Systèmes d’information
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Qu'est-ce que l'e-gouvernement ?
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Qu’est-ce que l’e-gouvernement ?

Jusqu’à l’émergence du réseau internet à la fin des années 90, l’impact spécifiques des technologies de l’information sur les institutions publiques avait été peu étudié dans le domaine des systèmes d’information de management. Le concept d’e-gouvernement émerge en même temps que l’e-commerce et correspond à l’exploitation des technologies numériques pour améliorer le fonctionnement de l’état dans une logique de réforme et d’optimisation, ainsi que l’ouverture d’un nouveau champ démocratique d’échange et de participation citoyenne. Il soulève des questionnements et de problématiques spécifiques dans une perspective multidisciplinaire où les technologies du numériques, le management, le droit et les sciences politiques se croisent.

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Les transformations qui traversent le monde du travail sont multiples : numériques, écologiques, économiques, sanitaires ou encore géopolitique. Quel rapport entretiennent en 2023 les salariés français à leur travail et à ces transformations ? C’est à cette question que se sont intéressés le «HRM Transformations Lab» et la chaire « Inventivités Digitales » d’Institut Mines-Télécom Business School. Ils ont conduit une étude composée de 74 questions sur un échantillon d’un peu plus de 1 000 salariés français. Cette étude montre : 1. Des salariés positifs, quand ils ne sont pas très positifs, quand ils s’expriment sur leur travail, 2. Des salariés inquiets, pour ne pas dire très inquiets, quant aux transformations en cours, à l’exception de la transformation digitale prise dans son ensemble. Auteurs : Emmanuel Baudoin, Flavien Bazenet, Olivier Ségard.
BAUDOIN Emmanuel - IMT Business School |
BAZENET Flavien - IMT Business School |
SEGARD Olivier - IMT Business School |
Un peu plus de 9 salariés sur 10, 91,5% précisément, indiquent avoir recours au numérique pour réaliser la totalité ou une partie de leurs tâches au travail. S’il fallait encore s’en convaincre, le numérique est incontournable dans le quotidien des salariés. Mais quel rapport ont ces derniers à cette transformation numérique, comprise dans sa globalité ? Le HRM Transformations Lab d’Institut Mines-Télécom Business School, avec le soutien de la chaire « Inventivités digitales », du CFA EVE, du groupe OpenSourcing et de l’ANDRH Essonne a conduit trois études sur un échantillon représentatif d’un peu plus de 1 000 salariés français, en 2016, 2018 et 2023. Ces études montrent : 1. Un rapport global des salariés au numérique positif, 2. Le développement de pratiques numériques autonomes par l’existence de figure comme le salarié Self-RH et le salarié agile.
BAUDOIN Emmanuel - IMT Business School |
La vidéo aborde la gestion des données personnelles dans le cadre de l'ouvrage collectif "Le droit à la vie privée : l'urgence de l'hygiène numérique", réalisé sous la direction de Christine Petr et Olivier Segard, et paru le 29 août 2024 aux Presses Universitaires de Rennes. Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) est un outil crucial pour la protection des utilisateurs, bien que sa mise en œuvre pose encore des défis pour de nombreuses entreprises. Les utilisateurs doivent prendre conscience des répercussions du partage de leurs données en ligne. Un moyen de protection des données personnelles est l'adoption d'une bonne hygiène numérique, où l'implication des utilisateurs et des entreprises est essentielle pour créer un environnement transparent et sécurisé.
PETR Christine - FNEGE |
SEGARD Olivier - IMT Business School |
TEAMS, Excel, PowerPoint, Whatsapp, Outlook, ChatGPT sont quelques exemples d'outils numériques constituant le quotidien de travail de nombre de salariés et agents, particulièrement du tertiaire. La sur-numérisation correspond à ce phénomène d'expansion du nombre d'outils numériques dans le travail quotidien des salariés et agents. Cette expansion se retrouve à la fois dans le nombre d'outils numériques utilisés de manière formelle mais également informelle dans les organisations. Cette expansion à la fois verticale et horizontale en termes de groupes de tâches effectués par les salariés et agents. Cette notion est aussi affaire de perception comme le montre le travail doctoral en cours de Séverine Halopeau.
BAUDOIN Emmanuel - IMT Business School |
HALOPEAU Séverine - FNEGE |
TCHEMENIAN Géraldine - FNEGE |
GOSSART Cédric - IMT Business School |
VANDANGEON-DUREMENEZ Isabelle - FNEGE |

