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Qu’est-ce que l’Autorité ?
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Qu’est-ce que l’Autorité ?

L’autorité, définie comme le pouvoir légitime et accepté, a trois sources distinctes, selon Max Weber. Tout d’abord, l’autorité charismatique émane de leaders exceptionnels inspirants, comme un fondateur charismatique dirigeant une start-up. Ensuite, l’autorité traditionnelle repose sur des normes transmises de génération en génération, illustrée par une entreprise manufacturière avec une culture façonnée par des pratiques anciennes. Enfin, l’autorité rationnelle-légale, fondement des organisations modernes, s’appuie sur des règles formelles, avec un exemple concret d’un employé obéissant à son supérieur hiérarchique en vertu de la position de ce dernier. Ces sources d’autorité peuvent se chevaucher et un manager aura tout intérêt à faire appel à ces différentes sources pour assoir son autorité.

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Le rapport FNEGE analyse l’impact des IA génératives dans l’enseignement supérieur en management. L’essor rapide d’outils comme ChatGPT et GPT-4 transforme l’apprentissage et le travail des étudiants, qui les adoptent en masse. Cette évolution pose des défis aux enseignants et institutions pour une intégration optimale. Il faut former à un usage responsable, tout en préservant esprit critique et rigueur scientifique. Le rapport propose un état des lieux et des pistes d’action face à ces enjeux.
GOUDEY Alain - NEOMA Business School |
Professionals tend to strongly resist breaking from their professions’ core cultural tenets and it is unclear how some may voluntarily break from deeply ingrained views. Through our study of French anesthesiologists who practice hypnosis, we aim to better understand this little-explored phenomenon. Adopting hypnosis, a technique that many anesthesiologists consider subjective, contradicted a core tenet of their profession: the need to only use techniques validated by rigorous scientific-based research. Drawing on interviews and observations, we analyze how these anesthesiologists were able to change their views and reinvent their work. We find that turning inward to oneself (focusing on their own direct experiences of clients) and turning outward to clients (relying on relations with clients) played critical roles in anesthesiologists’ ability to shift their views and adopt hypnosis. Through this process, these anesthesiologists embarked on a voluntary internal transformation, or reboot, whereby they profoundly reassessed their work, onboarded people in adjacent professions to accept their own reinvention, and countered isolation from their peers.
BOURMAULT Nishani - NEOMA Business School |
La neutralité carbone désigne un équilibre parfait entre les émissions de CO2 et leur retrait de l'atmosphère, souvent appelé « zéro émissions nettes » (ZEN). Bien que le concept semble simple, il est important de noter qu'il concerne principalement le CO2 mais peut s'étendre à tous les gaz à effet de serre dans une définition plus large, connue sous le nom de « neutralité climatique ». La neutralité carbone peut être mesurée sur différents périmètres, comme une ville, un pays ou une organisation, et peut inclure des émissions directes et indirectes. Il est crucial de différencier la neutralité carbone de la compensation carbone, qui implique de financer des projets pour compenser les émissions. Cependant, la compensation peut détourner l’attention des réductions réelles et est parfois critiquée pour des pratiques de greenwashing. Pour être efficace, la neutralité carbone nécessite des actions substantielles et des transformations structurelles plutôt que de simples compensations financières.
LE Patrick - NEOMA Business School |
Our study explores historical paradoxes in the coffee industry, focusing on the persistent tension between pragmatism and idealism. Paradoxes are defined as persistent conflicts between opposing yet complementary forces. For example, organizations must balance stability with the need for change. We analyzed the coffee industry in the United States over a century, from the 1910s to the 2020s, using archives from Harvard Business School's Baker Library and other specialized sources. Our research highlights the paradox between pragmatic concerns (such as coffee supply during wartime) and ideological values (like sustainability concerns in the early 2000s). This tension, influenced by historical contexts, is ever-present. For managers, it is crucial to adapt strategies to cultural trends while balancing practical and idealistic goals. Understanding this dynamic helps navigate the complex landscape of the coffee industry, and this lesson is applicable to other sectors as well.
LE Patrick - NEOMA Business School |

