Développement Durable et RSE
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Moins mais mieux : quand les entreprises accompagnent la transition vers une consommation sobre
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Moins mais mieux : quand les entreprises accompagnent la transition vers une consommation sobre

Dans le champ de la consommation, la sobriété se définit comme « un changement volontaire vers un style de vie qui a moins d’impact environnemental . Aussi désirable soit-elle sur le long terme, elle peut provoquer à court terme une contraction des ventes et une baisse de revenu des entreprises. Aussi, est-il concevable qu’une entreprise porte dans la durée un discours visant à encourager la sobriété des consommateurs ? Si la plupart des entreprises communiquent activement sur leurs actions RSE, peu franchissent ce cap. S’appuyant sur des modes de gouvernance protégeant leur indépendance, elles sont fondées par des militants qui utilisent leur entreprise pour porter un discours alternatif sur la déconsommation.

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L’Observatoire FNEGE de la recherche en sciences de gestion et du management fournit un ensemble d’informations qui permettent à chacun de prendre pleinement conscience de l’ampleur tant quantitative que qualitative des activités de recherche menées en France, et de leurs contributions importantes tant pour la communauté académique des chercheurs et des enseignants-chercheurs, les étudiants et les doctorants, que pour les managers agissant dans les organisations du tissu économique et social et l’ensemble de la société plus généralement. Cette vidéo porte sur l’impact académique et pédagogique de la recherche française en sciences de gestion et du management, l’impact sur les praticiens, les territoires et la société faisant l’objet d’une autre vidéo.
HERRMANN Jean-Luc - FNEGE |
La taxonomie des compétences cognitives du World Economic Forum (WEF) s’inscrit dans le cadre de son initiative « Révolution des qualifications à l’horizon 2030 ». Ce projet souligne l’importance croissante des compétences cognitives pour les entreprises et distingue plusieurs grandes catégories : compétences, connaissances, aptitudes et attitudes. Les compétences cognitives se répartissent en trois catégories principales : créativité et résolution de problèmes (pensée analytique, systémique, créative), mathématiques et pensée statistique (calcul, estimation, modélisation), et communication orale et écrite (lecture, rédaction, langues étrangères). Ces compétences sont intégrées dans les formations doctorales et DBA grâce à une pédagogie par l’action visant à améliorer la prise de décision.
THION Stéphane - TBS Education |
Dans un monde complexe et incertain, les décisions sont souvent biaisées par un excès de confiance, des erreurs de jugement et une mémoire influencée par la désirabilité des résultats, selon John Sterman. Inspirée des travaux de Forrester, la pensée systémique permet de comprendre comment les éléments interagissent au sein d’un système global, plutôt que de les traiter isolément. Elle aide à éviter les effets secondaires imprévus et à trouver des solutions durables. De plus en plus prisée par les entreprises, elle est enseignée dans certains doctorats et DBA pour préparer les décideurs à mieux appréhender cette complexité.
THION Stéphane - TBS Education |
Le monde évolue rapidement avec l’explosion des connaissances, de la technologie comme l’IA, et la désinformation. La prise de décision devient complexe, exacerbée par des biais cognitifs identifiés par Tversky, Kahneman, et Hogarth. La pensée analytique, qui décompose les concepts complexes en principes fondamentaux, est essentielle. Selon le World Economic Forum, c’est la compétence la plus demandée par les grandes entreprises. Elle inclut la pensée critique, qui analyse, interprète et évalue des faits. Les formations doctorales et DBA sont les meilleures pour l’acquérir et la mettre en pratique.
THION Stéphane - TBS Education |

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Cette vidéo définit l’évaluation de l’impact social et insiste sur son actualité. Elle met ensuite en avant les difficultés de sa mise en place dans les organisations et plus globalement, les enjeux plus macro qu’elle recouvre.
BERNIER-KHEDACHE Salomon - IAE Paris-Est |
Dans un contexte économique sans précédent marqué par une pandémie mondiale, l’entrelacement complexe du discours sur le greenwashing à l’ère des fake news s'est intégré au tissu de la durabilité d’entreprise, remodelant les perceptions des managers et mettant à l’épreuve leur attitude face aux décisions durables. À travers une étude qualitative en deux phases, cette recherche examine l’impact du discours sur le greenwashing sur les perceptions et attitudes des managers vis-à-vis de la durabilité en France après la pandémie. Les résultats révèlent une déconnexion entre le discours externe sur le greenwashing et l’état d’esprit des managers, ces derniers associant souvent les accusations de greenwashing aux « fake news ». De plus, l’étude montre que la pandémie a déplacé l’attention vers les préoccupations financières, reléguant la durabilité au second plan dans la prise de décision stratégique et modifiant ainsi le paysage de la responsabilité d’entreprise. En allant au-delà du cadre habituel centré sur les consommateurs et les clients, cette étude vise à combler un vide critique dans la recherche sur le greenwashing en examinant son impact sur différents acteurs. À travers cette analyse, nous cherchons à contribuer aux recherches sur le discours du greenwashing en offrant une compréhension plus approfondie des complexités et des nuances entourant les perceptions managériales de ce discours et des initiatives de durabilité dans une époque marquée par des défis sans précédent.
KADDOURI Ouiam - EMLV |
Le marketing social, défini par Kotler et Zaltman (1971), vise à influencer les comportements pour le bien de la société, notamment en matière de santé publique et d’environnement. Une approche critique, appelée marketing social critique, a émergé pour analyser l’impact du marketing sur la société et influencer les politiques publiques. Gordon (2011) en a précisé les contours et domaines d’application. Ce champ s’est développé en France grâce à l’Institut de Marketing Social, partenaire d’organisations internationales. Des études ont montré l’influence du marketing sur l’alimentation des enfants, le tabac et l’alcool. Malgré la loi Evin, l’industrie de l’alcool recourt à des stratégies hors-médias, comme le placement de produits dans les films. Cela soulève la question de l’impact de ces pratiques sur les populations vulnérables, renforçant le besoin de recherches en marketing social critique pour appuyer de nouvelles régulations.
BREHONNET Rémi - Excelia Business School |
Dans un contexte FANI (tout à la fois friable/fragile/fluide, anxiogène, non-linéaire et incompréhensible), les entreprises sont confrontées à une « complexité hyperbolique » et à une « instabilité paroxystique ». Elles sont harassées par des injonctions paradoxales et soumises à des pressions plurielles. Aussi sont-elles le théâtre de métamorphoses profondes. Pour y faire face, le Rapport « Les métamorphoses du management à l’heure des transitions » préconise trois actes stratégiques : - tout d’abord, l’adoption d’une pensée systémique, assise sur une pratique de l’audit 360 (à la fois propédeutique au travail prospectif de l’entreprise et corollaire de son pilotage opérationnel – auditer pour se projeter, piloter en auditant) et sur l’usage des outils d’intelligence économique et stratégique, - ensuite, la contextualisation des modèles et des outils de gestion, afin de rendre compte du caractère situationnel de l’action au sein des systèmes organisés, - in fine, un effort de régulation sociale (plaidant en faveur d’une refonte du modèle régulatoire en entreprise, la mise en place d’une gouvernance responsable, participative et élargie, faisant levier sur un système raisonné d’écoute des parties prenantes afin d’accoucher de consensus signifiants et praticables).
BRUNA Maria Giuseppina - IPAG Business School |

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