Gouvernance
Gouvernance
Quotas de genre au sein des conseils d’administration : les femmes peuvent-elles réellement améliorer la performance de l’entreprise
Loading
/

56 écoutes

Partager

Quotas de genre au sein des conseils d’administration : les femmes peuvent-elles réellement améliorer la performance de l’entreprise

L’objectif de notre article est d’étudier l’impact des quotas de genre sur la performance des entreprises. Nous considérons pour cela les lois imposant un quota de genre dans certains pays européens comme une expérience quasi naturelle. Les résultats de notre analyse empirique mettent en évidence que les quotas de genre réduisent le coût des fonds propres à court terme des entreprises, mais diminuent leur Tobin’s Q à long terme, tout en ayant un impact neutre sur leur rentabilité à court terme et à plus long terme. Notre analyse soutient également l’argument selon lequel les responsables politiques peuvent recourir à un dispositif de quotas pour favoriser la parité au sein des conseils d’administration sans générer d’effets négatifs sur la performance à court terme des entreprises.

Mots clés

Médias de la même institution

L’intelligence artificielle (IA) suscite des attentes inédites pour relever des défis majeurs d’intérêt général. Pourtant, malgré le progrès fulgurant des techniques d’IA, son adoption se heurte à l’incertitude sur ses effets et aux tensions qu’elle génère. Cette thèse explore les enjeux de l’IA d’intérêt général (IAIG) et de la dynamique complexe de son adoption, à travers deux études de cas en profondeur dont celle d’un modèle prédictif de la perte d’autonomie dans le logement social, analysé en immersion pendant six mois. Elle éclaire les mécanismes d’influence sociale, internes et externes, et les forces inertielles qui façonnent son adoption, ainsi que le rôle du management dans l’évolution des routines impactées par l’IA. Enfin, la proposition du concept intégrateur de l’efficience responsable de l’IAIG permet de formuler des recommandations pour accompagner cette dynamique complexe.
DUARTE Magalie - Burgundy School of Business |
Le "Grand Oral AEF info x Fnege", le podcast des dirigeants de l’enseignement supérieur de gestion, reçoit dans son 14e numéro le directeur général de BSB (Burgundy school of business), Stephan Bourcieu, l’un des dirigeants d’écoles de management les plus pérennes à son poste. Depuis bientôt 20 ans, Stephan Bourcieu fait la démonstration qu’une école de milieu de tableau, ancrée sur son territoire bourguignon, peut rester attractive, conquérir des marchés internationaux, et se projeter vers un campus flambant neuf à Lyon. Bernard Ramanantsoa, doyen émérite d’HEC, coanime cet épisode.
RAMANANTSOA Bernard - FNEGE |
PIOVEZAN Sarah - FNEGE |
BOURCIEU Stephan - Burgundy School of Business |
Le modèle de distance CAGE vise à aider les entreprises dans leur expansion internationale en prenant en compte quatre dimensions clés : la distance culturelle (C), la distance administrative (A), la distance géographique (G) et la distance économique (E). Ces dimensions permettent de comprendre et mesurer les similitudes et différences entre deux marchés ou pays, influençant ainsi les décisions stratégiques des organisations. Plus les distances sont importantes, plus la démarche d'internationalisation est complexe et risquée. Chaque secteur d'activité réagit différemment aux distances, avec des impacts spécifiques, par exemple l'industrie agro-alimentaire à la distance culturelle et l'industrie pharmaceutique à la distance administrative. Les entreprises doivent donc tenir compte de ces distances pour réussir dans leurs marchés internationaux.
DITTER Jean-Guillaume - Burgundy School of Business |
Nous étudions si la représentation des détenteurs d'obligations au sein des conseils d'administration peut être un mécanisme de discipline de marché efficace pour réduire le risque bancaire, en utilisant un ensemble de données unique combinant des informations sur les détenteurs d'obligations et les conseils d'administration des banques européennes cotées.
TRAN Phan Huy Hieu - Burgundy School of Business |

Médias de la même thématique

Les conséquences économiques et financières du changement climatique sont de plus en plus importantes. Les variations de l’indice environnemental, social et de gouvernance (ESG) ont-elles un impact sur les marchés financiers, et lequel ? En quoi l’IA peut-elle améliorer la lecture et l’anticipation de ces impacts ?
PILLOT Julien - OMNES Education |
AWIJEN Haithem - OMNES Education |
BEN JABEUR Sami - FNEGE |
La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est désormais incontournable pour les organisations, mais les crises économiques récentes fragilisent leur engagement. Le cadre normatif seul ne suffit pas à mobiliser les entreprises autour des piliers de la gouvernance, de la justice sociale et de l’environnement. Trois typologies émergent : les entreprises dont la RSE est au cœur du projet (ex : Biscornu, intégrant l’insertion professionnelle des personnes handicapées), celles qui alignent leur stratégie RSE avec leurs objectifs économiques (ex : Patagonia, Hermès) et enfin, celles pour qui la RSE reste opportuniste, exposées aux accusations de green washing. Pour être un levier de performance durable, la RSE doit s’inscrire structurellement dans la stratégie d’entreprise, créant ainsi une valeur partagée entre performance économique et impact sociétal.
JOURDAN Philippe - IAE Paris-Est |
Le risque de change est le danger financier lié aux variations des taux entre devises, affectant entreprises, investisseurs et particuliers dans leurs transactions internationales. Il peut impacter les revenus, les investissements ou les remboursements de prêts selon l'évolution des monnaies. On distingue le risque de transaction, de conversion et économique. Sa gestion repose sur des mécanismes internes (facturation, netting) ou externes (contrats à terme, options), avec un équilibre à trouver entre coût et protection.
AJILI BEN YOUSSEF Wissem - EM Normandie |
L’intelligence artificielle est omniprésente en entreprise, mais son usage reste souvent mal structuré. Notre recherche propose une méthodologie en quatre étapes pour cartographier les usages de l’IA et en évaluer les risques. Nous avons identifié trois catégories de risques : managériaux, organisationnels et juridiques. Nos résultats montrent que l’IA est souvent déployée sans vision globale, que les risques sont sous-évalués et qu’une gouvernance adaptée est essentielle. Nous recommandons aux entreprises de cartographier leurs usages, de réaliser des audits réguliers, de mettre en place un cadre de gouvernance clair et de former leurs équipes. L’objectif est de faire de l’IA un levier de transformation maîtrisé plutôt qu’une source de risques mal anticipés.
SCHOCH Patrice - EDC Business School |

Découvrez nos podcasts