La logistique durable est-elle seulement une affaire de logistique ?

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Bien que le développement de villes durables suscite un intérêt croissant, il subsiste un important déficit de connaissances concernant les choix logistiques concrets nécessaires à leur réalisation. Fondée sur une recherche ethnographique sur la logistique urbaine, cette étude examine comment les prestataires de services logistiques (PSL) relèvent les défis de la durabilité au sein de l’écosystème urbain, tout en répondant aux exigences d’efficacité de leur écosystème commercial. En repositionnant les prestataires de services logistiques comme un sous-écosystème imbriqué dans l’écosystème urbain plus large, l’article démontre comment les prestataires de services logistiques abordent habilement les complexités de l’environnement urbain et répondent aux pressions de leur écosystème commercial. Cette étude améliore considérablement la compréhension des enjeux sous-jacents qui affectent la durabilité de la logistique urbaine. Elle approfondit le concept de la logistique urbaine en tant que sous-écosystème au sein de l’écosystème urbain, en soulignant comment sa durabilité est liée à la structure de l’écosystème urbain. Du point de vue sociétal, cette recherche conceptualise la logistique urbaine comme une activité commerciale et un service social vital qui soutient le bien-être urbain. Les résultats suggèrent qu’il est nécessaire de poursuivre les recherches sur le rôle des acteurs de la logistique urbaine en tant que contributeurs clés de la durabilité urbaine.

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Il semble que certains aspects de l'expérience des salariés puissent les amener à perdre confiance dans le système de l'emploi rémunéré. Cette désillusion peut être étudiée et mesurée par le biais du construit théorique d'une brèche du contrat psychologique de l'employé. Cet article exploratoire examine donc si les conditions de l'emploi salarié peuvent conduire à une nouvelle dimension des ruptures de contrat psychologique : une rupture avec l'emploi salarié lui-même qui pourrait conduire à l'emploi indépendant. Les résultats de l'étude montrent que les conditions de travail influencent les ruptures de contrat psychologique dans différentes dimensions. Les auteurs proposent une dimension de rupture de contrat psychologique liée à l'emploi rémunéré, qui peut conduire au choix de quitter l'emploi rémunéré et de devenir indépendant. Les auteurs confirment également l'importance des conditions de travail en tant qu'antécédents des ruptures de contrat psychologique.
OTTMANN Jean-Yves - |
BORNARD Fabienne - OMNES Education |
ABORD DE CHATILLON Emmanuel - IAE Grenoble |
04:00
L’Observatoire FNEGE de la recherche en sciences de gestion et du management fournit un ensemble d’informations qui permettent à chacun de prendre pleinement conscience de l’ampleur tant quantitative que qualitative des activités de recherche menées en France, et de leurs contributions importantes tant pour la communauté académique des chercheurs et des enseignants-chercheurs, les étudiants et les doctorants, que pour les managers agissant dans les organisations du tissu économique et social et l’ensemble de la société plus généralement. Cette vidéo porte sur l’impact académique et pédagogique de la recherche française en sciences de gestion et du management, l’impact sur les praticiens, les territoires et la société faisant l’objet d’une autre vidéo.
HERRMANN Jean-Luc - FNEGE |
03:12
Ticket Restaurant, UpDéjeuner, Pluxee Restaurant, Resto Flash ou encore Swile … leur dénominateur commun : être une offre de titres-restaurant à destination des employeurs pour motiver et améliorer le bien-être de leurs utilisateurs et contribuer à l’efficacité des entreprises. Ils permettent à plus de 180 000 entreprises de proposer à leurs salariés de payer leurs repas dans les restaurants ou d’acheter des aliments immédiatement consommables. Considéré comme une amélioration du pouvoir d’achat pour 83 % des salariés, leur usage a été étendu aux produits alimentaires non directement consommables, depuis août 2022 et la loi dite « pouvoir d’achat ». Cependant, cette mesure, prolongée jusqu’à la fin 2026, pose la question de l’avenir du dispositif réglementaire du titre-restaurant et de ses caractéristiques : et si le titre-restaurant devenait un titre alimentaire, remettant en cause son objectif social associé à la pause repas du salarié, à laquelle participe financièrement son employeur et l’État ?
GIFFARD Pierre-Olivier - OMNES Education |
06:23
L’intrapreneuriat, apparu dans les années 1980, permet aux grandes entreprises d’innover et de rester compétitives. Il offre aux entreprises plus de flexibilité et favorise des stratégies novatrices, tandis que les intrapreneurs bénéficient d’une autonomie accrue. Cependant, il implique des changements organisationnels et une évolution de la culture d’entreprise. L’intrapreneuriat est aussi un levier pour la décarbonation, nécessitant de nouveaux business models et investissements à court terme pour des bénéfices à long terme. Des entreprises comme Renault et L’Oréal adoptent cette approche via des partenariats et des structures dédiées. Vinci, avec sa plateforme Leonard, soutient des projets internes et des start-ups externes pour accélérer la transition écologique et l’innovation.
LEGER-JARNIOU Catherine - FNEGE |
ALEXANDRE Laurice - FNEGE |

