Qu’est-ce que l’IA frugale ?

339 vues

Partager

L’IA frugale est une approche visant à développer des solutions d’intelligence artificielle tout en minimisant l’utilisation des ressources. Selon une étude de l’Agence Internationale de l’Énergie (IEA), la consommation électrique des centres de données pourrait dépasser 1 000 térawattheures d’ici 2026, doublant ainsi leur consommation actuelle. Les modèles d’IA, comme ChatGPT, consomment beaucoup d’énergie, avec une requête pouvant utiliser jusqu’à dix fois plus d’électricité qu’une recherche Google classique. Pour contrer cela, l’IA frugale propose des solutions telles que l’edge computing, qui décentralise le traitement des données, et le transfer learning, qui réutilise des modèles existants pour réduire la consommation énergétique. De plus, l’A frugale intègre une réflexion éthique, en évaluant la nécessité et l’impact des usages de l’A, afin de favoriser des technologies durables et responsables. Adopter une IA frugale est essentiel pour rendre l’intelligence artificielle plus écologique, accessible et éthique, tout en répondant aux défis énergétiques posés par l’expansion des centres de données.

Mots clés

Vidéos de la même institution

04:00
Le baromètre de l'A analyse l'intégration de l'intelligence artificielle dans les entreprises françaises et britanniques et son impact sur la durabilité. Basé sur les réponses de plus de 400 responsables informatiques, il révèle que, malgré les avantages perçus en termes de productivité et de réduction des coûts, des obstacles persistent tels que des contraintes financières et un manque de personnel qualifié. Les entreprises sous-estiment souvent les défis liés aux biais des systèmes d'lA et à la nécessité d'un contrôle humain. Les entreprises britanniques, adoptant une approche "test and learn", semblent plus avancées. Un besoin accru de compétences en lA, en gouvernance des données et en gestion des risques éthiques est identifié. Les entreprises reconnaissent l'importance de l'IA pour l'avenir, mais doivent intégrer pleinement les considérations éthiques et durables dans leurs stratégies.
GLAVAS Dejan - ESSCA |
04:39
Dans cette vidéo, Sofiane Rahmani (SOBO&CIE) met en lumière un modèle de distribution durable à travers l’exemple de la boutique éphémère SOBO&CIE. En ce sens, il détaille les principes de ce modèle, la manière avec laquelle l’agencement du magasin a été réfléchi, les contraintes rencontrées ainsi que l’appréciation des clients. Cette vidéo fait partie d’un programme « Parlons Marketing Durable ! » conçu par la Professeure Sihem Dekhili et composé de 12 épisodes. Ce projet a été rendu possible grâce au soutien du Fonds d’Initiatives Pédagogiques de l’Institut de Pédagogie Avancée de l’ESSCA, et à l’appui de l’ADETEM.
DEKHILI Sihem - ESSCA |
RAHMANI Sofiane - FNEGE |
08:01
Dans cette vidéo, Jean-Maxence Granier (Think Out) approfondit le sujet des imaginaires favorisant la diffusion de la durabilité en offrant une typologie confrontant différentes options. Également, il précise comment les opérationnaliser avant de détailler les facteurs qui augmentent l’efficacité des nouveaux imaginaires auprès de la cible. Cette vidéo fait partie d’un programme « Parlons Marketing Durable ! » conçu par la Professeure Sihem Dekhili et composé de 12 épisodes. Ce projet a été rendu possible grâce au soutien du Fonds d’Initiatives Pédagogiques de l’Institut de Pédagogie Avancée de l’ESSCA, et à l’appui de l’ADETEM.
DEKHILI Sihem - ESSCA |
GRANIER Jean-Maxence - FNEGE |
06:54
Pour orienter les pratiques vers plus de durabilité, la communication doit être repensée et de nouveaux récits doivent trouver place. Dans cette vidéo, Marguerite Laborde (Mustela Global) et Bertrand Espitalier (EngageX) illustrent cette idée à travers l’initiative Convention des Entreprises pour le Climat (CEC). Aussi, ils indiquent des leviers permettant de renverser les récits dominants. Cette vidéo fait partie d’un programme « Parlons Marketing Durable ! » conçu par la Professeure Sihem Dekhili et composé de 12 épisodes. Ce projet a été rendu possible grâce au soutien du Fonds d’Initiatives Pédagogiques de l’Institut de Pédagogie Avancée de l’ESSCA, et à l’appui de l’ADETEM.
DEKHILI Sihem - ESSCA |
ESPITALIER Bertrand - FNEGE |
LABORDE Marguerite - FNEGE |

