Vers une nouvelle stratégie pour les associations : l’orientation sociétale face à la pandémie

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La pertinence des théories des parties prenantes et de la dépendance aux ressources est étudiée par l’analyse du fonctionnement des associations françaises face à la crise de la Covid-19. Grâce à une large enquête et une opérationnalisation des théories au filtre de l’orientation sociétale, sont mis en avant les effets positifs du maintien des dispositifs de gouvernance sur la performance de court terme, un effet positif de la dépendance aux parties prenantes sur l’adoption d’une orientation sociétale et un effet négatif pour la viabilité, ainsi que des rôles différenciés en fonction de l’horizon temporel de l’orientation sociétale sur la viabilité.

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En 1966, William Baumol et William Bowen, deux chercheurs américains, s’intéressent au secteur des arts et de la culture, et plus particulièrement au spectacle vivant. Ils constatent alors la très faible possibilité d’obtenir des gains de productivité et une prépondérance des coûts structurels fixes sur les coûts variables. Cette situation crée, à terme, des déficits structurels pour les organisations artistiques et culturelles. Parfois appelée "maladie des coûts", cette situation économique est, de surcroît, aggravée par les exigences sociétales à l’égard des arts et de la culture. Elle sous-estime cependant la capacité d’innovation des organisations artistiques et culturelles ou encore l’exploitation d’activités découlant d’un concert ou d’un spectacle, tels que les produits dérivés. Enfin, ce sont toutes les externalités économiques et non économiques qui ne sont pas prises en compte dans ce modèle.
PLAISANCE Guillaume - IAE Bordeaux |
05:37
Le secteur social et médico-social souffre aujourd’hui du manque d’attractivité de ces métiers pour les jeunes générations et du problème de la fidélisation des professionnels, qui souffrent physiquement et se retrouvent épuisés. Il convient de comprendre les facteurs qui génèrent ces problèmes de gestion des ressources humaines pour détecter des clés afin d’améliorer nos pratiques, c’est-à-dire nos processus de formation, recrutement et de gestion des trajectoires professionnelles.
GOUJON BELGHIT Anne - IAE Bordeaux |
03:52
Bien qu’il soit stigmatisé dans notre société, l’échec professionnel peut être surmonté avec un accompagnement adapté. En l’occurrence, l’accompagnant est là pour dédramatiser l’échec et aider la personne à absorber le choc psychologique, tout en veillant à éviter la contagion émotionnelle. Une réflexion (éventuellement formalisée) sur les causes internes de l’échec, pour identifier des axes d’amélioration, doit également être encouragée, en générant une certaine diversité cognitive. Il est tout aussi crucial d’aider la personne à saisir de nouvelles opportunités. L’accompagnant alterne ainsi entre une approche ‘orientée-perte’ et ‘orientée-restauration’ afin de favoriser le rebond professionnel. Enfin, il soutient la construction d’un storytelling post-échec impactant, qui valorise les apprentissages.
CUSIN Julien - IAE Bordeaux |
06:00
Le secteur social et médico-social souffre aujourd'hui du manque d'attractivité de ces métiers pour les jeunes générations et du problème de la fidélisation des professionnels, qui souffrent physiquement et se retrouvent épuisés. Il convient de comprendre les facteurs qui génèrent ces problèmes de gestion des ressources humaines pour détecter des clés afin d'améliorer nos pratiques, c'est-à-dire nos processus de formation, recrutement et de gestion des trajectoires professionnelles.
GOUJON BELGHIT Anne - IAE Bordeaux |

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Prix EFMD FNEGE 2025 du Meilleur Ouvrage de Management – Catégorie puvrage de recherche collectif Prix Syntec Conseil du Meilleur Ouvrage de Management L’ouvrage examine les interactions entre la science et l’industrie à travers la notion de double impact, c’est-à-dire la capacité à produire à la fois des avancées scientifiques majeures et des innovations technologiques disruptives. Il met en lumière les leviers permettant de favoriser ces synergies, notamment par le transfert de connaissances, la coopération entre chercheurs et industriels, et des politiques d’innovation adaptées. L’objectif est de construire un écosystème où la recherche fondamentale et l’innovation industrielle se renforcent mutuellement au service du progrès économique et sociétal.
PLANTEC Quentin - TBS Education |
L’objectif de cette recherche est de comprendre quels sont les effets du passage d’un programme entrepreneurial animé dans un espace physique à un espace virtuel en ligne en contexte de crise sur la construction du réseau professionnel d’étudiants-entrepreneurs. A travers une recherche qualitative exploratoire durant une année auprès d’un centre entrepreneurial universitaire qui a adapté son programme d’accélération à un espace virtuel en ligne lors de la crise sanitaire, nous analysons le réseau professionnel de deux cohortes d’étudiants-entrepreneurs. Les résultats révèlent la construction de leur réseau social et les comportements sous-jacents à chaque contexte.
BRUNNER Pauline - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion Strasbourg |
Préoccupation avérée dans les organisations privées et, plus récemment, dans les organisations publiques, la qualité de vie au travail (QVT) est aujourd’hui un sujet incontournable de la gestion des ressources humaines. Tandis que les études sur ce thème se multiplient, la littérature scientifique fait état d’un manque en ce qui concerne la QVT des personnels – tant administratifs qu’enseignants-chercheurs – des universités publiques. Afin d’évaluer les enjeux de la QVT en université, nous mobilisons la théorie structurale d’Abric. Cette recherche prend la forme d’une étude qualitative avec la réalisation d’entretiens semi-directifs visant à mieux connaître ces représentations sociales. Nos résultats mettent tout d’abord en évidence un « noyau central » d’éléments partagés structuré autour du bien-être, du travail collectif, du climat social et de l’environnement physique de travail. Ensuite, des « éléments périphériques » ressortent : communication, stress, répartition du travail, relation administratif-enseignant. Les résultats soulignent aussi des disparités dans lesdites représentations en fonction des profils étudiés. Ces données nous permettent de mieux appréhender la complexité du concept de QVT dans le contexte de l’université publique. De plus, cette recherche apporte des éléments de connaissance indispensables pour mettre en place des démarches de qualité de vie au travail adéquates au sein des universités publiques.
LOBOS Joachim P. - iaelyon School of Management |
Les politiques publiques sont souvent conçues selon une logique « top-down », où l’État décide et le terrain applique. Mais pour l’entrepreneuriat innovant, cela ne suffit plus. Il faut aussi une dynamique « bottom-up », qui vient des entrepreneurs eux-mêmes. L’enjeu est donc d’articuler ces deux logiques. La French Tech, lancée en 2013, en est un exemple. Pensée par l’État, elle est portée localement par les entrepreneurs qui y participent activement. En dix ans, le nombre de start-up a fortement augmenté, malgré des limites. Ce modèle montre que l’efficacité d’une politique dépend autant de sa conception que de l’engagement du terrain. C’est cette coopération entre État et entrepreneurs qui rend une politique réellement vivante, utile et durable.
GOMOT Timothée - IAE Paris-Est |
CHABAUD Didier - IAE Paris-Sorbonne Business School |

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