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Les Intelligences Artificielles Génératives (IAG) sont omniprésentes depuis 2023, influençant divers secteurs, y compris l'enseignement en management. L’étude de la Fnege (juillet 2024) révèle leur intégration dans le quotidien des enseignants et des étudiants, qui demande une réflexion urgente sur les pratiques dans l’enseignement supérieur de gestion. Quatre jalons clés sont proposés : informer et sensibiliser les parties prenantes aux avantages et dangers des IAG, établir une charte éthique d'utilisation, repenser les objectifs pédagogiques, et enfin, expérimenter avec soin en évaluant tous les impacts de ces outils pour nos établissements.
QUINIO Bernard - FNEGE |
L'IA frugale est une approche visant à développer des solutions d'intelligence artificielle tout en minimisant l'utilisation des ressources. Selon une étude de l'Agence Internationale de l'Énergie (IEA), la consommation électrique des centres de données pourrait dépasser 1 000 térawattheures d'ici 2026, doublant ainsi leur consommation actuelle. Les modèles d'IA, comme ChatGPT, consomment beaucoup d'énergie, avec une requête pouvant utiliser jusqu'à dix fois plus d'électricité qu'une recherche Google classique. Pour contrer cela, l'IA frugale propose des solutions telles que l'edge computing, qui décentralise le traitement des données, et le transfer learning, qui réutilise des modèles existants pour réduire la consommation énergétique. De plus, l'A frugale intègre une réflexion éthique, en évaluant la nécessité et l'impact des usages de l'A, afin de favoriser des technologies durables et responsables. Adopter une IA frugale est essentiel pour rendre l'intelligence artificielle plus écologique, accessible et éthique, tout en répondant aux défis énergétiques posés par l'expansion des centres de données.
GLAVAS Dejan - ESSCA |
Le baromètre de l'A analyse l'intégration de l'intelligence artificielle dans les entreprises françaises et britanniques et son impact sur la durabilité. Basé sur les réponses de plus de 400 responsables informatiques, il révèle que, malgré les avantages perçus en termes de productivité et de réduction des coûts, des obstacles persistent tels que des contraintes financières et un manque de personnel qualifié. Les entreprises sous-estiment souvent les défis liés aux biais des systèmes d'lA et à la nécessité d'un contrôle humain. Les entreprises britanniques, adoptant une approche "test and learn", semblent plus avancées. Un besoin accru de compétences en lA, en gouvernance des données et en gestion des risques éthiques est identifié. Les entreprises reconnaissent l'importance de l'IA pour l'avenir, mais doivent intégrer pleinement les considérations éthiques et durables dans leurs stratégies.
GLAVAS Dejan - ESSCA |
The sociomaterial lens within IS research holds that agency should not be considered as a property solely of humans, or of technology, but instead arises from an emergent interaction between the two. This, emergent, account of agency deepens our understanding of unfolding IS practice, but its largely cognitive orientation remains naïve towards affectively-sensed motivations that also form part of this interaction. By implication, a sociomaterial perspective lacking an affective dimension offers an incomplete conceptualisation of information systems. In response, an affectively-informed negative ontology encourages IS researchers to extend their focus beyond the visible, to encompass how actors’ receptiveness towards material objects (discourses, technologies) is shaped by deep, affectively-derived motivations of which they are not focally aware, but which nonetheless acquire agency in contributing to a sociomaterial outcome. A central argument, and illustrative empirical vignette, demonstrate how the concepts of sociomateriality, affect, and negative ontology combine to offer researchers an enhanced understanding of relational agency. A discussion follows, exploring some initial ontological, epistemological and methodological implications of an affectively-informed negative ontology for IS research.
PIGNOT Edouard - EMLV |

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