Que dit (ou ne dit pas) la comptabilité des efforts environnementaux des entreprises ?

1350 vues

Partager

Cette étude vise à apporter des éclairages sur la « fabrique » et la décision de publier une information comptable à caractère environnemental. Plus spécifiquement, l’auteur cherche à comprendre comment la réglementation affecte et façonne les stratégies de diffusion. Prenant appui sur le concept de normativité, l’étude repose sur 8 groupes cotés français évoluant dans des secteurs industriels exposés aux risques environnementaux. L’examen des rapports annuels de ces groupes présente des résultats qui sont approfondis par 20 entretiens semi-directifs conduits auprès d’acteurs clés de la décision de production et de publication de l’information. Nos observations nous permettent de comprendre que la réglementation induit des stratégies distinctes en fonction du type de donnée publiée. L’auteur montre l’écart existant entre les dépenses environnementales et les provisions environnementales à de nombreux égards.

Mots clés

Vidéos de la même institution

03:52
Perceived product value describes consumers' overall assessment of a product. It takes into account the extent to which a product meets a consumer's needs and expectations. It takes into account the extent to which a product meets a consumer's needs and expectations. The perceived value of a product can be seen as a trade-off between quality and price. However, more nuanced definitions take into account the complex nature of perceived product value, and refer to its dimensions: emotional (feelings generated), social (improved social self-image), quality/performance (quality and performance expectations) and price/value for money (product utility and cost).
OSBURG Victoria-Sophie - MONTPELLIER Business School |
04:24
codes of conduct, and how do they deal with ethical dilemmas? To answer these questions, we conducted a non-prompting online survey of wealth management employees at the Swiss legal entity of a large multinational bank. We used situational judgment questions to estimate the understanding and expected level of adherence to the CoC principles. We show that framing questions under the label "financial security" increases the accuracy of responses, and that employees' honesty helps guide their decisions towards integrity in ethical dilemmas.
LOMBARD Ewa - MONTPELLIER Business School |
03:09
L’expérience personnelle et subjective de la thèse reste un pan négligé des études existantes sur le sujet. La thèse reste encore une « boîte noire » difficile à ouvrir et à déchiffrer pour les néophytes. Dès lors, comment une thèse se construit en pratique ? Comment les doctorants articulent-t-ils des demandes souvent contradictoires ? Pour y répondre, nous avons fait appel à des récits de collègues docteurs depuis moins de cinq ans, permettant de laisser la place à leur expérience, à interroger des évolutions institutionnelles récentes, dans les attentes liées à la thèse et au marché du travail. En somme, en tant qu’éditeurs, nous avons pensé cet ouvrage comme donnant à voir la thèse telle qu’elle se fait, plutôt que telle qu’elle devrait se faire.
GRANDAZZI Albane - FNEGE |
SENN Juliette - MONTPELLIER Business School |
02:54
Si la période du doctorat est largement documentée, l’après-thèse l’est beaucoup moins, et en particulier les mois - ou années - entre la soutenance de thèse et l’obtention d’un premier poste d’enseignant-chercheur. Ce chapitre vise donc à ouvrir la boîte noire de l’après-thèse en sciences de gestion, en discutant l’expérience des deux auteurs. Ni plaidoyer, ni critique, ce chapitre veut avant tout donner à voir les possibilités offertes par le postdoctorat, mais aussi les risques parfois peu visibles pour les docteurs s’engageant dans cette voie. Ce chapitre offre également des conseils pratiques dans la recherche d’un postdoctorat en sciences de gestion, ainsi que certains points de vigilance.
GRANDAZZI Albane - FNEGE |
SENN Juliette - MONTPELLIER Business School |

Vidéos de la même thématique

Pendant plus de 40 ans, une mauvaise gestion des déchets en Italie a permis à la Mafia de les éliminer illégalement, provoquant une crise sanitaire majeure et des taux de cancer en hausse. Malgré les interventions tardives de l’État, les choix économiques ont souvent prévalu sur la protection de l’environnement et des populations. Cette crise révèle que la gestion des déchets est avant tout une question de pouvoir et de justice sociale, touchant de manière inégale les communautés.
LOBBEDEZ Elise - NEOMA Business School |
Cette recherche aborde un domaine négligé dans la littérature en entrepreneuriat : celui des entrepreneurs du quotidien — ces « modestes acteurs du changement ». Se concentrant sur le secteur du vin biologique en France, cette étude cherche à comprendre comment la digitalisation, souvent perçue comme un univers réservé aux start-up de la tech, pouvait impacter la performance de ces petits entrepreneurs. Les données financières de 66 producteurs de vin biologique ayant rejoint une plateforme numérique, ont été analysées et comparées sur une décennie à un groupe de contrôle qui n’avait pas franchi ce pas. Les résultats sont significatifs. Après avoir rejoint la plateforme, les vignerons du groupe cible ont vu leur chiffre d’affaires augmenter de 10,1 % par rapport au groupe de contrôle. Leur rentabilité s’est également améliorée. Fait encore plus marquant, cette croissance s’est faite à ressources constantes. Cette performance signe là l’essence même de leur stratégie : le bricolage numérique.
BONCORI Anne-Laure - OMNES Education |
Pourquoi parler du handicap au travail ? Le handicap concerne 30% de la population, souvent invisible et peu abordé. Pourtant, parler ouvertement du handicap en entreprise favorise l’inclusion et améliore l’accessibilité pour tous grâce à l’effet “curb-cut”. Découvrez pourquoi chaque effort compte pour créer un environnement de travail plus juste et accueillant.
STARZYK Anita - NEOMA Business School |
L’objet de ces travaux est une réflexion sur les impacts possibles d’une décarbonation de nos économies sur les structures organisationnelles. Nous argumentons que cette décarbonation passera immanquablement par l’abandon des énergies fossiles (charbon, gaz naturel et pétrole) au profit d’énergie n’émettant pas de CO2 (énergie renouvelable, éventuellement nucléaire). Nous nous intéressons plus particulièrement à la question comment les organisations vont pouvoir s’adapter à ce nouveau paradigme : électrification massive et énergie chère. Dans cette optique, nous revisitons les théories des organisations pour analyser l’avantage compétitif des organisations à l’avenir.
NEUKAM Marion - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion Strasbourg |
Claude GUITTARD - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion Strasbourg |

S'abonner aux vidéos FNEGE MEDIAS