Vidéos de la même thématique

Le marketing social, défini par Kotler et Zaltman (1971), vise à influencer les comportements pour le bien de la société, notamment en matière de santé publique et d’environnement. Une approche critique, appelée marketing social critique, a émergé pour analyser l’impact du marketing sur la société et influencer les politiques publiques. Gordon (2011) en a précisé les contours et domaines d’application. Ce champ s’est développé en France grâce à l’Institut de Marketing Social, partenaire d’organisations internationales. Des études ont montré l’influence du marketing sur l’alimentation des enfants, le tabac et l’alcool. Malgré la loi Evin, l’industrie de l’alcool recourt à des stratégies hors-médias, comme le placement de produits dans les films. Cela soulève la question de l’impact de ces pratiques sur les populations vulnérables, renforçant le besoin de recherches en marketing social critique pour appuyer de nouvelles régulations.
BREHONNET Rémi - Excelia Business School |
Cette vidéo présente l’ouvrage Stratégies et business models à l’ère digitale. Ce livre explore comment les technologies numériques ont transformé les secteurs économiques, nécessitant un renouvellement du management stratégique. Écrit avec Romain Gandia, il propose des concepts pour penser l'action stratégique à l'ère digitale, en intégrant des logiques de business models, plateformes, ouverture et architectures multifaces. Basé sur 10 ans de recherche et des études de cas, l'ouvrage détaille l'évolution des business models et leur importance. Il présente des stratégies génériques clés comme la création, l'orchestration, l'écosystème et l'expansion, et propose une méthode pour concevoir des business models numériques. Il appelle à une stratégie “pleine conscience” pour relever les défis environnementaux et sociétaux de manière responsable et durable.
PARMENTIER Guy - IAE Grenoble |
This study explores the influence of legal uncertainties on the process of innovating human resources (HR) practices in developing countries. Through a case study focused on introducing remote work within Kazakhstan’s Technical Gas Industry during a healthcare crisis, we examine the multifaceted challenges and opportunities that emerge when navigating a complex legal landscape. Our findings reveal that legal uncertainties, stemming from inadequacies in legislation and the tightness of norms, significantly impede the ability to adapt and modernize HR practices during crises. Furthermore, the criticality of the company’s position within the industry, combined with a low degree of legal enforcement, underscores the concept of ‘responsibilization’ among HR professionals. This phenomenon compels HR practitioners to assume greater responsibility and make strategic decisions that occasionally push the boundaries of existing laws and regulations. In this context, we propose a novel conceptualization of responsibilization, distinct from empowerment, as it involves embracing negative legal consequences associated with proactive decision-making during crises. This study contributes significantly to our understanding of how legal uncertainties influence the process of HR innovation in developing countries, highlighting the intricate interplay between regulatory frameworks, crisis management, and organizational transformation.
NAVAZHYLAVA Kseniya - EMLV |
Dans un contexte FANI (tout à la fois friable/fragile/fluide, anxiogène, non-linéaire et incompréhensible), les entreprises sont confrontées à une « complexité hyperbolique » et à une « instabilité paroxystique ». Elles sont harassées par des injonctions paradoxales et soumises à des pressions plurielles. Aussi sont-elles le théâtre de métamorphoses profondes. Pour y faire face, le Rapport « Les métamorphoses du management à l’heure des transitions » préconise trois actes stratégiques : - tout d’abord, l’adoption d’une pensée systémique, assise sur une pratique de l’audit 360 (à la fois propédeutique au travail prospectif de l’entreprise et corollaire de son pilotage opérationnel – auditer pour se projeter, piloter en auditant) et sur l’usage des outils d’intelligence économique et stratégique, - ensuite, la contextualisation des modèles et des outils de gestion, afin de rendre compte du caractère situationnel de l’action au sein des systèmes organisés, - in fine, un effort de régulation sociale (plaidant en faveur d’une refonte du modèle régulatoire en entreprise, la mise en place d’une gouvernance responsable, participative et élargie, faisant levier sur un système raisonné d’écoute des parties prenantes afin d’accoucher de consensus signifiants et praticables).
BRUNA Maria Giuseppina - IPAG Business School |

S'abonner aux vidéos FNEGE MEDIAS