La négociation d’accords d’entreprise en France, pierre angulaire des relations sociales, a fait l’objet de nombreuses recherches. Cependant, peu de travaux s’intéressent au processus de négociation sur l’égalité professionnelle, un thème de négociation obligatoire depuis la loi Génisson de 2001. Notre travail cherche à identifier les caractéristiques de la négociation sur ce sujet. En particulier, nous montrons que le caractère transversal de cette thématique à différents processus RH (recrutement, rémunération, promotion…) a de fortes implications sur la négociation en créant de la négociation intra-partie ; de plus, le cadre légal, qui attache une grande importance aux indicateurs chiffrés, peut conduire à définir dans l’accord des engagements chiffrés inatteignables ; enfin, la définition même de l’égalité professionnelle constitue un enjeu central de la négociation.

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Les politiques publiques sont souvent conçues selon une logique « top-down », où l’État décide et le terrain applique. Mais pour l’entrepreneuriat innovant, cela ne suffit plus. Il faut aussi une dynamique « bottom-up », qui vient des entrepreneurs eux-mêmes. L’enjeu est donc d’articuler ces deux logiques. La French Tech, lancée en 2013, en est un exemple. Pensée par l’État, elle est portée localement par les entrepreneurs qui y participent activement. En dix ans, le nombre de start-up a fortement augmenté, malgré des limites. Ce modèle montre que l’efficacité d’une politique dépend autant de sa conception que de l’engagement du terrain. C’est cette coopération entre État et entrepreneurs qui rend une politique réellement vivante, utile et durable.
GOMOT Timothée - IAE Paris-Est |
CHABAUD Didier - IAE Paris-Sorbonne Business School |
- Tendances
- Entrepreneuriat, Management de l'Innovation, Management public