Le Growth Hacking est une méthode centrée sur la croissance rapide des entreprises combinant marketing, innovation et expérimentation agile. Popularisé par Sean Ellis en 2010, il repose sur cinq étapes clés du parcours client : Acquisition, Activation, Rétention, Revenus et Recommandations. Des entreprises comme Airbnb, Revolut ou Spotify utilisent cette approche pour attirer, fidéliser et transformer leurs utilisateurs en ambassadeurs. Avec l’intelligence artificielle, le Growth. Hacking évolue, s’appuyant sur des outils innovants pour optimiser le ciblage, automatiser les tâches et maximiser le retour sur investissement. Cette méthodologie, créative et data-driven, est devenue essentielle pour les entreprises cherchant à accélérer leur croissance.

02:19
Les politiques publiques sont souvent conçues selon une logique « top-down », où l’État décide et le terrain applique. Mais pour l’entrepreneuriat innovant, cela ne suffit plus. Il faut aussi une dynamique « bottom-up », qui vient des entrepreneurs eux-mêmes. L’enjeu est donc d’articuler ces deux logiques. La French Tech, lancée en 2013, en est un exemple. Pensée par l’État, elle est portée localement par les entrepreneurs qui y participent activement. En dix ans, le nombre de start-up a fortement augmenté, malgré des limites. Ce modèle montre que l’efficacité d’une politique dépend autant de sa conception que de l’engagement du terrain. C’est cette coopération entre État et entrepreneurs qui rend une politique réellement vivante, utile et durable.
GOMOT Timothée - IAE Paris-Est |
CHABAUD Didier - IAE Paris-Sorbonne Business School |
- Tendances
- Entrepreneuriat, Management de l'Innovation, Management public