Management de l'Innovation
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L’identité de l’entrepreneur et sa perception de la société aux fondamentaux de l’innovation
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L’identité de l’entrepreneur et sa perception de la société aux fondamentaux de l’innovation

Depuis quelques années, l’identité des fondateurs est devenue un sujet d’intérêt pour des chercheurs en entrepreneuriat qui souhaitent comprendre les facteurs qui mènent à une diversité de formes, de buts, et de stratégies parmi des entreprises naissantes. Le point de départ de cette étude était la question – comment la culture influence-t-elle l’identité des entrepreneurs ? Ce qui émerge de cette étude qualitative, c’est la question de l’alignement identitaire‒sociétal. Cela détermine si l’entrepreneur va viser une logique simplement économique, cependant reproduisant les structures sociales existantes, ou bien s’il va viser à défier et à changer les structures et les normes sociales avec son produit ou sa façon de gérer son entreprise.

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Prix EFMD FNEGE 2025 du Meilleur Ouvrage de Management – Catégorie puvrage de recherche collectif Prix Syntec Conseil du Meilleur Ouvrage de Management L’ouvrage examine les interactions entre la science et l’industrie à travers la notion de double impact, c’est-à-dire la capacité à produire à la fois des avancées scientifiques majeures et des innovations technologiques disruptives. Il met en lumière les leviers permettant de favoriser ces synergies, notamment par le transfert de connaissances, la coopération entre chercheurs et industriels, et des politiques d’innovation adaptées. L’objectif est de construire un écosystème où la recherche fondamentale et l’innovation industrielle se renforcent mutuellement au service du progrès économique et sociétal.
PLANTEC Quentin - TBS Education |
Le contrôle est une notion centrale et multidimensionnelle, présente en sociologie, psychologie, management, droit et systèmes d'information. Dans le monde du travail, il s’impose dès qu’il existe une relation d’autorité, notamment entre employeur et salarié. Les organisations mettent en place différents systèmes de contrôle (comportemental, input, technologique) pour aligner les actions des employés sur leurs objectifs. Historiquement lié au modèle taylorien, le contrôle a évolué avec les technologies numériques, permettant une surveillance continue mais encadrée juridiquement (CNIL). Il reste un outil clé de gestion de la performance et du respect des règles dans l’entreprise.
DIARD Caroline - TBS Education |
Depuis la crise sanitaire l’organisation s’est pérennisée en mode hybride (DARES 2024, Apec 2025). Plébiscité par les employeurs (ANDRH-BCG, 2022) et les collaborateurs (Etude UGIC-CGT, 2023), le télétravail devient un élément incontournable de la marque employeur (Diard et al., 2023). Une hausse inhabituelle des démissions et ruptures conventionnelles depuis 2020 (DARES, 2025) invite les organisations à réfléchir à des moyens de rétention des talents. Il s’agit d’initier un parcours collaborateur permettant à chaque étape de motiver et fidéliser. Comment l’autonomie laissée au télétravailleur à domicile et le contrôle potentiellement exercé par l’employeur jouent-ils un rôle dans cette expérience collaborateur ? À travers une étude quantitative conduite auprès de 159 télétravailleurs, nous révélons deux classes de télétravailleurs : les « Satellites-autonomes » et les « Dépendants-contrôlés ». Cette typologie met en évidence des perceptions différentes des télétravailleurs relatives à l’expérience collaborateur. Les « Satellites-autonomes » ont une approche positive de l’expérience globale collaborateur avec le télétravail alors que les « Dépendants-contrôlés » ont une perception plutôt négative. Le contrôle exercé à domicile, peut conduire à une démotivation des collaborateurs et aller à l’encontre d’une politique RH de fidélisation.
DIARD Caroline - TBS Education |
Cette vidéo présente les travaux de Quentin Plantec (TBS Education), menés avec Pascal Le Masson et Benoît Weil (Mines Paris – PSL), sur un enjeu stratégique : repenser les relations entre science et industrie à l’heure des grandes transitions. À partir de l’ouvrage Science et industrie à l’aune du double impact, elle introduit un nouveau modèle de collaboration : le couplage à double impact simultané. Rompant avec la logique de transfert linéaire, ce modèle propose une co-émergence des percées scientifiques et des innovations industrielles. Fondé sur la théorie C-K et illustré par des cas emblématiques (prix Nobel, ARPA-E, CIFRE…), il souligne les conditions de cette dynamique : indépendance, échanges intenses, et complémentarité des logiques. La vidéo propose ainsi une nouvelle lecture des relations science-industrie, au service d’un impact à la fois scientifique et sociétal.
PLANTEC Quentin - TBS Education |

