Depuis 10 ans, la chaire de recherche Mutations Anticipations Innovations de l’IAE de Paris se positionne en lieu de rencontre entre chercheurs et acteurs des mutations afin de produire de la connaissance utile à l’action. Ses préoccupations tournent autour de l’identification des mutations, du dialogue social et de l’identification d’innovations sociales. La chaire est structurée autour de deux partenariats principaux. Le premier avec Le Cercle pour l’Innovation et les Management de l’Expertise (CIME) qui s’intéresse aux évolutions des démarches de R&D dans les entreprises, le second avec L’Institution pour le Progrès Social dans l’Industrie (IPSI) qui porte sur l’observation des mutations industrielles et l’identification de modes d’organisation du travail encourageant le développement de l’employabilité.

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Les politiques publiques sont souvent conçues selon une logique « top-down », où l’État décide et le terrain applique. Mais pour l’entrepreneuriat innovant, cela ne suffit plus. Il faut aussi une dynamique « bottom-up », qui vient des entrepreneurs eux-mêmes. L’enjeu est donc d’articuler ces deux logiques. La French Tech, lancée en 2013, en est un exemple. Pensée par l’État, elle est portée localement par les entrepreneurs qui y participent activement. En dix ans, le nombre de start-up a fortement augmenté, malgré des limites. Ce modèle montre que l’efficacité d’une politique dépend autant de sa conception que de l’engagement du terrain. C’est cette coopération entre État et entrepreneurs qui rend une politique réellement vivante, utile et durable.
GOMOT Timothée - IAE Paris-Est |
CHABAUD Didier - IAE Paris-Sorbonne Business School |
- Tendances
- Entrepreneuriat, Management de l'Innovation, Management public