Qu’est-ce que la théorie de la dépendance des ressources ?

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La théorie de la dépendance des ressources, élaborée par Pfeffer et Salancik, part du principe que les organisations cherchent dans le cadre de leurs activités à réduire l’incertitude liée à leur environnement. Il est possible de définir les caractéristiques de l’environnement à partir de trois principaux critères : le degré de complexité, le degré de stabilité ou de prévisibilité, et le niveau de ressources externes, auquel l’organisation peut avoir accès pour conduire ses activités.

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Vous est-il déjà arrivé, sur internet, de ronchonner après une publicité ? Vous avez très certainement perçu à ce moment précis de l’intrusion publicitaire. Mais de quoi s’agit-il exactement ? L’intrusion publicitaire perçue est une perception négative que ressent un individu au moment où il prend conscience de son environnement, ici l’environnement publicitaire.
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FABBE-COSTES Nathalie - IAE Aix-Marseille Graduate School of Management |
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SCHOCH Patrice - EDC Business School |
Le Contrat psychologique (PCO, Psychological Contract in Organizations) est une théorie et une méthode qui permet de mieux comprendre pourquoi, face à un même événement, certains percevront une violation contractuelle et d’autres, un simple ajustement. Fondé fin 1990 aux Etats-Unis, ces travaux en comportement organisationnel se développent dans les pays francophones à partir de leur traduction/adaptation en 2015. Le PCO décrit la complexité et la varité des engagements organisationnels : il est idiosyncrasique (personnel et biographique) mais aussi normatif, c’est-à-dire partagé par plusieurs individus dans une profession ; il est relationnel lorsque l’enjeu vise absolument à maintenir l’engagement ou à l’inverse purement transactionnel. Face aux problématiques de RSE (responsabilité sociétale des entreprises), respecter et gérer ces formes d’engagement contractuel améliorent la vie organisationnelle.
DE ROZARIO Pascale - LIRSA-CNAM |
La problématique contemporaine du contrôle interne est celle de la qualité de son management. Certaines organisations souffrent d’un sous contrôle interne, qui ne permet pas de maîtriser les risques. D’autres, notamment dans le secteur public, d’un sur contrôle interne, dont la bureaucratie, l’excès de procédures, ou de leur utilisation déviante sont alors les symptômes. Ces défauts de management entraînant des coûts cachés gigantesques pouvant menacer la survie-développement de l’organisation. Quelles sont alors les clés d’un bon management du système de contrôle interne ? Il y en a deux essentielles : - la qualité de l’identification des risques via une cartographie des risques pertinentes et stimulantes, pour laquelle l’IA et les coûts-performances peuvent aider ; - la qualité de l’intégration des normes au sens large – celles imposées (comme les lois) ou celles créées (comme les procédures) pour maîtriser les risques – par le potentiel humain en charge de les faire vivre, et qui renvoie fondamentalement à l’humain et son comportement.
CAPPELLETTI Laurent - LIRSA-CNAM |

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