Théorie des Organisations
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Qu'est-ce que l'équilibration ?
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Qu’est-ce que l’équilibration ?

« Equilibration » est un concept importé des sciences cognitives et des travaux de Jean Piaget aux sciences économiques et de gestion par François Perroux en 1973 dans son ouvrage « Pouvoir et économie ». Ce concept retrouve toute son utilité et sa vigueur à l’heure ou le management du potentiel humain se doit d’être RSE c’est-à-dire dans une dynamique de recherche permanente d’équilibre entre des objectifs sociaux, économiques et écologiques. « L’équilibration » en sciences de gestion se définit ainsi comme la recherche permanente de l’équilibre satisfaisant entre les contraintes sociales (humaines), économiques et écologiques.

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Le Contrat psychologique (PCO, Psychological Contract in Organizations) est une théorie et une méthode qui permet de mieux comprendre pourquoi, face à un même événement, certains percevront une violation contractuelle et d’autres, un simple ajustement. Fondé fin 1990 aux Etats-Unis, ces travaux en comportement organisationnel se développent dans les pays francophones à partir de leur traduction/adaptation en 2015. Le PCO décrit la complexité et la varité des engagements organisationnels : il est idiosyncrasique (personnel et biographique) mais aussi normatif, c’est-à-dire partagé par plusieurs individus dans une profession ; il est relationnel lorsque l’enjeu vise absolument à maintenir l’engagement ou à l’inverse purement transactionnel. Face aux problématiques de RSE (responsabilité sociétale des entreprises), respecter et gérer ces formes d’engagement contractuel améliorent la vie organisationnelle.
DE ROZARIO Pascale - LIRSA-CNAM |
La problématique contemporaine du contrôle interne est celle de la qualité de son management. Certaines organisations souffrent d’un sous contrôle interne, qui ne permet pas de maîtriser les risques. D’autres, notamment dans le secteur public, d’un sur contrôle interne, dont la bureaucratie, l’excès de procédures, ou de leur utilisation déviante sont alors les symptômes. Ces défauts de management entraînant des coûts cachés gigantesques pouvant menacer la survie-développement de l’organisation. Quelles sont alors les clés d’un bon management du système de contrôle interne ? Il y en a deux essentielles : - la qualité de l’identification des risques via une cartographie des risques pertinentes et stimulantes, pour laquelle l’IA et les coûts-performances peuvent aider ; - la qualité de l’intégration des normes au sens large – celles imposées (comme les lois) ou celles créées (comme les procédures) pour maîtriser les risques – par le potentiel humain en charge de les faire vivre, et qui renvoie fondamentalement à l’humain et son comportement.
CAPPELLETTI Laurent - LIRSA-CNAM |
L’étude « Les métamorphoses du management à l’heure des transitions » co-réalisée par Maria-Giuseppina Bruna et Laurent Cappelletti présente des résultats de recherche de niveau macro – concernant la gouvernance et les structures des organisations - et de niveau micro – concernant les équipes et les comportements humains. Au plan micro l’étude identifie 6 grands leviers du management de proximité permettant aux entreprises de s’adapter aux transitions multiples : les conditions de travail physiques et psychologiques ; l’organisation du travail ; la communication-coordination-concertation et sens au travail ; la gestion du temps ; la formation et les carrières ; les valeurs et politiques d’entreprise et la mise en œuvre stratégique. Ces 6 leviers sont dès lors autant de domaines sur lesquels devrait porter en priorité l’attention des gouvernances et des managers, leurs stratégies et outils de gestion du potentiel humain.
CAPPELLETTI Laurent - LIRSA-CNAM |
Une approche socio-économique du management cherche à concilier les trois grandes familles de performances qui forgent la durabilité d’une organisation : la performance sociale (satisfaction au sens large du potentiel humain au travail), la performance sociétale (la qualité des externalités sur la Société et la nature) et la performance économique (résultats immédiats et investissements). Depuis les années 1970, en rupture avec les approches classiques tayloriennes, des approches remarquables en management et contrôle de gestion ont visé et vise à atteindre des modalités socio-économiques de management. A l’heure de la directive européenne CSRD de 2023 – Corporate Sustainability Reporting Directive – qui oblige les entreprises de l’UE de plus de 250 personnes à comptabiliser leurs résultats extra financiers, et qui dès lors les pousse à des modalités socio-économiques de management, nul doute que ces approches sont promises à un bel avenir.
CAPPELLETTI Laurent - LIRSA-CNAM |

