Cet article étudie le rôle joué par les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), et spécifiquement les médias sociaux, dans la reconfiguration des processus de médiation (« Kulturvermittlung ») mis en œuvre par les musées dans le cadre de leur transformation numérique. Nous y adoptons une méthodologie de recherche mixte, comprenant une étude qualitative menée au sein d’une sélection de musées en France, une enquête sortie de musée au Louvre (Paris, France) et enfin une enquête quantitative en ligne. Nos résultats mettent en avant le concept de médiation sociale et illustrent l’évolution des processus de médiation muséale. Ces derniers sont davantage axés sur la transformation de l’expérience du visiteur d’un format réceptif (consommation de contenu informatif et divertissant) à un format interactif et collaboratif, afin de mieux répondre aux besoins des visiteurs et construire des expériences du type multi-canal que nous appelons ‘omni-visite’. Les implications théoriques et managériales de cette approche sont discutées.
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The sociomaterial lens within IS research holds that agency should not be considered as a property solely of humans, or of technology, but instead arises from an emergent interaction between the two. This, emergent, account of agency deepens our understanding of unfolding IS practice, but its largely cognitive orientation remains naïve towards affectively-sensed motivations that also form part of this interaction. By implication, a sociomaterial perspective lacking an affective dimension offers an incomplete conceptualisation of information systems. In response, an affectively-informed negative ontology encourages IS researchers to extend their focus beyond the visible, to encompass how actors' receptiveness towards material objects (discourses, technologies) is shaped by deep, affectively-derived motivations of which they are not focally aware, but which nonetheless acquire agency in contributing to a sociomaterial outcome. A central argument, and illustrative empirical vignette, demonstrate how the concepts of sociomateriality, affect, and negative ontology combine to offer researchers an enhanced understanding of relational agency. A discussion follows, exploring some initial ontological, epistemological and methodological implications of an affectively-informed negative ontology for IS research.
PIGNOT Edouard - EMLV |
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