Le modèle (non) linéaire de l’innovation : Richard Nelson et l’économie de l’invention

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Le modèle linéaire de l’innovation, qui fait l’hypothèse d’une relation unidirectionnelle allant de la science vers la technologie, est un cadre conceptuel très critiqué. Par contraste avec la thèse dominante en histoire de la pensée économique, nous montrons que les économistes de la science dans les années cinquante et soixante n’ont pas développé le modèle linéaire de l’innovation. Pour ce faire, nous nous concentrons principalement sur les contributions de Richard Nelson à l’économie de la science et de l’ « invention ». Nous soulignons que Nelson a développé une représentation interactionniste des liens entre la science et technologie fondée sur une approche économique évolutionniste. Ces éléments permettent enfin d’expliquer les critiques que porte Nelson aux brevets.

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SLIM Assen - ESSCA |
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Le risque climatique en finance est divisé en risques physiques, liés aux impacts directs du changement climatique, et en risques de transition, associés à l'évolution vers une économie à faible émission de carbone. Les premiers ont engendré d'énormes pertes financières, tandis que les seconds peuvent découler de l'adoption de normes environnementales et de l'émergence de technologies vertes. Les entreprises et les investisseurs doivent évaluer et gérer ces risques, adaptant leurs stratégies et modèles d'affaires. Une gestion proactive de ces risques est cruciale pour la stabilité financière et environnementale à long terme.
GLAVAS Dejan - ESSCA |
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Cet ouvrage collectif explore l’intégration des critères environnementaux, sociaux, et de gouvernance (ESG) dans l’évaluation financière des entreprises. Il lie la valeur financière à la durabilité et détaille les impacts indirects de l’activité économique sur l’environnement. Plus qu’un livre théorique, il sert de guide pratique, illustrant avec des études de cas comment incorporer les préoccupations ESG pour révéler la valeur réelle d’une entreprise dans un monde écologiquement conscient. Il souligne les bénéfices et les défis, tels que la nécessité de données fiables, et synthétise les avancées académiques récentes dans le domaine. Il peut être un outil utile à tous ceux qui s'intéressent à une finance plus responsable et durable.
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BOTTI Laurent - IAE Perpignan |
Ce numéro double de la revue Entreprendre & Innover montre comment l’entrepreneuriat de territoire – à savoir des dynamiques entrepreneuriales portées par les acteurs locaux et pour leur territoire – permet d’adresser les enjeux d’un développement local soutenable. Une douzaine de cas différents par les échelles territoriales et les enjeux adressés, permettent de saisir la façon dont (1) les acteurs du territoire, individus, privés, publics ou associatifs, peuvent s’engager dans des actions locales, (2) comment se créer des dynamiques de coopération entre acteurs, et (3) l’apparition de pratiques d’accompagnement des acteurs locaux, via des actions sur la gouvernance, la création de structures ad hoc, ou de dispositifs d’accompagnement. Un état des lieux de l’entrepreneuriat de territoire en ressort, qui permet d’en cerner les leviers, ainsi que les difficultés et écueils à éviter.
CHABAUD Didier - IAE Paris-Sorbonne |
Based on institutional theory and the dynamic capability view, this study delves into the relationship between a firm’s climate change adaptation (CCA) capability and its performance, with a focus on the mediating influence of business-to-business (B2B) marketing capability. The study poses two main research questions: RQ1: What role do institutional pressures play in fostering CCA capability among B2B firms in both developed and developing countries? RQ2: How does the CCA capability of B2B firms impact their performance? To validate the theoretical model developed, data is collected through surveys conducted in a developed country (Australia) and a developing country (South Africa). The study holds significance on two fronts: (a) being among the first to examine the influence of institutional pressures on CCA capability development, and (b) uncovering the mediating role of marketing capability in enhancing B2B firm performance through CCA capability. The study’s novel contribution lies in identifying pivotal elements for driving exceptional B2B firm performance amidst climate change, while employing institutional theory and the dynamic capability view to elucidate underlying mechanisms.
BAG Surajit - EMLV |
Les définitions académiques des fintechs sont basées sur des recherches antérieures ou sur des rapports d’organismes de régulation et de cabinets de conseil. En interrogeant directement 10 acteurs de la fintech et de la banque, cette étude compare la perception des fintechs par les chercheurs avec la réalité vécue par les professionnels interrogés. Notre définition est fortement inspirée de la perception des fondateurs de fintechs. Elle met davantage l’accent sur la notion d’innovation d’usage centrée sur le client (vs innovation technologique) et sur une vision entrepreneuriale des fintechs, plus indépendants des acteurs en place.
ELABIDI Houda - ISTEC Business School |

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