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Qu’est-ce que l’Autorité ?
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Qu’est-ce que l’Autorité ?

L’autorité, définie comme le pouvoir légitime et accepté, a trois sources distinctes, selon Max Weber. Tout d’abord, l’autorité charismatique émane de leaders exceptionnels inspirants, comme un fondateur charismatique dirigeant une start-up. Ensuite, l’autorité traditionnelle repose sur des normes transmises de génération en génération, illustrée par une entreprise manufacturière avec une culture façonnée par des pratiques anciennes. Enfin, l’autorité rationnelle-légale, fondement des organisations modernes, s’appuie sur des règles formelles, avec un exemple concret d’un employé obéissant à son supérieur hiérarchique en vertu de la position de ce dernier. Ces sources d’autorité peuvent se chevaucher et un manager aura tout intérêt à faire appel à ces différentes sources pour assoir son autorité.

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Nous construisons tous des identités en fonction des situations. Notre étude examine la construction d’identité en contexte liminal, en prenant le cas des journalistes de la presse quotidienne sur Twitter. Elle montre que les journalistes jouent avec leurs identités, en créant une personnalité à l’intersection de leur identités professionnelle et personnelle. Ainsi, la construction d’identité en contexte liminal peut-être plaisante dès lors qu’elle est volontaire et conduite de façon autonome.
LE Patrick - NEOMA Business School |
La vidéo présente le parcours de la Professeure Elisabeth TISSIER DESBORDES, Professeur émérite, ESCP Europe. Interview réalisée par Delphine MANCEAU.
TISSIER DESBORDES Elisabeth - ESCP Business School |
MANCEAU Delphine - NEOMA Business School |
Les Objectifs de Développement Durable édictés par les Nations-Unies en 2015 dans le cadre de l’Agenda 2030 représentent une feuille de route pour les populations, la planète, la prospérité et la paix. Ils s’inscrivent dans une vision de transformations du monde pour assurer sa transition vers un développement durable en éradiquant la pauvreté. Mais à mi-parcours, en septembre 2023, les Nations-Unies révèlent le retard pris : 15% seulement de ces ODD sont atteints, il manque entre 5 400 et 6 400 milliards de dollars pour satisfaire l’Agenda 2030. Dès lors, la sphère financière doit orienter et tracer l’épargne vers ces ODD grâce aux instruments qui existent (ISR, impact investing…) mais à cette fin, la volonté politique est indispensable pour (re)mettre la finance de la société et de la planète.
KARYOTIS Catherine - NEOMA Business School |
La politique monétaire, menée par la banque centrale, a pour objet de fournir des liquidités au système bancaire nécessaires à la croissance de la zone monétaire avec l’objectif principal de stabilité des prix. La banque centrale oriente alors l’économie en mouvementant ses taux directeurs (à la hausse pour juguler l’inflation ou à la baisse pour relancer l’économie).
KARYOTIS Catherine - NEOMA Business School |

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Le concept de performativité explore comment les idées, les théories et les pratiques influencent la construction sociale. Il se réfère à la capacité d’une théorie ou d’une idée à remodeler la société conformément à ses prédictions, en mettant l’accent sur les dispositifs matériels à travers lesquels elles se matérialisent. Initialement développé par le philosophe du langage John Austin, il a été étendu à d’autres domaines comme la sociologie et la gestion. En sociologie économique, par exemple, les travaux de Michel Callon ont montré comment la théorie économique participe à la construction de l’économie réelle à travers l’utilisation d’outils et de méthodes dans des agencements sociotechniques. En gestion, les chercheurs s’intéressent également à la performativité des discours et des outils, cherchant à comprendre comment ils sont mobilisés pour transformer les organisations.
NTSONDE Joel - ISTEC Business School |
Pitch pour le Prix FNEGE de la Meilleure Thèse en Management 2024 (thèse en 180 secondes) – Prix de thèse AIM Robert Reix Alors que les organisations s’engagent de plus en plus dans des processus de transformation numérique pour suivre les évolutions technologiques du marché, le phénomène d’accumulation de la dette technique devient une menace pour l’agilité des systèmes d’information. En effet, le rythme de production rapide combiné aux changements rapides dans le secteur du numérique, peut favoriser une accumulation de la dette technique et conditionner ainsi la transformation numérique. L’objectif de ce travail doctoral serait d’avoir une vision holistique sur le phénomène de la dette technique. Premièrement, en analysant l’impact des contextes de développement Agile et DevOps sur la génération de la dette technique. Deuxièmement, en montrant qu’il existe des interactions dynamiques complexes entre la dette technique et les options numériques qui sont fondamentales pour l’évolution de tout processus de transformation numérique. Enfin, ce travail fait la lumière sur la façon dont la dynamique connue de la rigidité de base d’une organisation peut changer en raison des décisions liées à la dette technique, et comment cela façonne la voie de l’évolution du système.
KANITA Nada - FNEGE |
Cet article explore les défis rencontrés par les acteurs socio-économiques dans la mise en pratique de l’économie circulaire, un modèle prometteur qui vise à concilier création de valeur économique et préservation de l’environnement. En se concentrant sur le secteur de la construction au niveau territorial, l’article propose une réflexion sur la transition vers l’économie circulaire, en tenant compte des imaginaires, des pratiques organisationnelles et des dispositifs mobilisés par les acteurs publics et privés. Il présente un modèle d’ingénierie politique articulé autour de quatre axes : la conception de nouveaux imaginaires, le développement d’innovations circulaires, la mise en place de méthodes pour guider l’action collective, et la structuration d’écosystèmes favorisant l’émergence de nouvelles pratiques. Ce modèle vise à stimuler l’innovation et à accompagner la transition des territoires vers l’économie circulaire en mobilisant les acteurs socio-économiques.
NTSONDE Joel - ISTEC Business School |
Entreprise libérée, démocratie au travail, management participatif, ... Le dilemme autonomie-contrôle continue aujourd’hui d’obnubiler chercheur·e·s comme praticien·ne·s. Ma thèse tente d’ouvrir une « troisième voie » pour gérer ce « vieux couple » en théorie des organisations, qui ne chercherait ni à l’évacuer « simplement » (contrairement aux initiatives centrées sur le design organisationnel, comme l’holacratie, pouvant aller jusqu’à préconiser l’abolition de la ligne managériale) ni à le « diaboliser » (en écho à une littérature critique foisonnante qui pointe du doigt le risque de manipulation derrière le recours à des leviers d’identification pour « libérer » les salarié·e·s) mais bien à le (ré)concilier. En croisant les champs de la philosophie et de la gestion, elle propose un modèle empirico-normatif de l’autonomie au travail, par l’articulation de deux niveaux d’analyse : le plancher moral à respecter en matière de justice relationnelle (les garde-fous institutionnels de l’autonomie) et les fins bonnes au-delà de la justice relationnelle (l’horizon d’une organisation auto-déterminante ou SDO pour self-determining organisation en anglais). Elle débouche sur une lecture plus collective de l’autonomie, autour du triptyque suivant : l’autonomie pour les autres, par les autres, avec les autres.
DUBEY Anne-Sophie - |

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