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Bien-être en télétravail : a-t-on vraiment besoin d’un manager ?
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Bien-être en télétravail : a-t-on vraiment besoin d’un manager ?

En réponse aux risques sanitaires liés à l’épidémie de Covid-19, des milliers d’organisations ont mis en place la pratique du télétravail à domicile de manière massive pour leurs salariés. Certains se sont retrouvés en télétravail permanent, d’autres ont alterné avec une ou deux journées sur site, pendant qu’une moindre proportion est restée entièrement en présentiel. Dans ce contexte, la question du maintien du bien-être au travail s’est avérée un enjeu central pour les directions et leurs lignes managériales. Elles ont dû faire face aux risques d’isolement, de pression accrue, de charge mentale, d’épuisement ou encore de brouillage des frontières entre la vie professionnelle et la vie privée de leurs collaborateurs. Cette situation nous amène à nous demander si les travailleurs ont des besoins différents en termes de styles de leadership pour favoriser leur bien-être, en fonction de leur situation de travail. Pour répondre à cette question, nous avons mené une enquête par questionnaire auprès de 2968 salariés d’une grande organisation de la Sécurité Sociale aux mois de novembre et décembre 2020. Nos résultats montrent que, si toutes les formes d’organisation du travail ont un besoin de soutien managérial, la situation de télétravail requiert plus d’exigences envers le supérieur hiérarchique. Le télétravail alterné avec le travail sur site nécessite une prise de décision plus participative, à laquelle s’ajoute un besoin d’exemplarité du manager en situation de télétravail permanent. À la lumière de ces résultats, le manager à distance apparaît comme un manager augmenté.

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Les plateformes d’avis employeur permettent aux (ex-)employés de publier un avis en ligne et ainsi de témoigner de la valeur de l’expérience de travail. Cette recherche vise à comprendre les motivations des auteurs d’avis employeur. Une étude qualitative a été menée (22 entretiens) et a donné lieu à une double analyse. Quatre classes émergent de l’analyse lexicographique : (1) Aider les candidats et les employeurs, (2) Partager des sentiments positifs ou négatifs sur un employeur, (3) Témoigner du respect du contrat psychologique, (4) Attester du contenu de l’expérience du travail. L’analyse de contenu fait ressortir onze motivations regroupées selon l’orientation vers soi, les autres ou l’entreprise.
GUILLOT-SOULEZ Chloé - iaelyon School of Management |
Préoccupation avérée dans les organisations privées et, plus récemment, dans les organisations publiques, la qualité de vie au travail (QVT) est aujourd’hui un sujet incontournable de la gestion des ressources humaines. Tandis que les études sur ce thème se multiplient, la littérature scientifique fait état d’un manque en ce qui concerne la QVT des personnels – tant administratifs qu’enseignants-chercheurs – des universités publiques. Afin d’évaluer les enjeux de la QVT en université, nous mobilisons la théorie structurale d’Abric. Cette recherche prend la forme d’une étude qualitative avec la réalisation d’entretiens semi-directifs visant à mieux connaître ces représentations sociales. Nos résultats mettent tout d’abord en évidence un « noyau central » d’éléments partagés structuré autour du bien-être, du travail collectif, du climat social et de l’environnement physique de travail. Ensuite, des « éléments périphériques » ressortent : communication, stress, répartition du travail, relation administratif-enseignant. Les résultats soulignent aussi des disparités dans lesdites représentations en fonction des profils étudiés. Ces données nous permettent de mieux appréhender la complexité du concept de QVT dans le contexte de l’université publique. De plus, cette recherche apporte des éléments de connaissance indispensables pour mettre en place des démarches de qualité de vie au travail adéquates au sein des universités publiques.
LOBOS Joachim P. - iaelyon School of Management |
Cette thèse explore la construction des demandes de financement par les femmes entrepreneures, à travers le prisme de leur cheminement identitaire. En mobilisant une méthodologie qualitative fondée sur l’analyse de récits de vie, elle met en lumière l’influence des trajectoires personnelles, sociales et genrées sur les pratiques financières dans l’acte de demander un financement. Elle révèle des rapports ambivalents à la finance, aux financeurs, mais aussi à soi-même, ainsi que des stratégies plurielles, souvent éloignées des modèles dominants, permettant de repenser les dynamiques genrées du financement entrepreneurial.
GIBARD Pauline - iaelyon School of Management |
Les techniques traditionnelles de vente et de négociation ne fonctionnent plus à l’ère post-digitale ! Développées avant l’arrivée d’Internet, elles ne sont plus adaptées aux attentes des clients d’aujourd’hui.
VANHEEMS Régine - iaelyon School of Management |

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La résistance désigne l’ensemble des comportements et pratiques par lesquels des personnes s’opposent, ralentissent ou contournent un changement. Elle peut être individuelle et collective et prendre des formes publiques (grèves, manifestations, refus ouverts) ou subtiles (désengagement, contournement des règles), ces dernières étant aussi qualifiées d’infrapolitique. Bien que souvent perçue comme un obstacle pour l’entreprise, cette résistance n’est pas systématiquement négative : elle peut révéler des dysfonctionnements, apporter des pistes d’amélioration grâce aux retours terrain, ou proposer des alternatives. Ce phénomène complexe est dès lors un enjeu central pour les organisations.
LOBBEDEZ Elise - NEOMA Business School |
Les organisations utilisent l'IA dans leurs processus de recrutement de plus en plus souvent, mais la perception éthique de ces processus semble mitigée. Face à une telle diversité de perceptions de l'IA dans le recrutement, il est essentiel de comprendre l'impact de ces perceptions sur les organisations qui l'utilisent. Nous analysons le lien entre les perceptions éthiques de l'utilisation de l'IA dans le recrutement et les perceptions d'attractivité et d'innovation des organisations. Nos résultats indiquent que ces perceptions éthiques sont positivement corrélées à la perception d'attractivité des organisations, directement et indirectement via les perceptions d'innovation, avec des variations selon la méthode de recrutement utilisée. Par exemple, nous constatons que les personnes qui considèrent comme éthique pour les organisations d'utiliser l'IA de manières souvent considérées comme attentatoires à la vie privée, comme l'analyse du contenu des réseaux sociaux, perçoivent ces organisations comme plus innovantes et plus attractives.
FIGUEROA-ARMIJOS Maria - FNEGE |
Pourquoi parler du handicap au travail ? Le handicap concerne 30% de la population, souvent invisible et peu abordé. Pourtant, parler ouvertement du handicap en entreprise favorise l’inclusion et améliore l’accessibilité pour tous grâce à l’effet “curb-cut”. Découvrez pourquoi chaque effort compte pour créer un environnement de travail plus juste et accueillant.
STARZYK Anita - NEOMA Business School |
Gender equality goes beyond numbers it’s about inclusion. While laws like Copé-Zimmermann have increased women’s representation, true equality means ensuring their voices influence decisions and their contributions are valued. Intersectionality shows that barriers are often compounded by factors like ethnicity or age. The real transition is moving from diversity to inclusion creating cultures where every voice counts and equality drives innovation and resilience.
TAGHAVI Shiva - NEOMA Business School |

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