Qu’est-ce que la coopétition ?

1950 vues

Partager

Les stratégies de coopétition consistent pour une entreprise à coopérer avec des concurrents. Si elle peut sembler contre-nature dans une économie de marché fondée sur la concurrence, elle se révèle efficace pour partager des expertises et financer des projets de développement… même si certaines entreprises craignent surtout que la coopétition permette à des concurrents de les copier. Les travaux de recherche sur la coopétition tentent notamment de mieux comprendre les liens entre coopétition et performance et entre coopétition et innovation. Ils s’interrogent également sur l’équilibre entre coopération et compétition que revêt ce type de stratégie et sur les formes de gouvernance qu’elle peut prendre pour être efficace.

Mots clés

Vidéos de la même institution

03:42
La digitalisation de l’hôtellerie exige une modernisation des services pour répondre aux attentes actuelles des clients. Cette étude qualitative, fondée sur des entretiens avec des professionnels et des consommateurs, révèle que les technologies digitales, à la fois traditionnelles et disruptives telles que les CRM, les applications mobiles, l’intelligence artificielle, et la réalité augmentée, enrichissent considérablement l’expérience client. Ces technologies, qui permettent des séjours personnalisés et immersifs, doivent être complétées par des interactions humaines afin d’optimiser l’expérience globale. L’étude met en avant la création de valeur par la personnalisation, l’automatisation, l’interaction, et le soin, tout en soulignant les défis liés à l’adoption technologique face à la diversité des attentes des clients.
YOUSSOFI Alexandra - OMNES Education |
JEANNOT Florence - OMNES Education |
03:58
L’adaptation du design d’interface aux incapacités des utilisateurs est essentielle pour améliorer l’accessibilité du Web. Une étude menée auprès d’une centaine d’utilisateurs, présentant des incapacités permanentes ou temporaires, montre que cette personnalisation explicite du design améliore la satisfaction liée à l’expérience en ligne. Elle facilite d’abord l’utilisation et augmente ensuite le plaisir ressenti. Trois recommandations clés sont faites aux praticiens : prioriser la satisfaction des utilisateurs en ligne, accorder une attention particulière à l’e-personnalisation explicite de design, et intégrer les aspects cognitifs et émotionnels dans l’évaluation des interfaces.
JONGMANS Eline - FNEGE |
JEANNOT Florence - OMNES Education |
04:43
Vous venez d'être engagé(e) comme brand content manager avec pour principale mission de créer un contenu éditorial pour la marque Voisin, chocolatier lyonnais, qui répond à la problématique suivante : comment réussir la transition digitale du chocolatier Voisin en capitalisant sur son héritage lyonnais ? Vous devrez répondre à cette problématique en trois temps, ces derniers correspondants aux trois stades de la communication de marque : construire un prisme d'identité, établir un diagnostic digital et proposer une stratégie éditoriale à l'aide des nombreux outils conceptuels et méthodologiques fournis dans le cas.
AUBRUN Frédéric - OMNES Education |
BEN ARFI Wissal - FNEGE |
HALLEM Yousra - OMNES Education |
05:27
La publicité est un lieu de métamorphoses : des métamorphoses de discours, des métamorphoses de canaux, de sujets et de publics. Elle se transforme en même temps que la société évolue, et semble en permanence opérer une révolution : le métavers, l’intelligence artificielle, plus globalement les ruptures technologiques qui ont un effet sur le contenu de la publicité, ses modes de diffusion, ses publics et même ses métiers. C’est ce dont l’ouvrage collectif « Les dessous de la publicité » essaie de rendre compte, en réunissant des experts issus de tous bords : universitaires, journalistes, professionnels praticiens, ils ont tous en commun une pensée de cet objet qui questionne le statut quo et tente de dépasser la simple fascination ou répulsion. Tout en proposant des pistes de réflexion et d’exploitation qui peuvent nous permettre de repenser les pratiques publicitaires. Ici, Marie-Nathalie Jauffret présente sa contribution « Les biodigitaux réinventent la pub » dans un entretien avec Frédéric Aubrun, co-directeur de cet ouvrage collectif aux éditions Ellipses.
AUBRUN Frédéric - OMNES Education |
JAUFFRET Marie-Nathalie - OMNES Education |

