Enseignement supérieur de Management
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Qu’est-ce que la propriété intellectuelle ?
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Qu’est-ce que la propriété intellectuelle ?

Lorsqu’un entrepreneur innove, il peut protéger ses créations grâce aux droits de propriété intellectuelle (PI) qui accordent un droit exclusif d’utilisation et de valorisation. La PI se divise en deux branches : la propriété littéraire et artistique (droit d’auteur et droits voisins), qui protège les œuvres originales, et la propriété industrielle (brevets, modèles, marques, etc.), qui protège inventions et créations. Ces protections présentent toutefois des limites : procédures longues, coûteuses et valables dans le temps et l’espace. À côté de ces outils juridiques, les entrepreneurs peuvent recourir à des protections informelles comme le secret, la rapidité d’accès au marché, l’avance technologique ou la réputation. Ces stratégies sont peu coûteuses et rapides à mettre en place, mais plus risquées. En pratique, les entrepreneurs peuvent combiner protections formelles et informelles afin d’adapter leur stratégie à leurs besoins et aux exigences du marché.

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L’objectif de cette recherche est de comprendre quels sont les effets du passage d’un programme entrepreneurial animé dans un espace physique à un espace virtuel en ligne en contexte de crise sur la construction du réseau professionnel d’étudiants-entrepreneurs. A travers une recherche qualitative exploratoire durant une année auprès d’un centre entrepreneurial universitaire qui a adapté son programme d’accélération à un espace virtuel en ligne lors de la crise sanitaire, nous analysons le réseau professionnel de deux cohortes d’étudiants-entrepreneurs. Les résultats révèlent la construction de leur réseau social et les comportements sous-jacents à chaque contexte.
BRUNNER Pauline - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion Strasbourg |
La transformation numérique redéfinit les pratiques informationnelles des étudiants-entrepreneurs influençant leur capacité à développer un projet entrepreneurial. L’article explore ces dynamiques en s’appuyant sur une étude qualitative menée auprès d’un incubateur universitaire. Les résultats montrent que les étudiants-entrepreneurs mobilisent l’information pour quatre fonctions : avancement, innovation, acculturation, identitaire ; conditionnées par deux attributs : exactitude et accessibilité. Bien que les réseaux sociaux numériques ont un rôle central pour trois de ces fonctions, notre étude souligne aussi les effets néfastes associés. L’article propose des recommandations concrètes afin d’accompagner les étudiants dans leurs pratiques d’information.
BRUNNER Pauline - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion Strasbourg |
ASTIER Benjamin - FNEGE |
L’entrepreneuriat étudiant désigne les projets développés par des étudiants pendant ou après leurs études. Il permet aux étudiants de tester une idée d’entreprise tout en étant accompagnés, et de développer des compétences clés telles que leadership, autonomie, gestion du temps et travail en équipe. Cette expérience favorise aussi la création d’un réseau professionnel et une confrontation aux réalités du terrain. Toutefois, les étudiants doivent relever plusieurs défis : concilier études et projet, trouver des financements malgré leur manque d’expérience et gagner en crédibilité auprès des partenaires. Entreprendre durant les études est à la fois une opportunité de formation pratique et un véritable parcours de développement personnel, nécessitant persévérance et détermination.
BRUNNER Pauline - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion Strasbourg |
L’objet de ces travaux est une réflexion sur les impacts possibles d’une décarbonation de nos économies sur les structures organisationnelles. Nous argumentons que cette décarbonation passera immanquablement par l’abandon des énergies fossiles (charbon, gaz naturel et pétrole) au profit d’énergie n’émettant pas de CO2 (énergie renouvelable, éventuellement nucléaire). Nous nous intéressons plus particulièrement à la question comment les organisations vont pouvoir s’adapter à ce nouveau paradigme : électrification massive et énergie chère. Dans cette optique, nous revisitons les théories des organisations pour analyser l’avantage compétitif des organisations à l’avenir.
NEUKAM Marion - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion Strasbourg |
Claude GUITTARD - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion Strasbourg |

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L’industrie française consomme un quart de l’énergie du pays, et les entreprises doivent produire plus durablement sans perdre en compétitivité. Chaque achat industriel influence directement la consommation d’énergie, d’où le rôle stratégique de la fonction Achats. Mon étude, menée auprès d’experts et de professionnels, montre des freins persistants : travail en silos, faible culture énergétique et priorité donnée au prix plutôt qu’à la performance. Cinq leviers clés émergent : former les acheteurs, créer une gouvernance commune, intégrer un critère énergétique dans les achats, co-innover avec les fournisseurs et aligner les objectifs internes. Les Achats deviennent ainsi un acteur central de la transition énergétique et de la performance industrielle de demain.
RONDEAU Justin - IAE Lille |
Cette étude analyse 2 986 entreprises d’Amérique latine (2009–2017, base LAIS) pour comprendre comment les collaborations universités–entreprises influencent le lien entre dépenses d’innovation et résultats d’innovation. Les résultats montrent (1) une relation positive entre dépenses et résultats, et (2) un effet modérateur significatif de la collaboration universitaire : à budget équivalent, les entreprises partenaires des universités obtiennent davantage d’innovations. La qualité des partenariats compte autant que leur existence. Implications : structurer la coopération (objectifs, IP), investir dans le capital humain, et mobiliser les ressources académiques comme amplificateurs de capacité.
PLATA Carlos - EM Normandie |
Les entreprises investissent massivement en R&D, mais l’impact reste parfois inégal. Travailler avec les universités aide à passer des idées aux solutions utiles—non seulement via les brevets ou les équipements, mais grâce à la dimension humaine des connaissances. Un langage partagé, des routines simples et un apprentissage conjoint alignent les équipes et évitent les retours en arrière. En co-concevant le cahier des charges, en libérant un peu de temps aux chercheurs et en s’appuyant sur un soutien juridique et de gestion de projet solide, la collaboration avance mieux. Le prestige peut ouvrir la première porte, mais la valeur naît du travail quotidien ensemble : adoption plus rapide, processus améliorés, compétences qui restent dans l’entreprise. Quand les universités reconnaissent et valorisent ces résultats, les partenariats se renforcent. En bref : investir dans la relation qui porte le savoir-faire sécurise et améliore le rendement de la R&D.
PLATA Carlos - EM Normandie |
Une marque blanche est un produit ou service conçu par une entreprise puis vendu par d’autres sous leur propre nom. Cette stratégie permet de proposer des produits similaires à des prix différents, visant des segments de clients variés. Elle facilite aussi l’extension de gamme en permettant de lancer rapidement de nouveaux produits sans lourds investissements en R&D. Les entreprises réduisent ainsi leurs coûts de production et leurs risques commerciaux, tout en profitant des économies d’échelle des fabricants. En revanche, elles ont moins de contrôle sur la qualité, dépendent fortement de leurs fournisseurs et doivent redoubler d’efforts pour se différencier. Des risques réglementaires existent également, car les lois varient selon les marchés.
BOUCHER Ronald - ISTEC Business School |

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