Qu’est-ce que la théorie de l’acteur-réseau ?

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La théorie de l’acteur réseau s’inscrit dans les travaux en sociologie de la traduction. Elle met au cœur de l’analyse les relations entre sciences, technique et société. L’idée de réseau consiste ici rassembler des humains (direction, utilisateurs, prestataires…) et des « non-humains » (objets, technologies, outils, lieux, dispositifs) lesquels vont agir soit comme médiateurs ou intermédiaires les uns avec les autres au service de l’innovation et de la société. Ces travaux de recherche se révèlent particulièrement utiles pour développer de nouveaux modes de direction et d’action dans les organisations, spécialement sur les questions d’innovation.

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La théorie de la dépendance des ressources, élaborée par Pfeffer et Salancik, part du principe que les organisations cherchent dans le cadre de leurs activités à réduire l’incertitude liée à leur environnement. Il est possible de définir les caractéristiques de l’environnement à partir de trois principaux critères : le degré de complexité, le degré de stabilité ou de prévisibilité, et le niveau de ressources externes, auquel l’organisation peut avoir accès pour conduire ses activités.
MEIER Olivier - Université Paris Est IUTSF Sénart |
03:07
Comment penser les réactions individuelles face à un mécontentement, lorsqu'on est un client non satisfait de la qualité d’un produit ou un salarié mécontent de sa ligne hiérarchique ? Un des modèles fondateurs en matière de réactions face à des situations d’insatisfaction, peut être recherché dans les travaux d’Hirschman (1970) et ses trois dimensions (Exit - Voice - Loyalty).
MEIER Olivier - Université Paris Est IUTSF Sénart |
03:26
L’acquisition de symbiose fait partie des avancée récentes dans le champ des fusions acquisitions, en mettant en avant une façon différente d’aborder et de gérer les relations entre l’entreprise acheteuse et la société acquise. L’acquisition de symbiose met en effet l’accent sur la création d’innovation conjointe, fondée sur une combinaison inédite de ressources entre les entités regroupées.
MEIER Olivier - Université Paris Est IUTSF Sénart |
01:58
Vous est-il déjà arrivé, sur internet, de ronchonner après une publicité ? Vous avez très certainement perçu à ce moment précis de l’intrusion publicitaire. Mais de quoi s’agit-il exactement ? L’intrusion publicitaire perçue est une perception négative que ressent un individu au moment où il prend conscience de son environnement, ici l’environnement publicitaire.
PERRAUD Laure - Université Paris Est IUTSF Sénart |

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La recherche-intervention est une méthodologie de recherche en sciences de gestion, en économie et en sociologie, qui appartient à la famille des recherches de terrain non-contemplatives. La recherche-intervention se distingue de la recherche-action, avec laquelle elle est souvent abusivement assimilée, par sa nature transformative à l'endroit des entreprises et des organisations étudiées, cela pour répondre à leurs objectifs de transformations. Ces objectifs de transformation que va donc chercher à atteindre le chercheur-intervenant, et qui vont donner lieu à ses observations, peuvent prendre place dans les grandes disciplines de la gestion : GRH, marketing, finance, contrôle de gestion, systèmes d'information, etc. La recherche-intervention est donc à la fois une méthode de conseil et de recherche, s’inscrivant dans le paradigme de la consultance scientifique, et qui permet au chercheur-intervenant de maximiser les impacts de ses travaux, vers les entreprises par ses interventions, vers les enseignants-chercheurs par ses publications.
CAPPELLETTI Laurent - LIRSA-CNAM |
Le Legal Ops agit comme un catalyseur de la transformation et la modernisation de la Direction juridique, en cohérence avec les objectifs stratégiques de l’entreprise. Concrètement, il contribue à une meilleur structuration et organisation du service juridique avec un double objectif : permettre aux juristes de se focaliser sur les tâches à forte valeur ajoutée et améliorer la qualité de services rendus aux clients internes.
RHATTAT Rachid - EDC Business School |
Les politiques publiques sont souvent conçues selon une logique « top-down », où l’État décide et le terrain applique. Mais pour l’entrepreneuriat innovant, cela ne suffit plus. Il faut aussi une dynamique « bottom-up », qui vient des entrepreneurs eux-mêmes. L’enjeu est donc d’articuler ces deux logiques. La French Tech, lancée en 2013, en est un exemple. Pensée par l’État, elle est portée localement par les entrepreneurs qui y participent activement. En dix ans, le nombre de start-up a fortement augmenté, malgré des limites. Ce modèle montre que l’efficacité d’une politique dépend autant de sa conception que de l’engagement du terrain. C’est cette coopération entre État et entrepreneurs qui rend une politique réellement vivante, utile et durable.
GOMOT Timothée - IAE Paris-Est |
CHABAUD Didier - IAE Paris-Sorbonne Business School |
Our research investigates how management interventions can facilitate user adaptation to new information technology across implementation stages and usage contexts. Drawing on the Coping Model of User Adaptation, we propose a 2×2 coping framework, showing that tailored interventions—such as training, user participation, feedback handling, and change fairness—differently shape users’ beliefs (perceived usefulness and ease of use) and coping mechanisms. Empirical studies in both mandatory (police officers) and voluntary (university students) settings confirm that communal coping dominates in mandatory contexts while individual coping prevails in voluntary ones. Pre-implementation beliefs strongly influence post-implementation perceptions, and deep usage significantly enhances user performance and satisfaction. The study offers theoretical insights into adaptive processes and practical guidance for managers aiming to improve IT implementation success.
YU Nadia-Yin - NEOMA Business School |

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