Qu’est-ce qu’une banque coopérative ?

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Les banques coopératives partagent un principe simple : il s’agit d’associer des personnes physiques ou morales volontairement au sein d’une entreprise pour mobiliser collectivement l’épargne et accorder des prêts à ses clients qui en sont les propriétaires, appelés sociétaires. La naissance des banques coopératives est issue d’un mouvement coopératif européen. Si chaque banque coopérative a sa propre histoire, elles opèrent aujourd’hui au sein de groupes bancaires généralistes et internationaux qui représentent près de 63% des parts de marché en France. Les banques coopératives se distinguent des banques dites capitalistes par leur statut juridique, leur mode d’organisation et leur engagement envers la société.

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Argyris et Schön ont identifié deux modes d'apprentissage organisationnel : en simple et en double boucle. Le premier consiste à ajuster les actions aux règles existantes, favorisant ainsi l'évolution des organisations. Le second implique la remise en question des cadres et des règles, permettant une adaptation aux environnements complexes et évolutifs. Ces processus, individuels puis collectifs finissent par influencer le fonctionnement global des organisations, les faisant évoluer de manière à être plus en adéquation avec leur environnement.
SZPIRGLAS Mathias - IAE Paris-Est |
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La notion de cadre est utilisée en sciences de gestion pour comprendre comment se forme le sens d’une situation. Les cadres de l’expériences forment à partir de normes, des règles, de cultures communes, la base à la construction du sens dans les situations. Les acteurs y font référence en jouant des rôles qui renforcent le sens qu’ils veulent donner à la situation. Lorsqu’un cadre n’est plus adapté pour faire sens de la situation les acteurs en choisissent un nouveau dont ils confèrent de la crédibilité en modifiant les rôles qu’ils y jouent.
SZPIRGLAS Mathias - IAE Paris-Est |
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Le 28 mars 1979, l'accident nucléaire de Three Mile Island en Pennsylvanie a marqué un tournant dans la gestion des risques majeurs. En 1984, le sociologue Charles Perrow en a tiré une analyse montrant que les organisations complexes et fortement couplées seraient inévitablement sujettes à des "Accidents Normaux" majeurs. Cependant, des chercheurs de l'université de Berkeley ont montré que ces mêmes organisations présentaient aussi un taux extrêmement faible d’accidents ou d’incidents. Ils les appellent « Organisations à Haute Fiabilité ».
SZPIRGLAS Mathias - IAE Paris-Est |
03:30
Les 4 activités du management peuvent être résumées selon l'acronyme PODC (Planifier, Organiser, Diriger, Contrôler) établi par Henri Fayol en 1916. Planifier implique de définir des objectifs et de tracer un chemin cohérent pour les atteindre. Organiser concerne la coordination de l’action collective et la mobilisation des ressources. Diriger consiste à donner une direction et à réorienter l'action en cas d'imprévu. Contrôler vérifie la réalisation des plans et favorise l'apprentissage pour progresser. Ces activités, interagissent souvent simultanément dans la pratique du management.
SZPIRGLAS Mathias - IAE Paris-Est |

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Bien que le développement de villes durables suscite un intérêt croissant, il subsiste un important déficit de connaissances concernant les choix logistiques concrets nécessaires à leur réalisation. Fondée sur une recherche ethnographique sur la logistique urbaine, cette étude examine comment les prestataires de services logistiques (PSL) relèvent les défis de la durabilité au sein de l'écosystème urbain, tout en répondant aux exigences d'efficacité de leur écosystème commercial. En repositionnant les prestataires de services logistiques comme un sous-écosystème imbriqué dans l'écosystème urbain plus large, l'article démontre comment les prestataires de services logistiques abordent habilement les complexités de l'environnement urbain et répondent aux pressions de leur écosystème commercial. Cette étude améliore considérablement la compréhension des enjeux sous-jacents qui affectent la durabilité de la logistique urbaine. Elle approfondit le concept de la logistique urbaine en tant que sous-écosystème au sein de l'écosystème urbain, en soulignant comment sa durabilité est liée à la structure de l'écosystème urbain. Du point de vue sociétal, cette recherche conceptualise la logistique urbaine comme une activité commerciale et un service social vital qui soutient le bien-être urbain. Les résultats suggèrent qu'il est nécessaire de poursuivre les recherches sur le rôle des acteurs de la logistique urbaine en tant que contributeurs clés de la durabilité urbaine.
DE TARRAGON Hugo - FNEGE |
Le commerce équitable promeut des échanges justes, basés sur un prix juste, des conditions de travail décentes, et des partenariats durables. Il vise à réduire les inégalités et sensibiliser les consommateurs, mais fait face à la concurrence de produits non labellisés et au manque de sensibilisation.
ARREOLA Fernanda - ESSCA |
En français, la soutenabilité renvoie bien souvent à des enjeux essentiellement financiers, la soutenabilité de la dette étant par exemple une préoccupation à la fois politique et managériale. Pourtant, notre langue offre aussi une vision différente de la soutenabilité, au sens de ce qui peut être supporté. La soutenabilité est l’idée que les biens et services devraient être produits de telle manière qu’ils n’utilisent pas de ressources qui ne pourraient être remplacées et qui n’endommagent pas l’environnement. Il s’agit d’un développement qui peut être supporté par les limites sociétales et environnementales. L’organisation internationale de normalisation (ISO) a le même discours, faisant de la soutenabilité un état de l’ensemble des systèmes (environnementaux, sociaux, économiques) qui parviennent alors à satisfaire les besoins du présent sans que les générations futures ne soient empêchées de répondre aux leurs. La soutenabilité d’un pays ou d’une organisation est donc le but du développement durable.
PLAISANCE Guillaume - IAE Bordeaux |
La responsabilité sociétale des organisations se diffuse à l’ensemble des entités, privées comme publiques. Cette situation conduit aujourd’hui les associations loi 1901 à également penser leur responsabilité sociétale. Trop souvent plaquée sur celle des entreprises, elle doit être cadrée dans le contexte spécifique des associations. La responsabilité sociétale des associations est en premier lieu de s’assurer que la mission et les valeurs se diffusent dans toute l’organisation. Il s’agit ensuite de demeurer en conformité avec la loi, pour survivre, tout simplement. La responsabilité des associations porte également sur un certain nombre d’aspects de réédition des comptes et de transparence vis-à-vis de la performance de l’organisation dans sa vie quotidienne. Il s’agit aussi d’avoir un comportement éthique à la tête de l’association comme sur le terrain. Plus globalement, les associations peuvent se montrer exemplaires, d’abord parce qu’elles ont un rôle de politisation fondamental et donc un rôle citoyen, mais aussi parce qu’elles peuvent être motrices de l’innovation sociétale.
PLAISANCE Guillaume - IAE Bordeaux |

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