale (la qualité des externalités sur la Société et la nature) et la performance économique (résultats immédiats et investissements). Depuis les années 1970, en rupture avec les approches classiques tayloriennes, des approches remarquables en management et contrôle de gestion ont visé et vise à atteindre des modalités socio-économiques de management. A l’heure de la directive européenne CSRD de 2023 – Corporate Sustainability Reporting Directive – qui oblige les entreprises de l’UE de plus de 250 personnes à comptabiliser leurs résultats extra financiers, et qui dès lors les pousse à des modalités socio-économiques de management, nul doute que ces approches sont promises à un bel avenir.
CAPPELLETTI Laurent - LIRSA-CNAM |
L’ouvrage « Socio-Economic Approach to Management. Science-Based Consulting for Sustainability » publié en 2024 par Palgrave Macmillan du groupe Springer Nature est une première à deux égards. C’est la première fois depuis 50 ans et l’analyse stratégique de Michel Crozier qu’une théorie originale française en management est publiée par un éditeur académique de renommée mondiale à sa demande. C’est également la première fois qu’un ouvrage de synthèse est écrit sur l’Approche socio-économique du management (SEAM en anglais), centré sur ses trois dimensions – théorique, scientifique et performancielle – qui en font un modèle unique de consultance scientifique pour la durabilité.
CAPPELLETTI Laurent - LIRSA-CNAM |
Découvrez le portrait du Professeur Alain Burlaud par Elisabeth Walliser.
WALLISER Elisabeth - IAE Nice |
BURLAUD Alain - LIRSA-CNAM |

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La mise en équivalence est habituellement présentée comme l’une des trois méthodes de consolidation avec l’intégration globale et l’intégration proportionnelle. Néanmoins, à proprement parler, c’est davantage une méthode de réévaluation des titres des sociétés concernées, qu’une une méthode de consolidation. Cette méthode hybride, dont l’usage a pu évoluer dans le temps, peut être utilisée tant dans les comptes sociaux que dans les comptes consolidés. Très différente des méthodes d’intégration, elle correspond à la présentation, sur une seule ligne, d’une valeur nette comptable des sociétés concernées. L’endettement du groupe ne comprend alors pas celui des entités mises en équivalence, ce qui entraîne un risque d’opportunisme autour de son usage, dont Enron a été un exemple extrême.
DARMENDRAIL Véronique - IAE Bordeaux |
La consolidation correspond au fait de réaliser des comptes pour un groupe de sociétés. Un groupe est un ensemble de sociétés juridiquement et/ou économiquement liées. La représentation des groupes comme entité comptable, c’est-à-dire comme un tout fini, distinct des propriétaires date du début du XXe siècle. La proposition d’une théorie de l’entité n’est venue qu’a posteriori, dans les années 1940. Le groupe comme entité est un postulat peu discuté, malgré les difficultés, de plus en plus grandes avec le temps, d’en déterminer des frontières finies, et malgré son caractère mouvant et dynamique. Au sein du périmètre de consolidation, il y a trois modes de comptabilisation différents, en fonction du degré de contrôle ou d’influence de la société-mère : l’intégration globale, l’intégration proportionnelle, et la mise en équivalence.
DARMENDRAIL Véronique - IAE Bordeaux |
Le bilan comptable est un document clé qui offre une photographie de la situation financière d'une entreprise à un moment donné. Il est structuré en deux parties principales : l'actif, représentant ce que l'entreprise possède, et le passif, qui correspond à ce qu'elle doit. Les actifs se divisent en immobilisations (destinées à rester dans l'entreprise sur le long terme) et en actifs circulants (facilement convertibles en liquidités, comme les stocks, les créances ou la trésorerie). Le passif comprend les capitaux propres, les provisions pour risques et charges ainsi que les dettes. Le bilan permet d'évaluer la santé financière de l'entreprise en fournissant une vue d'ensemble de ses ressources et engagements. Il est souvent complété par d'autres documents financiers, tels que le compte de résultat, et des indicateurs financiers pour affiner l'analyse de la santé de l’entreprise.
BOLLINGER Sophie - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |
La CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) est une directive européenne qui oblige les grandes entreprises et certaines PME à divulguer des informations sur leurs pratiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). Elle vise à renforcer la transparence et la fiabilité des rapports de durabilité et permettre une meilleure comparabilité des organisations. La directive introduit les normes européennes de reporting de durabilité (ESRS) et impose une vérification des rapports par un organisme tiers indépendant. Une approche de "double matérialité" est également exigée, demandant aux entreprises d’évaluer l'impact de la durabilité sur leurs activités et l'impact de leurs activités sur la société et l’environnement.
BOLLINGER Sophie - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |

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