Qu’est-ce que la théorie de l’intendance ?

4625 vues

Partager

Alors que la théorie de l’agence suggère que les dirigeants entendent tirer parti de leurs rentes de positions pour maximiser leurs intérêts personnels, la théorie de l’intendance énonce au contraire que ces derniers chercheront avant tout à aligner leurs intérêts avec ceux des autres parties prenantes. L’approche «stewardship theory» ou théorie de l’intendance entend ainsi montrer que dans certaines situations, l’altruisme peut également être un moyen de réduire les coûts d’agence (contrôle, surveillance, coordination…) et de permettre de résoudre les conflits dans l’entreprise. Selon cette perspective, il n’y a donc pas nécessairement de divergence d’intérêts entre les dirigeants et les actionnaires.

Mots clés

Vidéos de la même institution

02:46
La théorie de la dépendance des ressources, élaborée par Pfeffer et Salancik, part du principe que les organisations cherchent dans le cadre de leurs activités à réduire l’incertitude liée à leur environnement. Il est possible de définir les caractéristiques de l’environnement à partir de trois principaux critères : le degré de complexité, le degré de stabilité ou de prévisibilité, et le niveau de ressources externes, auquel l’organisation peut avoir accès pour conduire ses activités.
MEIER Olivier - Université Paris Est IUTSF Sénart |
03:07
Comment penser les réactions individuelles face à un mécontentement, lorsqu'on est un client non satisfait de la qualité d’un produit ou un salarié mécontent de sa ligne hiérarchique ? Un des modèles fondateurs en matière de réactions face à des situations d’insatisfaction, peut être recherché dans les travaux d’Hirschman (1970) et ses trois dimensions (Exit - Voice - Loyalty).
MEIER Olivier - Université Paris Est IUTSF Sénart |
03:26
L’acquisition de symbiose fait partie des avancée récentes dans le champ des fusions acquisitions, en mettant en avant une façon différente d’aborder et de gérer les relations entre l’entreprise acheteuse et la société acquise. L’acquisition de symbiose met en effet l’accent sur la création d’innovation conjointe, fondée sur une combinaison inédite de ressources entre les entités regroupées.
MEIER Olivier - Université Paris Est IUTSF Sénart |
01:58
Vous est-il déjà arrivé, sur internet, de ronchonner après une publicité ? Vous avez très certainement perçu à ce moment précis de l’intrusion publicitaire. Mais de quoi s’agit-il exactement ? L’intrusion publicitaire perçue est une perception négative que ressent un individu au moment où il prend conscience de son environnement, ici l’environnement publicitaire.
PERRAUD Laure - Université Paris Est IUTSF Sénart |

Vidéos de la même thématique

Le Contrat psychologique (PCO, Psychological Contract in Organizations) est une théorie et une méthode qui permet de mieux comprendre pourquoi, face à un même événement, certains percevront une violation contractuelle et d’autres, un simple ajustement. Fondé fin 1990 aux Etats-Unis, ces travaux en comportement organisationnel se développent dans les pays francophones à partir de leur traduction/adaptation en 2015. Le PCO décrit la complexité et la varité des engagements organisationnels : il est idiosyncrasique (personnel et biographique) mais aussi normatif, c’est-à-dire partagé par plusieurs individus dans une profession ; il est relationnel lorsque l’enjeu vise absolument à maintenir l’engagement ou à l’inverse purement transactionnel. Face aux problématiques de RSE (responsabilité sociétale des entreprises), respecter et gérer ces formes d’engagement contractuel améliorent la vie organisationnelle.
DE ROZARIO Pascale - LIRSA-CNAM |
La problématique contemporaine du contrôle interne est celle de la qualité de son management. Certaines organisations souffrent d’un sous contrôle interne, qui ne permet pas de maîtriser les risques. D’autres, notamment dans le secteur public, d’un sur contrôle interne, dont la bureaucratie, l’excès de procédures, ou de leur utilisation déviante sont alors les symptômes. Ces défauts de management entraînant des coûts cachés gigantesques pouvant menacer la survie-développement de l’organisation. Quelles sont alors les clés d’un bon management du système de contrôle interne ? Il y en a deux essentielles : - la qualité de l’identification des risques via une cartographie des risques pertinentes et stimulantes, pour laquelle l’IA et les coûts-performances peuvent aider ; - la qualité de l’intégration des normes au sens large – celles imposées (comme les lois) ou celles créées (comme les procédures) pour maîtriser les risques – par le potentiel humain en charge de les faire vivre, et qui renvoie fondamentalement à l’humain et son comportement.
CAPPELLETTI Laurent - LIRSA-CNAM |
Dans un contexte FANI (tout à la fois friable/fragile/fluide, anxiogène, non-linéaire et incompréhensible), les entreprises sont confrontées à une « complexité hyperbolique » et à une « instabilité paroxystique ». Elles sont harassées par des injonctions paradoxales et soumises à des pressions plurielles. Aussi sont-elles le théâtre de métamorphoses profondes. Pour y faire face, le Rapport « Les métamorphoses du management à l’heure des transitions » préconise trois actes stratégiques : - tout d’abord, l’adoption d’une pensée systémique, assise sur une pratique de l’audit 360 (à la fois propédeutique au travail prospectif de l’entreprise et corollaire de son pilotage opérationnel – auditer pour se projeter, piloter en auditant) et sur l’usage des outils d’intelligence économique et stratégique, - ensuite, la contextualisation des modèles et des outils de gestion, afin de rendre compte du caractère situationnel de l’action au sein des systèmes organisés, - in fine, un effort de régulation sociale (plaidant en faveur d’une refonte du modèle régulatoire en entreprise, la mise en place d’une gouvernance responsable, participative et élargie, faisant levier sur un système raisonné d’écoute des parties prenantes afin d’accoucher de consensus signifiants et praticables).
BRUNA Maria Giuseppina - IPAG Business School |
En ces temps troublés où s'amoncellent des crises plurielles – de nature économique, sociale, sanitaire, écologique/climatique, institutionnelle ou géopolitique-, les entreprises sont appelées à prendre part active aux transitions socio-économiques et socio-environnementales. Le Rapport « Les métamorphoses du management à l’heure des transitions » se propose d’éclairer les clés d'un « management performant » en reliant deux paradigmes fondamentaux qu’il place en interaction réciproque : - Le premier volet, de nature socio-stratégique, propose un aperçu des transformations sociétales à l’œuvre et rend compte des répercussions qu’elles peuvent produire en entreprise. Il met en relief les conditions et les mécanismes d’alignement des organisations, à l’heure où sévissent des crises systémiques multiples et enchevêtrées. Il explore, en miroir, les réponses apportées à ces bouleversements en matière de gouvernance et de pilotage stratégique, de modalités de prise de décision, d’organisation du travail, de management d'équipe et d’interaction avec les parties prenantes. - Le second paradigme, plus opérationnel, interroge le rôle du management intermédiaire, et plus précisément, du management en proximité, dans la confrontation opérationnelle à ces macro-transformations, qui suscitent à la fois effroi et fascination. Il questionne la contribution du management opérationnel au renouveau du pacte social au travail.
BRUNA Maria Giuseppina - IPAG Business School |

S'abonner aux vidéos FNEGE MEDIAS