Vidéos de la même thématique

L'agilité stratégique est une capacité cruciale pour les entreprises qui cherchent à prospérer dans un environnement turbulent et incertain. L’agilité stratégique repose sur trois principales dimensions : - La réactivité stratégique : fait référence à la capacité de revoir et de redécouvrir de nouvelles stratégies, parmi les stratégies alternatives, qui sont mieux adaptées aux changements inattendus. - L’unité collective : est d’une importance cruciale puisqu’elle se base sur la fédération des collaborateurs, considérés comme la pierre angulaire, autour d’un objectif commun. Dans un environnement collaboratif, les employés abordent les problèmes en groupe, remettent en question les hypothèses, explorent les cadres sous-jacents et cocréent des solutions innovantes pour surmonter les difficultés. - La fluidité des ressources : fait référence à la mobilisation et à la réallocation rapide des ressources tangibles et intangibles et à la reconfiguration des systèmes et des mécanismes de l’entreprise afin de répondre aux changements du marché et de saisir de nouvelles opportunités.
CHERBIB Jihene - EDC Business School |
La Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) vise la neutralité carbone en 2050 et une réduction de 55 % des émissions d’ici 2030, imposant aux entreprises de revoir leurs pratiques. Tous les entrepreneurs doivent intégrer ces enjeux pour se conformer aux normes, innover, financer leurs projets, améliorer leur image et optimiser leurs coûts. L’ouvrage *Entrepreneuriat* (FNEGE Management décarboné, EMS, 2024) propose un cadre théorique et pratique pour initier les étudiants à l’entrepreneuriat décarboné. Structuré en deux parties, il aborde les bases de l’entrepreneuriat, l’impact de l’écosystème, le financement, la création, la reprise et l’intrapreneuriat, avec études de cas, exercices et QCM.
LAMETA Nathalie - FNEGE |
ALEXANDRE Laurice - FNEGE |
Le diagnostic stratégique constitue un préalable fondamental à la conception de sa stratégie, son « bâton de pèlerin », au travers notamment d’outils comme la matrice SWOT ou le modèle des cinq forces de Porter. Néanmoins, ils poursuivent avant tout un objectif de compétitivité économique et éludent les questions sociales, sociétales et environnementales, alors que les premiers effets de la crise écologique ont commencé à se faire ressentir. Se pose donc la question de la pertinence des outils de diagnostic stratégique ou, au moins, s’il ne conviendrait pas de les enrichir afin d’incorporer des parties prenantes étendues à la société civile et à l’environnement. Nous nous sommes ainsi intéressés à trois voies d’incorporation de ces parties prenantes externes. Nous avons ainsi discuté la pertinence de généraliser la mise en œuvre de stratégies de RSE, d’encourager l’inscription des entreprises comme sociétés à mission, voire l’adoption de statuts relevant de l’Économie Sociale et Solidaire. Chacune ayant ses avantages mais aussi ses limites, nous concluons à l’intérêt de les mobiliser de manière complémentaire.
MULLER Paul - FNEGE |
En 1966, William Baumol et William Bowen, deux chercheurs américains, s’intéressent au secteur des arts et de la culture, et plus particulièrement au spectacle vivant. Ils constatent alors la très faible possibilité d’obtenir des gains de productivité et une prépondérance des coûts structurels fixes sur les coûts variables. Cette situation crée, à terme, des déficits structurels pour les organisations artistiques et culturelles. Parfois appelée "maladie des coûts", cette situation économique est, de surcroît, aggravée par les exigences sociétales à l’égard des arts et de la culture. Elle sous-estime cependant la capacité d’innovation des organisations artistiques et culturelles ou encore l’exploitation d’activités découlant d’un concert ou d’un spectacle, tels que les produits dérivés. Enfin, ce sont toutes les externalités économiques et non économiques qui ne sont pas prises en compte dans ce modèle.
PLAISANCE Guillaume - IAE Bordeaux |

S'abonner aux vidéos FNEGE MEDIAS