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DE ROZARIO Pascale - LIRSA-CNAM |
La problématique contemporaine du contrôle interne est celle de la qualité de son management. Certaines organisations souffrent d’un sous contrôle interne, qui ne permet pas de maîtriser les risques. D’autres, notamment dans le secteur public, d’un sur contrôle interne, dont la bureaucratie, l’excès de procédures, ou de leur utilisation déviante sont alors les symptômes. Ces défauts de management entraînant des coûts cachés gigantesques pouvant menacer la survie-développement de l’organisation. Quelles sont alors les clés d’un bon management du système de contrôle interne ? Il y en a deux essentielles : - la qualité de l’identification des risques via une cartographie des risques pertinentes et stimulantes, pour laquelle l’IA et les coûts-performances peuvent aider ; - la qualité de l’intégration des normes au sens large – celles imposées (comme les lois) ou celles créées (comme les procédures) pour maîtriser les risques – par le potentiel humain en charge de les faire vivre, et qui renvoie fondamentalement à l’humain et son comportement.
CAPPELLETTI Laurent - LIRSA-CNAM |
Dans un contexte FANI (tout à la fois friable/fragile/fluide, anxiogène, non-linéaire et incompréhensible), les entreprises sont confrontées à une « complexité hyperbolique » et à une « instabilité paroxystique ». Elles sont harassées par des injonctions paradoxales et soumises à des pressions plurielles. Aussi sont-elles le théâtre de métamorphoses profondes. Pour y faire face, le Rapport « Les métamorphoses du management à l’heure des transitions » préconise trois actes stratégiques : - tout d’abord, l’adoption d’une pensée systémique, assise sur une pratique de l’audit 360 (à la fois propédeutique au travail prospectif de l’entreprise et corollaire de son pilotage opérationnel – auditer pour se projeter, piloter en auditant) et sur l’usage des outils d’intelligence économique et stratégique, - ensuite, la contextualisation des modèles et des outils de gestion, afin de rendre compte du caractère situationnel de l’action au sein des systèmes organisés, - in fine, un effort de régulation sociale (plaidant en faveur d’une refonte du modèle régulatoire en entreprise, la mise en place d’une gouvernance responsable, participative et élargie, faisant levier sur un système raisonné d’écoute des parties prenantes afin d’accoucher de consensus signifiants et praticables).
BRUNA Maria Giuseppina - IPAG Business School |
En ces temps troublés où s'amoncellent des crises plurielles – de nature économique, sociale, sanitaire, écologique/climatique, institutionnelle ou géopolitique-, les entreprises sont appelées à prendre part active aux transitions socio-économiques et socio-environnementales. Le Rapport « Les métamorphoses du management à l’heure des transitions » se propose d’éclairer les clés d'un « management performant » en reliant deux paradigmes fondamentaux qu’il place en interaction réciproque : - Le premier volet, de nature socio-stratégique, propose un aperçu des transformations sociétales à l’œuvre et rend compte des répercussions qu’elles peuvent produire en entreprise. Il met en relief les conditions et les mécanismes d’alignement des organisations, à l’heure où sévissent des crises systémiques multiples et enchevêtrées. Il explore, en miroir, les réponses apportées à ces bouleversements en matière de gouvernance et de pilotage stratégique, de modalités de prise de décision, d’organisation du travail, de management d'équipe et d’interaction avec les parties prenantes. - Le second paradigme, plus opérationnel, interroge le rôle du management intermédiaire, et plus précisément, du management en proximité, dans la confrontation opérationnelle à ces macro-transformations, qui suscitent à la fois effroi et fascination. Il questionne la contribution du management opérationnel au renouveau du pacte social au travail.
BRUNA Maria Giuseppina - IPAG Business School |

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