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Cette vidéo définit l’évaluation de l’impact social et insiste sur son actualité. Elle met ensuite en avant les difficultés de sa mise en place dans les organisations et plus globalement, les enjeux plus macro qu’elle recouvre.
BERNIER-KHEDACHE Salomon - IAE Paris-Est |
Dans un contexte économique sans précédent marqué par une pandémie mondiale, l’entrelacement complexe du discours sur le greenwashing à l’ère des fake news s'est intégré au tissu de la durabilité d’entreprise, remodelant les perceptions des managers et mettant à l’épreuve leur attitude face aux décisions durables. À travers une étude qualitative en deux phases, cette recherche examine l’impact du discours sur le greenwashing sur les perceptions et attitudes des managers vis-à-vis de la durabilité en France après la pandémie. Les résultats révèlent une déconnexion entre le discours externe sur le greenwashing et l’état d’esprit des managers, ces derniers associant souvent les accusations de greenwashing aux « fake news ». De plus, l’étude montre que la pandémie a déplacé l’attention vers les préoccupations financières, reléguant la durabilité au second plan dans la prise de décision stratégique et modifiant ainsi le paysage de la responsabilité d’entreprise. En allant au-delà du cadre habituel centré sur les consommateurs et les clients, cette étude vise à combler un vide critique dans la recherche sur le greenwashing en examinant son impact sur différents acteurs. À travers cette analyse, nous cherchons à contribuer aux recherches sur le discours du greenwashing en offrant une compréhension plus approfondie des complexités et des nuances entourant les perceptions managériales de ce discours et des initiatives de durabilité dans une époque marquée par des défis sans précédent.
KADDOURI Ouiam - EMLV |
The benefit of gender diversity on the corporate boards of family firms (FFs) continues to receive growing interest. In this paper, we examine the goals of women who hold a position on the board of directors at FFs. Goal setting has been used to identify what they want to accomplish here. How do they make a difference? This question is answered through the theoretical lens of socio- emotional wealth (SEW) and goal setting. We contribute to the literature supporting gender-diverse board composition, emphasizing the goals associated with women on FF boards, and highlighting their role in family business succession. Drawing on SEW and goal setting theory, this study examines how women’s goals influence succession. Driven by the research question, our data bring together three categories of goals pursued by women in the boardroom.
EL HAYEK SFEIR Soumaya - Excelia Business School |
La problématique contemporaine du contrôle interne est celle de la qualité de son management. Certaines organisations souffrent d’un sous contrôle interne, qui ne permet pas de maîtriser les risques. D’autres, notamment dans le secteur public, d’un sur contrôle interne, dont la bureaucratie, l’excès de procédures, ou de leur utilisation déviante sont alors les symptômes. Ces défauts de management entraînant des coûts cachés gigantesques pouvant menacer la survie-développement de l’organisation. Quelles sont alors les clés d’un bon management du système de contrôle interne ? Il y en a deux essentielles : - la qualité de l’identification des risques via une cartographie des risques pertinentes et stimulantes, pour laquelle l’IA et les coûts-performances peuvent aider ; - la qualité de l’intégration des normes au sens large – celles imposées (comme les lois) ou celles créées (comme les procédures) pour maîtriser les risques – par le potentiel humain en charge de les faire vivre, et qui renvoie fondamentalement à l’humain et son comportement.
CAPPELLETTI Laurent - LIRSA-CNAM |

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