Gérer une société expose le dirigeant à la tentation de se servir de ses actifs dans un intérêt personnel. Pour prévenir et punir cette éventualité, le Code de commerce incrimine l’abus de biens sociaux, variante de l’abus de confiance propre aux sociétés à responsabilité limitée telles que la société anonyme, la société par actions simplifiées ou encore la SARL.
Cette infraction a pour objet de protéger le patrimoine de la personne morale et par là même les intérêts des associés, particulièrement ceux qui ne participent pas à la gestion, et les intérêts des différentes parties prenantes, notamment des créanciers.

02:19
Les politiques publiques sont souvent conçues selon une logique « top-down », où l’État décide et le terrain applique. Mais pour l’entrepreneuriat innovant, cela ne suffit plus. Il faut aussi une dynamique « bottom-up », qui vient des entrepreneurs eux-mêmes. L’enjeu est donc d’articuler ces deux logiques. La French Tech, lancée en 2013, en est un exemple. Pensée par l’État, elle est portée localement par les entrepreneurs qui y participent activement. En dix ans, le nombre de start-up a fortement augmenté, malgré des limites. Ce modèle montre que l’efficacité d’une politique dépend autant de sa conception que de l’engagement du terrain. C’est cette coopération entre État et entrepreneurs qui rend une politique réellement vivante, utile et durable.
GOMOT Timothée - IAE Paris-Est |
CHABAUD Didier - IAE Paris-Sorbonne Business School |
- Tendances
- Entrepreneuriat, Management de l'Innovation, Management public