Le Contrôle de Gestion, ami ou ennemi de la créativité ?

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L’ouvrage « Contrôle de Gestion et Créativité » explore l’équilibre essentiel entre contrôle de gestion et créativité, nécessaire pour l’innovation. Dans un contexte où 90 % des managers affirment l’importance de l’innovation mais où 75 % se disent insatisfaits des processus actuels, l’ouvrage questionne comment le contrôle peut soit structurer soit limiter la créativité des collaborateurs. L’étude examine divers types d’organisations, des entreprises classiques aux structures de l’économie sociale et solidaire, en montrant comment elles adaptent leurs pratiques de gestion pour favoriser un environnement propice à l’innovation. Les conclusions principales soulignent le rôle des organisations, l’acceptation d’un déséquilibre entre contrôle et créativité, ainsi que le rôle de médiateur des dirigeants, crucial pour transformer le contrôle en soutien à la créativité.

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Cette recherche explore l’efficacité des dispositifs de soutien à l’entrepreneuriat étudiant durable, dans un contexte marqué par une multiplication des initiatives. À travers une étude de cas unique, il met en lumière les avantages de ces soutiens, tels que l’accès à des ressources variées et l’accompagnement multidimensionnel, tout en soulignant leurs limites, notamment un manque de coordination et de personnalisation. L’analyse révèle que, malgré des années d’accompagnement, certains projets peinent à atteindre la viabilité économique. Notre recherche propose des recommandations pratiques afin d’optimiser les synergies entre l’écosystème éducatif, d’accompagnement, et professionnel local. Il offre des perspectives intéressantes pour mieux accompagner l’entrepreneuriat étudiant durable et maximiser son impact.
BOLLINGER Sophie - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |
BRUNNER Pauline - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |
03:31
Cet article propose un agenda de recherche sur les stratégies internationales des entreprises combinant innovation et développement durable face aux menaces globales comme le changement climatique. À travers une revue systématique de la littérature, nous identifions les tensions organisationnelles majeures : court terme contre long terme, standardisation contre adaptation locale, et collaboration contre concurrence. L'article appelle à approfondir les recherches sur la gestion de ces tensions et leurs impacts sur l’innovation et la transformation organisationnelle. Il recommande aussi une approche multiniveau intégrant les acteurs internes et externes, et insiste sur l'importance d’études qualitatives pour comprendre les dynamiques décisionnelles et interculturelles.
BOLLINGER Sophie - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |
NEUKAM Marion - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |
03:19
Les Objectifs de Développement Durable (ODD) sont 17 objectifs adoptés en 2015 par les Nations Unies afin de répondre simultanément aux défis économiques, sociaux et environnementaux mondiaux à l’horizon 2030. Ils couvrent un large éventail d'enjeux tels que l’élimination de la pauvreté, l’accès universel à une éducation de qualité, la préservation des écosystèmes, la gestion durable des ressources ou encore la lutte contre le changement climatique. Pour les entreprises, adopter les ODD représente une opportunité stratégique majeure : cela permet de renforcer leur responsabilité sociale et environnementale, d'améliorer leur image de marque, d'attirer des investisseurs soucieux d’éthique, tout en assurant leur performance économique sur le long terme. Toutefois, réussir cette intégration implique un engagement fort et une réelle mobilisation de tous les acteurs internes et externes à l'entreprise.
BOLLINGER Sophie - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |
03:07
Le coût de revient correspond à la somme de tous les coûts engagés pour produire un bien ou fournir un service. Il inclut les coûts directs (matières premières, main-d'œuvre spécifique) et indirects (frais généraux comme loyer, administration, amortissements). C’est un indicateur essentiel pour déterminer le prix de vente et analyser la rentabilité. Calculer précisément ce coût présente des défis, notamment la répartition des charges indirectes, la fluctuation régulière des prix des ressources, et les coûts cachés. Une maîtrise du coût de revient permet une meilleure gestion des ressources, favorisant la compétitivité et la pérennité de l’entreprise.
BOLLINGER Sophie - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |

