Évolution des Écosystèmes Entrepreneuriaux

683 vues

Partager

La notion d’écosystème entrepreneurial connaît un fort intérêt dans la littérature mais sa dimension dynamique n’est pas suffisamment prise en considération. Cet article d’inspiration évolutionniste propose de s’appuyer sur le triptyque contexte, structure et dynamique pour comparer les sentiers de dépendance écosystémiques. L’analyse des écosystèmes entrepreneuriaux de Montpellier et de Toulouse révèle deux configurations, l’une politique et l’autre industrielle. Les résultats contribuent à enrichir l’approche des systèmes complexes adaptatifs en proposant une décomposition du sentier de dépendance sous forme de sous-écosystèmes et de séquences. Ils sont utiles pour les décideurs politiques en proposant une représentation dynamique de leurs écosystèmes entrepreneuriaux.

Mots clés

Vidéos de la même institution

02:47
Les Data Analytics amélioreraient la création de valeur dans les PME. Cependant, des obstacles significatifs à l’adoption de cette technologie entravent leur capacité à l’exploiter pleinement. Notre objectif est d’identifier les motivations et les obstacles à l’adoption des Data Analytics dans les PME.
JUSTY Théo - Montpellier Management |
04:04
Au sein des écosystèmes entrepreneuriaux (EE), les structures d’accompagnement entrepreneurial (SAE) font face à un renforcement de la concurrence avec l’entrée de nouveaux acteurs. Pour préserver leur attractivité vis-à-vis des porteurs de projets, ces structures doivent renforcer leur légitimité. Pour autant, la question de la légitimité des SAE au sein des EE est absente de la littérature. Pour y répondre, la recherche s’appuie sur la théorie néo-institutionnelle et propose de considérer l’écosystème comme un champ organisationnel. L’article vise à développer une échelle de mesure, en nous concentrons sur les perceptions des entrepreneurs. En se basant sur la littérature et plusieurs études empiriques, nous avons validé une échelle de mesure de la LEE comprenant trois dimensions : utilitaire, existentielle et socio-économique.
MESSEGHEM Karim - Montpellier Management |
03:01
L’accompagnement entrepreneurial est une pratique qui fait référence à une diversité de méthodes, comme le mentorat, ou de structures, comme les accélérateurs. Il peut être défini comme un processus organisé par une tierce partie, s’inscrivant dans la durée et permettant à un porteur de projet ou un entrepreneur de bénéficier d’une dynamique d’apprentissage, d’un accès à des ressources, d’une mise en réseau, de services et d’une aide à la décision. Caractérisé par une diversité d’acteurs, il peut être vu comme un écosystème. En tant que processus, sa modélisation peut se réaliser à l’aide du modèle LORA (Légitimité Opportunité Réseau Apprentissage).
MESSEGHEM Karim - Montpellier Management |
03:20
L’accompagnement entrepreneurial est une activité sur le court ou le long terme où des jeunes entrepreneur(e)s peuvent bénéficier de l’expérience d’intervenant(e)s experimenté(e)s et d’entrepreneur(e)s accompli(e)s pour le démarrage de leur projet. Avoir recours à de l’accompagnement permet d’être assisté pour les différentes phases de son projet.
SAMMUT Sylvie - Montpellier Management |

Vidéos de la même thématique

Les politiques publiques sont souvent conçues selon une logique « top-down », où l’État décide et le terrain applique. Mais pour l’entrepreneuriat innovant, cela ne suffit plus. Il faut aussi une dynamique « bottom-up », qui vient des entrepreneurs eux-mêmes. L’enjeu est donc d’articuler ces deux logiques. La French Tech, lancée en 2013, en est un exemple. Pensée par l’État, elle est portée localement par les entrepreneurs qui y participent activement. En dix ans, le nombre de start-up a fortement augmenté, malgré des limites. Ce modèle montre que l’efficacité d’une politique dépend autant de sa conception que de l’engagement du terrain. C’est cette coopération entre État et entrepreneurs qui rend une politique réellement vivante, utile et durable.
GOMOT Timothée - IAE Paris-Est |
CHABAUD Didier - IAE Paris-Sorbonne Business School |
Face aux inégalités territoriales, aux fractures sociales et à l’urgence écologique, des initiatives locales émergent partout. Portées par des citoyens et des acteurs de l’ESS, elles placent la solidarité au cœur de l’action. Ce mouvement redéfinit la manière de penser et construire les territoires, sans dépendre uniquement de l’État ou du marché. Avec onze chercheurs, cet ouvrage explore neuf expériences concrètes. Trois grandes tensions structurent ces dynamiques : articuler action publique et initiatives solidaires, reconnaître le territoire comme ressource solidaire, et co-construire des territoires inclusifs par des outils partagés. Ces tensions, loin d’être des freins, ouvrent la voie à une transformation profonde. La solidarité devient alors un levier essentiel pour réinventer les territoires.
CHABAUD Didier - IAE Paris-Sorbonne Business School |
EYNAUD Philippe - IAE Paris-Sorbonne Business School |
RAULET-CROSET Nathalie - IAE Paris-Sorbonne Business School |
Il semble que certains aspects de l'expérience des salariés puissent les amener à perdre confiance dans le système de l'emploi rémunéré. Cette désillusion peut être étudiée et mesurée par le biais du construit théorique d'une brèche du contrat psychologique de l'employé. Cet article exploratoire examine donc si les conditions de l'emploi salarié peuvent conduire à une nouvelle dimension des ruptures de contrat psychologique : une rupture avec l'emploi salarié lui-même qui pourrait conduire à l'emploi indépendant. Les résultats de l'étude montrent que les conditions de travail influencent les ruptures de contrat psychologique dans différentes dimensions. Les auteurs proposent une dimension de rupture de contrat psychologique liée à l'emploi rémunéré, qui peut conduire au choix de quitter l'emploi rémunéré et de devenir indépendant. Les auteurs confirment également l'importance des conditions de travail en tant qu'antécédents des ruptures de contrat psychologique.
OTTMANN Jean-Yves - FNEGE |
BORNARD Fabienne - OMNES Education |
ABORD DE CHATILLON Emmanuel - IAE Grenoble |
The benefit of gender diversity on the corporate boards of family firms (FFs) continues to receive growing interest. In this paper, we examine the goals of women who hold a position on the board of directors at FFs. Goal setting has been used to identify what they want to accomplish here. How do they make a difference? This question is answered through the theoretical lens of socio- emotional wealth (SEW) and goal setting. We contribute to the literature supporting gender-diverse board composition, emphasizing the goals associated with women on FF boards, and highlighting their role in family business succession. Drawing on SEW and goal setting theory, this study examines how women’s goals influence succession. Driven by the research question, our data bring together three categories of goals pursued by women in the boardroom.
EL HAYEK SFEIR Soumaya - Excelia Business School |

S'abonner aux vidéos FNEGE MEDIAS