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La problématique contemporaine du contrôle interne est celle de la qualité de son management. Certaines organisations souffrent d’un sous contrôle interne, qui ne permet pas de maîtriser les risques. D’autres, notamment dans le secteur public, d’un sur contrôle interne, dont la bureaucratie, l’excès de procédures, ou de leur utilisation déviante sont alors les symptômes. Ces défauts de management entraînant des coûts cachés gigantesques pouvant menacer la survie-développement de l’organisation. Quelles sont alors les clés d’un bon management du système de contrôle interne ? Il y en a deux essentielles : - la qualité de l’identification des risques via une cartographie des risques pertinentes et stimulantes, pour laquelle l’IA et les coûts-performances peuvent aider ; - la qualité de l’intégration des normes au sens large – celles imposées (comme les lois) ou celles créées (comme les procédures) pour maîtriser les risques – par le potentiel humain en charge de les faire vivre, et qui renvoie fondamentalement à l’humain et son comportement.
CAPPELLETTI Laurent - LIRSA-CNAM |
Dans un contexte FANI (tout à la fois friable/fragile/fluide, anxiogène, non-linéaire et incompréhensible), les entreprises sont confrontées à une « complexité hyperbolique » et à une « instabilité paroxystique ». Elles sont harassées par des injonctions paradoxales et soumises à des pressions plurielles. Aussi sont-elles le théâtre de métamorphoses profondes. Pour y faire face, le Rapport « Les métamorphoses du management à l’heure des transitions » préconise trois actes stratégiques : - tout d’abord, l’adoption d’une pensée systémique, assise sur une pratique de l’audit 360 (à la fois propédeutique au travail prospectif de l’entreprise et corollaire de son pilotage opérationnel – auditer pour se projeter, piloter en auditant) et sur l’usage des outils d’intelligence économique et stratégique, - ensuite, la contextualisation des modèles et des outils de gestion, afin de rendre compte du caractère situationnel de l’action au sein des systèmes organisés, - in fine, un effort de régulation sociale (plaidant en faveur d’une refonte du modèle régulatoire en entreprise, la mise en place d’une gouvernance responsable, participative et élargie, faisant levier sur un système raisonné d’écoute des parties prenantes afin d’accoucher de consensus signifiants et praticables).
BRUNA Maria Giuseppina - IPAG Business School |
En ces temps troublés où s'amoncellent des crises plurielles – de nature économique, sociale, sanitaire, écologique/climatique, institutionnelle ou géopolitique-, les entreprises sont appelées à prendre part active aux transitions socio-économiques et socio-environnementales. Le Rapport « Les métamorphoses du management à l’heure des transitions » se propose d’éclairer les clés d'un « management performant » en reliant deux paradigmes fondamentaux qu’il place en interaction réciproque : - Le premier volet, de nature socio-stratégique, propose un aperçu des transformations sociétales à l’œuvre et rend compte des répercussions qu’elles peuvent produire en entreprise. Il met en relief les conditions et les mécanismes d’alignement des organisations, à l’heure où sévissent des crises systémiques multiples et enchevêtrées. Il explore, en miroir, les réponses apportées à ces bouleversements en matière de gouvernance et de pilotage stratégique, de modalités de prise de décision, d’organisation du travail, de management d'équipe et d’interaction avec les parties prenantes. - Le second paradigme, plus opérationnel, interroge le rôle du management intermédiaire, et plus précisément, du management en proximité, dans la confrontation opérationnelle à ces macro-transformations, qui suscitent à la fois effroi et fascination. Il questionne la contribution du management opérationnel au renouveau du pacte social au travail.
BRUNA Maria Giuseppina - IPAG Business School |
Comme les individus, les organisations développent aussi des capacités créatives en soutenant la créativité de leurs collaborateurs. Une étude a modélisé ce type de capacité organisationnelle, englobant les activités et comportements collectifs qui favorisent la génération, l'évaluation et le développement des idées. Les chercheurs ont identifié cinq dimensions clés : l'ouverture, l'équipement, l'agilité, la socialisation et la gestion des idées, avec un poids particulier sur l'équipement et la gestion des idées. Une enquête internationale a validé une échelle de mesure en 16 questions pour prédire la capacité d'une organisation à développer des produits et services créatifs. Cette échelle aide les managers à identifier leurs forces et faiblesses en matière de capacités créatives, soulignant l'importance des routines et dispositifs pour stimuler la créativité dans les organisations.
PARMENTIER Guy - IAE Grenoble |

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