Management Stratégique
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L’esprit malin du capitalisme
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L’esprit malin du capitalisme

Notre avenir sera si riche que nous n’avons pas à nous soucier des dettes qui s’accumulent : elles seront effacées par les performances du futur. Et si l’homme est un être nuisible qui a dévasté la planète, il pourra sans problème être régénéré et « augmenté » par les miracles de la technologie. Telles sont les promesses que nous fait le capitalisme spéculatif.

Depuis près d’un demi-siècle, cet esprit malin a saisi la sphère financière, puis l’économie réelle, et enfin la société tout entière. Il a bouleversé le travail, la consommation, les entreprises, les mentalités et la vie quotidienne pour produire une société matérialiste, fébrile et fataliste. Rebondissant à chaque crise, il a pris la forme de la financiarisation, puis de la digitalisation. Il prépare déjà sa nouvelle mue.

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Le Professeur Roland Pérez a été l’un des pionniers des sciences de gestion en tant que discipline universitaire en France. Sa trajectoire est celle d’un universitaire accompli et très actif dans la société. Il a été le témoin et l’acteur engagé de la naissance et de l’autonomisation des sciences de gestion et de leur développement à l’université française, et cela dans différents champs : la comptabilité et la finance, la stratégie et la gouvernance. Cet intérêt intellectuel qui déborde des frontières étroites des disciplines académiques, avec un intérêt particulier pour la responsabilité sociale, est dû à ses valeurs humanistes fortes. Il y a donc à la fois un certain eclectisme au niveau des sujets abordés, et une posture très cohérente, solidement ancrée dans l’humanisme et résolument tournée vers l’action (institutionnelle). Labex Entreprendre et Montpellier Recherche en Management (MRM) Interview réalisée par Peter WIRTZ.
WIRTZ Peter - emlyon business school |
PEREZ Roland - FNEGE |
Sa parole s’était faite relativement rare ces derniers mois, depuis l’entrée du groupe d’enseignement supérieur privé Galileo Global Education au capital de l’EM Lyon : Isabelle Huault, directrice générale de l’école de management lyonnaise, a accepté de revenir sur toutes les questions que pose cette configuration inédite dans le podcast "Le Grand Oral AEF info x Fnege".
HUAULT Isabelle - emlyon business school |
Le degré d’autonomie organisationnelle d’une unité vis-à-vis du parent peut évoluer dans le temps. Notre modèle dialectique, basée sur une étude longitudinale couvrant 21 années de la relation entre Automobili Lamborghini et Audi, explique comment les interdépendances entre l’intégration stratégique, le respect, et certaines dimensions de l’identité organisationnelle peuvent générer des oscillations dans la dynamique de l’autonomie organisationnelle.
DATTEE Brice - emlyon business school |
La notion de réflexivité permet d’envisager les questions actuelles de responsabilité de l’entreprise, de gestion de crise, de changements et d’accélérations sociales. Venant du latin reflexivus, à la fois reflet et réflexion, ce concept prendra avec Descartes et Kant le sens des conditions subjectives sous lesquelles une valeur de vérité devient possible.
MAGAKIAN Jean-Louis - emlyon business school |

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Les Organismes de Gestion de Destination (OGD) interviennent au sein des destinations touristiques qui sont le lieu de la rencontre entre un projet d’expérience porté par les visiteurs et un projet de développement territorial porté les résidents, leurs élus et, bien entendu, des entreprises. Les OGD ont la responsabilité d’atteindre les objectifs de la politique publique tout en épousant la complexité de leur territoire qui se concrétise dans l’hétérogénéité de ses parties prenantes. En France, le concept d’OGD désigne essentiellement les offices de tourisme. Les travaux de recherche récents montrent par quels processus les OGD pilotent l’action collective territoriale. Au-delà de leurs missions légales, ils jouent le rôle central dans l’adaptation de leur destination aux mutations du secteur.
BOTTI Laurent - IAE Perpignan |
Based on institutional theory and the dynamic capability view, this study delves into the relationship between a firm’s climate change adaptation (CCA) capability and its performance, with a focus on the mediating influence of business-to-business (B2B) marketing capability. The study poses two main research questions: RQ1: What role do institutional pressures play in fostering CCA capability among B2B firms in both developed and developing countries? RQ2: How does the CCA capability of B2B firms impact their performance? To validate the theoretical model developed, data is collected through surveys conducted in a developed country (Australia) and a developing country (South Africa). The study holds significance on two fronts: (a) being among the first to examine the influence of institutional pressures on CCA capability development, and (b) uncovering the mediating role of marketing capability in enhancing B2B firm performance through CCA capability. The study’s novel contribution lies in identifying pivotal elements for driving exceptional B2B firm performance amidst climate change, while employing institutional theory and the dynamic capability view to elucidate underlying mechanisms.
BAG Surajit - EMLV |
Les définitions académiques des fintechs sont basées sur des recherches antérieures ou sur des rapports d’organismes de régulation et de cabinets de conseil. En interrogeant directement 10 acteurs de la fintech et de la banque, cette étude compare la perception des fintechs par les chercheurs avec la réalité vécue par les professionnels interrogés. Notre définition est fortement inspirée de la perception des fondateurs de fintechs. Elle met davantage l’accent sur la notion d’innovation d’usage centrée sur le client (vs innovation technologique) et sur une vision entrepreneuriale des fintechs, plus indépendants des acteurs en place.
ELABIDI Houda - ISTEC Business School |
Le conseil d’administration est une structure de gouvernance collégiale chargée de superviser les activités d’une organisation. Composé de membres choisis pour leurs compétences, il agit en tant que représentant des actionnaires et veille à l’efficacité, à l’éthique et à la conformité de l’organisation. Ses responsabilités comprennent la définition de la stratégie et des objectifs, la surveillance des risques ainsi que la nomination et la supervision de la direction. Ses réunions permettent d’examiner les rapports et de prendre des décisions stratégiques. Cette structure est cruciale pour le succès à long terme de l’organisation, favorisant la transparence et la confiance.
BESANGER Serge - OMNES Education |

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