Le marketing au service du développement durable !

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Nombreux sont ceux qui voient le « Marketing » et le « Développement durable » comme deux champs complètement éloignés. Le marketing est vu comme un domaine centré sur le court terme et sur la réponse à des motivations égocentrées. Pourtant, celui-ci occupe une position idéale pour impulser des transformations sociétales. Il est incontestablement le domaine qui est le plus en capacité de développer des marchés. Cette ouvrage « Le marketing au service du développement durable, repenser les modèles de consommation » vise à répondre aux réserves quant à la légitimité du marketing à prendre en charge les questions environnementales et sociales. Il affirme l’intérêt tout particulier de dépasser le clivage entre les deux champs (marketing et développement durable) afin de renforcer le marché vert.

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Les entreprises investissent dans des applications mobiles de bien-être pour améliorer la santé mentale des employés. Notre méta-analyse de 18 études montre que ces applis réduisent le stress et la dépression, améliorent le bien-être, mais leur efficacité contre l’anxiété reste limitée. Elles sont particulièrement bénéfiques pour les hommes et les jeunes salariés, souvent moins enclins à chercher de l’aide psychologique. Cependant, elles doivent être intégrées à une stratégie globale de bien-être au travail.
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BEN HAFAIEDH Cyrine - FNEGE |
HAMELIN Anaïs - EM Strasbourg |
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Pour accélérer la transformation sociétale, le marketing a un rôle majeur à jouer. Cette vidéo définit ce qu'est le marketing durable et développe un cadre d'analyse pour intégrer la durabilité au cœur des pratiques des marques, et ainsi accompagner la transition environnementale et sociale.
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MERLE Aurélie - FNEGE |
OCHS Adeline - FNEGE |

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Une étude de notoriété sert à évaluer à quel point une marque est connue et reconnue par un public. Elle distingue la notoriété spontanée (marque citée sans aide) et la notoriété assistée (marque reconnue dans une liste). Ce type d’étude est essentiel pour mesurer la visibilité d’une marque, comprendre sa perception, suivre l’impact des actions de communication et orienter la stratégie marketing. Malgré son importance, une majorité de marketeurs ne connaît pas précisément le niveau de notoriété de leur marque. Des entreprises comme Hermès réalisent ce type d’analyse avant d’entrer sur de nouveaux marchés pour comparer leur image à celle des concurrents.
JAUFFRET Marie-Nathalie - OMNES Education |
AUBRUN Frédéric - OMNES Education |
L'engagement de marque désigne le lien psychologique et comportemental intense entre consommateur et marque, structuré autour de trois dimensions : cognitive (attention), affective (attachement émotionnel) et comportementale (interactions concrètes). À l'ère digitale, les marques développent des stratégies innovantes pour créer cet engagement comme le brand content ou le storytelling transmédiatique. L'engagement n'est plus passif mais résulte d'une stratégie relationnelle complexe mobilisant narration, interaction et co-construction de sens entre marque et consommateurs.
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L’industrie française consomme un quart de l’énergie du pays, et les entreprises doivent produire plus durablement sans perdre en compétitivité. Chaque achat industriel influence directement la consommation d’énergie, d’où le rôle stratégique de la fonction Achats. Mon étude, menée auprès d’experts et de professionnels, montre des freins persistants : travail en silos, faible culture énergétique et priorité donnée au prix plutôt qu’à la performance. Cinq leviers clés émergent : former les acheteurs, créer une gouvernance commune, intégrer un critère énergétique dans les achats, co-innover avec les fournisseurs et aligner les objectifs internes. Les Achats deviennent ainsi un acteur central de la transition énergétique et de la performance industrielle de demain.
RONDEAU Justin - IAE Lille |
Une marque blanche est un produit ou service conçu par une entreprise puis vendu par d’autres sous leur propre nom. Cette stratégie permet de proposer des produits similaires à des prix différents, visant des segments de clients variés. Elle facilite aussi l’extension de gamme en permettant de lancer rapidement de nouveaux produits sans lourds investissements en R&D. Les entreprises réduisent ainsi leurs coûts de production et leurs risques commerciaux, tout en profitant des économies d’échelle des fabricants. En revanche, elles ont moins de contrôle sur la qualité, dépendent fortement de leurs fournisseurs et doivent redoubler d’efforts pour se différencier. Des risques réglementaires existent également, car les lois varient selon les marchés.
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