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Les politiques publiques sont souvent conçues selon une logique « top-down », où l’État décide et le terrain applique. Mais pour l’entrepreneuriat innovant, cela ne suffit plus. Il faut aussi une dynamique « bottom-up », qui vient des entrepreneurs eux-mêmes. L’enjeu est donc d’articuler ces deux logiques. La French Tech, lancée en 2013, en est un exemple. Pensée par l’État, elle est portée localement par les entrepreneurs qui y participent activement. En dix ans, le nombre de start-up a fortement augmenté, malgré des limites. Ce modèle montre que l’efficacité d’une politique dépend autant de sa conception que de l’engagement du terrain. C’est cette coopération entre État et entrepreneurs qui rend une politique réellement vivante, utile et durable.
GOMOT Timothée - IAE Paris-Est |
CHABAUD Didier - IAE Paris-Sorbonne Business School |
Cette vidéo présente les travaux de Quentin Plantec (TBS Education), menés avec Pascal Le Masson et Benoît Weil (Mines Paris – PSL), sur un enjeu stratégique : repenser les relations entre science et industrie à l’heure des grandes transitions. À partir de l’ouvrage Science et industrie à l’aune du double impact, elle introduit un nouveau modèle de collaboration : le couplage à double impact simultané. Rompant avec la logique de transfert linéaire, ce modèle propose une co-émergence des percées scientifiques et des innovations industrielles. Fondé sur la théorie C-K et illustré par des cas emblématiques (prix Nobel, ARPA-E, CIFRE…), il souligne les conditions de cette dynamique : indépendance, échanges intenses, et complémentarité des logiques. La vidéo propose ainsi une nouvelle lecture des relations science-industrie, au service d’un impact à la fois scientifique et sociétal.
PLANTEC Quentin - TBS Education |
Cet article propose un agenda de recherche sur les stratégies internationales des entreprises combinant innovation et développement durable face aux menaces globales comme le changement climatique. À travers une revue systématique de la littérature, nous identifions les tensions organisationnelles majeures : court terme contre long terme, standardisation contre adaptation locale, et collaboration contre concurrence. L'article appelle à approfondir les recherches sur la gestion de ces tensions et leurs impacts sur l’innovation et la transformation organisationnelle. Il recommande aussi une approche multiniveau intégrant les acteurs internes et externes, et insiste sur l'importance d’études qualitatives pour comprendre les dynamiques décisionnelles et interculturelles.
BOLLINGER Sophie - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |
NEUKAM Marion - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |
La gouvernance multi-acteurs et multi-niveaux désigne un mode de gestion des politiques publiques et des projets complexes qui repose sur l’articulation entre différents échelons de décision (local, régional, national, voire international) et la coopération entre une diversité d’acteurs publics, privés et citoyens. Contrairement aux modèles de gouvernance centralisés ou cloisonnés, cette approche reconnaît que les défis contemporains – comme la transition écologique ou la gestion des crises sociales – nécessitent une coordination entre plusieurs niveaux d’autorité et une implication active des parties prenantes. Inspirée de Duit et Galaz (2008), elle permet d’articuler des ressources et compétences variées pour répondre à des enjeux complexes. Selon Emerson, Nabatchi et Balogh (2011), elle s’appuie sur des processus et structures collaboratives impliquant divers acteurs au-delà des frontières institutionnelles et sectorielles. Cette gouvernance combine une coopération horizontale, entre organisations d’un même niveau, et verticale, entre différents échelons. Son objectif est de dépasser les logiques cloisonnées, favoriser l’innovation et mieux répondre aux besoins des citoyens.
BERTHINIER-PONCET Anne - LIRSA-CNAM |
MICHELIN Émilie - LIRSA-CNAM |
RIVAL Madina - LIRSA-CNAM |

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