Qu’est-ce que les organismes de gestion de destination ?

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Les Organismes de Gestion de Destination (OGD) interviennent au sein des destinations touristiques qui sont le lieu de la rencontre entre un projet d’expérience porté par les visiteurs et un projet de développement territorial porté les résidents, leurs élus et, bien entendu, des entreprises. Les OGD ont la responsabilité d’atteindre les objectifs de la politique publique tout en épousant la complexité de leur territoire qui se concrétise dans l’hétérogénéité de ses parties prenantes. En France, le concept d’OGD désigne essentiellement les offices de tourisme. Les travaux de recherche récents montrent par quels processus les OGD pilotent l’action collective territoriale. Au-delà de leurs missions légales, ils jouent le rôle central dans l’adaptation de leur destination aux mutations du secteur.

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Le contrôle capacitant (enabling control) est un modèle proposé en 2004 par les chercheurs Thomas Ahrens et Christopher Chapman et qui fait désormais partie des grands courants en contrôle de gestion. Il est dérivé des travaux de Paul Adler et Bryan Borys (1996) pour lesquels le modèle des bureaucraties capacitantes distingue deux types de formalisation des flux de travail : coercitive et capacitante. Son idée-force est de « permettre aux employés de mieux maîtriser leurs tâches ». Appliqué aux systèmes de contrôle de gestion, il constitue une voie d’analyse de l’équilibre entre efficience et flexibilité, valorisant la participation des employés dans leurs interactions avec les technologies de gestion.
BENOIT Benjamin - IAE Perpignan |
04:42
Articulé autour de quatre caractéristiques, le contrôle capacitant emprunte une voie facilitante, d’une part, qui interroge l’utilisateur en mobilisant les caractéristiques de transparence interne et transparence globale, et une voie habilitante, d’autre part, orientée vers la technologie formalisée de contrôle de gestion, qui est axée sur les caractéristiques de flexibilité et de réparation. La combinaison facilitante-habilitante confère la qualité capacitante aux dispositifs de contrôle de gestion.
BENOIT Benjamin - IAE Perpignan |
06:10
Le marketing semble tarder à reconnaître pleinement son rôle, sa place et sa responsabilité dans les changements en matière de climat, de biodiversité et de ressources. Cette réticence peut être attribuée, du moins en partie, aux présupposés implicites du marketing durable qui tendent à minimiser l’ampleur des changements de paradigme nécessaires pour rester dans l’espoir d’une planète habitable. Par conséquent, les approches dominantes en matière de «marketing durable» peinent à remettre en question les principes fondamentaux et les fondements idéologiques du système de marché. C’est pourquoi nous plaidons pour des changements radicaux dans la recherche en marketing afin d’envisager un avenir véritablement soutenable. Nous formulons ainsi un programme autour de cinq propositions dans le but d’inviter à de profondes transformations de la discipline.
REMY Eric - IAE Perpignan |
03:53
L'avènement du Big Data, fondé sur une utilisation et une exploitation massive des données et des algorithmes sophistiqués transforme radicalement la manière dont les organisations surveillent, évaluent et optimisent leurs résultats et performances. De tels changements dans les usages aussi bien individuels qu’organisationnels remodèlent et redéfinissent la façon dont s’exercent les systèmes de contrôle et de surveillance au sein des organisations. On parle ainsi, depuis la fin des années 2010, de contrôle algorithmique, correspondant à une forme de contrôle fondé sur un usage massif de données structurées et non structurées, sur l’utilisation d’algorithmes exploitant les données, et constituant un outil d’aide à la décision, qui par le biais du « machine learning », intègre des systèmes d’apprentissage automatisés.
VILLESÈQUE-DUBUS Fabienne - IAE Perpignan |

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L’hypnose managériale désigne l’usage éthique de l’attention, du langage et de la confiance pour influencer positivement les collaborateurs, renforcer la motivation et favoriser la coopération, tout en évitant toute forme de manipulation.
AUBRUN Frédéric - OMNES Education |
JAUFFRET Marie-Nathalie - OMNES Education |
Une étude de notoriété sert à évaluer à quel point une marque est connue et reconnue par un public. Elle distingue la notoriété spontanée (marque citée sans aide) et la notoriété assistée (marque reconnue dans une liste). Ce type d’étude est essentiel pour mesurer la visibilité d’une marque, comprendre sa perception, suivre l’impact des actions de communication et orienter la stratégie marketing. Malgré son importance, une majorité de marketeurs ne connaît pas précisément le niveau de notoriété de leur marque. Des entreprises comme Hermès réalisent ce type d’analyse avant d’entrer sur de nouveaux marchés pour comparer leur image à celle des concurrents.
JAUFFRET Marie-Nathalie - OMNES Education |
AUBRUN Frédéric - OMNES Education |
L’industrie française consomme un quart de l’énergie du pays, et les entreprises doivent produire plus durablement sans perdre en compétitivité. Chaque achat industriel influence directement la consommation d’énergie, d’où le rôle stratégique de la fonction Achats. Mon étude, menée auprès d’experts et de professionnels, montre des freins persistants : travail en silos, faible culture énergétique et priorité donnée au prix plutôt qu’à la performance. Cinq leviers clés émergent : former les acheteurs, créer une gouvernance commune, intégrer un critère énergétique dans les achats, co-innover avec les fournisseurs et aligner les objectifs internes. Les Achats deviennent ainsi un acteur central de la transition énergétique et de la performance industrielle de demain.
RONDEAU Justin - IAE Lille |
Une marque blanche est un produit ou service conçu par une entreprise puis vendu par d’autres sous leur propre nom. Cette stratégie permet de proposer des produits similaires à des prix différents, visant des segments de clients variés. Elle facilite aussi l’extension de gamme en permettant de lancer rapidement de nouveaux produits sans lourds investissements en R&D. Les entreprises réduisent ainsi leurs coûts de production et leurs risques commerciaux, tout en profitant des économies d’échelle des fabricants. En revanche, elles ont moins de contrôle sur la qualité, dépendent fortement de leurs fournisseurs et doivent redoubler d’efforts pour se différencier. Des risques réglementaires existent également, car les lois varient selon les marchés.
BOUCHER Ronald - ISTEC Business School |

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