Les migrations forcées et le rôle des entreprises européennes

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Dans cet article, nous examinons le rôle des entreprises européennes dans la gestion de la crise des migrations forcées à laquelle l’Europe est actuellement témoin. Du cas de la crise immédiate des réfugiés en Europe, nous nous concentrons sur les aspects à plus long terme des migrations forcées. Démontrant la nature multiforme du phénomène de migration forcée, nous problématisons d’abord les comportements irresponsables des entreprises et l’effet de tels comportements sur l’environnement et les populations affectées. Deuxièmement, nous suggérons que les entreprises favorisent une économie inclusive qui facilite l’intégration des migrants forcés, matérialisée sur le lieu de travail sous la forme de pratiques de gestion des personnes inclusives. Nous concluons notre point de vue en proposant que le retour au contexte social est une nécessité absolue pour que les organisations abordent efficacement la question des migrations forcées. Nous suggérons enfin des actions fortes qui pourraient soutenir le renouveau du rôle social des entreprises.

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Le conseil d'administration est une structure de gouvernance collégiale chargée de superviser les activités d'une organisation. Composé de membres choisis pour leurs compétences, il agit en tant que représentant des actionnaires et veille à l'efficacité, à l'éthique et à la conformité de l'organisation. Ses responsabilités comprennent la définition de la stratégie et des objectifs, la surveillance des risques ainsi que la nomination et la supervision de la direction. Ses réunions permettent d'examiner les rapports et de prendre des décisions stratégiques. Cette structure est cruciale pour le succès à long terme de l'organisation, favorisant la transparence et la confiance.
BESANGER Serge - OMNES Education |
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La valeur actuelle nette (VAN) évalue la rentabilité d'un investissement en comparant les flux de trésorerie actuels et futurs, ajustés pour le coût du capital. Basée sur la valeur temporelle de l'argent, elle permet une comparaison rigoureuse des avantages et coûts des investissements. Malgré sa capacité à fournir une mesure claire de rentabilité et à faciliter la prise de décision, la VAN dépend fortement des estimations de flux de trésorerie futurs et du choix du taux d'actualisation, ce qui peut entraîner des décisions sous-optimales. En outre, elle ne prend pas en compte des considérations stratégiques ou qualitatives. Pour autant, la VAN est un outil essentiel dans la prise de décision financière des entreprises.
BESANGER Serge - OMNES Education |
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L'EBITDA, ou excédent brut d’exploitation (EBE), est un indicateur financier évaluant la performance opérationnelle d'une entreprise en excluant certains éléments comme l'amortissement, la dépréciation, les intérêts et les impôts. Il permet des comparaisons de rentabilité entre entreprises, produits ou business units, et est utilisé dans les fusions et acquisitions pour évaluer la rentabilité opérationnelle. Les multiples d'EBITDA, des ratios financiers, comparent la valeur d'une entreprise à son EBITDA, facilitant l'évaluation des entreprises dans un même secteur ou lors de transactions. Bien qu'utile, l'EBITDA présente des limites, ne tenant pas compte des investissements en capital et pouvant être manipulé pour donner une fausse impression de rentabilité.
BESANGER Serge - OMNES Education |
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La responsabilité numérique implique un ensemble d'obligations éthiques, sociales et légales pour les individus, les entreprises et les gouvernements. Cela englobe la gestion des données, la transparence, la lutte contre la désinformation, et la promotion de l'accès équitable aux technologies. Les implications touchent tous les acteurs de l'écosystème numérique, appelés à adopter des pratiques respectueuses de la vie privée et à élaborer des politiques protectrices. En intégrant la responsabilité numérique dans leurs actions et politiques, ils peuvent créer un environnement numérique plus sûr et éthique pour tous.
BESANGER Serge - OMNES Education |

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The paper explores how sanctions affect international business (IB) and how firms respond to sanctions. We propose that firms’ reactions to sanctions can be analyzed through the lenses of leading IB theories, including institutions-based view and resource-based view. We argue that IB scholars can go beyond existing approaches to explain how firms act when facing sanctions. Moreover, we suggest that studies of firms facing sanctions help to reassess some of the assumptions underlying the prevailing theoretical explanations. We contribute with systematic view on strategy options that international and domestic firms may implement when faced with sanctions.
PANIBRATOV Andrei - EMLV |
Le modèle de distance CAGE vise à aider les entreprises dans leur expansion internationale en prenant en compte quatre dimensions clés : la distance culturelle (C), la distance administrative (A), la distance géographique (G) et la distance économique (E). Ces dimensions permettent de comprendre et mesurer les similitudes et différences entre deux marchés ou pays, influençant ainsi les décisions stratégiques des organisations. Plus les distances sont importantes, plus la démarche d'internationalisation est complexe et risquée. Chaque secteur d'activité réagit différemment aux distances, avec des impacts spécifiques, par exemple l'industrie agro-alimentaire à la distance culturelle et l'industrie pharmaceutique à la distance administrative. Les entreprises doivent donc tenir compte de ces distances pour réussir dans leurs marchés internationaux.
DITTER Jean-Guillaume - Burgundy School of Business |
Chaque entreprise développe sa stratégie marketing en s’appuyant sur 4 valeurs internationales et minimum : le Produit, le Prix, la Promotion et la Place. Ce cadre de référence se nomme le marketing mix ou les 4P du marketing. Cette notion de 4P a évolué et se trouve aujourd’hui représentée par les 7P car se rajoutent : les Personnes, le Packaging et le Processus. Suivre chacune de ces étapes, permet à toutes les sociétés, qui offrent un produit ou un service, de créer la base de leur stratégie marketing afin de bien toucher leur cœur de cible.
AUBRUN Frédéric - OMNES Education |
JAUFFRET Marie-Nathalie - OMNES Education |
Définir une identité visuelle, c’est parvenir à concrétiser en éléments graphiques (signes, couleurs, formes, polices, etc.) l’identité d’une marque, pour la distinguer de ses concurrents. Elle repose avant tout sur la création d’un logotype mais aussi sur l’élaboration d’une charte graphique qui donnent sens au projet de l’identité de la marque. Tout l’enjeu de la démarche consiste à donner naissance à un univers visuel en parfaite cohérence avec l’essence de la marque et à ses produits ou services.
AUBRUN Frédéric - OMNES Education |
JAUFFRET Marie-Nathalie - OMNES Education |

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