En 1966, William Baumol et William Bowen, deux chercheurs américains, s’intéressent au secteur des arts et de la culture, et plus particulièrement au spectacle vivant. Ils constatent alors la très faible possibilité d’obtenir des gains de productivité et une prépondérance des coûts structurels fixes sur les coûts variables. Cette situation crée, à terme, des déficits structurels pour les organisations artistiques et culturelles. Parfois appelée « maladie des coûts », cette situation économique est, de surcroît, aggravée par les exigences sociétales à l’égard des arts et de la culture. Elle sous-estime cependant la capacité d’innovation des organisations artistiques et culturelles ou encore l’exploitation d’activités découlant d’un concert ou d’un spectacle, tels que les produits dérivés. Enfin, ce sont toutes les externalités économiques et non économiques qui ne sont pas prises en compte dans ce modèle.

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Le secteur social et médico-social souffre aujourd’hui du manque d’attractivité de ces métiers pour les jeunes générations et du problème de la fidélisation des professionnels, qui souffrent physiquement et se retrouvent épuisés. Il convient de comprendre les facteurs qui génèrent ces problèmes de gestion des ressources humaines pour détecter des clés afin d’améliorer nos pratiques, c’est-à-dire nos processus de formation, recrutement et de gestion des trajectoires professionnelles.
GOUJON BELGHIT Anne - IAE Bordeaux |
- Tendances
- Gestion des Ressources Humaines