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Cette recherche aborde un domaine négligé dans la littérature en entrepreneuriat : celui des entrepreneurs du quotidien — ces « modestes acteurs du changement ». Se concentrant sur le secteur du vin biologique en France, cette étude cherche à comprendre comment la digitalisation, souvent perçue comme un univers réservé aux start-up de la tech, pouvait impacter la performance de ces petits entrepreneurs. Les données financières de 66 producteurs de vin biologique ayant rejoint une plateforme numérique, ont été analysées et comparées sur une décennie à un groupe de contrôle qui n’avait pas franchi ce pas. Les résultats sont significatifs. Après avoir rejoint la plateforme, les vignerons du groupe cible ont vu leur chiffre d’affaires augmenter de 10,1 % par rapport au groupe de contrôle. Leur rentabilité s’est également améliorée. Fait encore plus marquant, cette croissance s’est faite à ressources constantes. Cette performance signe là l’essence même de leur stratégie : le bricolage numérique.
BONCORI Anne-Laure - OMNES Education |
Cette étude analyse 2 986 entreprises d’Amérique latine (2009–2017, base LAIS) pour comprendre comment les collaborations universités–entreprises influencent le lien entre dépenses d’innovation et résultats d’innovation. Les résultats montrent (1) une relation positive entre dépenses et résultats, et (2) un effet modérateur significatif de la collaboration universitaire : à budget équivalent, les entreprises partenaires des universités obtiennent davantage d’innovations. La qualité des partenariats compte autant que leur existence. Implications : structurer la coopération (objectifs, IP), investir dans le capital humain, et mobiliser les ressources académiques comme amplificateurs de capacité.
PLATA Carlos - EM Normandie |
Les entreprises investissent massivement en R&D, mais l’impact reste parfois inégal. Travailler avec les universités aide à passer des idées aux solutions utiles—non seulement via les brevets ou les équipements, mais grâce à la dimension humaine des connaissances. Un langage partagé, des routines simples et un apprentissage conjoint alignent les équipes et évitent les retours en arrière. En co-concevant le cahier des charges, en libérant un peu de temps aux chercheurs et en s’appuyant sur un soutien juridique et de gestion de projet solide, la collaboration avance mieux. Le prestige peut ouvrir la première porte, mais la valeur naît du travail quotidien ensemble : adoption plus rapide, processus améliorés, compétences qui restent dans l’entreprise. Quand les universités reconnaissent et valorisent ces résultats, les partenariats se renforcent. En bref : investir dans la relation qui porte le savoir-faire sécurise et améliore le rendement de la R&D.
PLATA Carlos - EM Normandie |
Lorsqu’un entrepreneur innove, il peut protéger ses créations grâce aux droits de propriété intellectuelle (PI) qui accordent un droit exclusif d’utilisation et de valorisation. La PI se divise en deux branches : la propriété littéraire et artistique (droit d’auteur et droits voisins), qui protège les œuvres originales, et la propriété industrielle (brevets, modèles, marques, etc.), qui protège inventions et créations. Ces protections présentent toutefois des limites : procédures longues, coûteuses et valables dans le temps et l’espace. À côté de ces outils juridiques, les entrepreneurs peuvent recourir à des protections informelles comme le secret, la rapidité d’accès au marché, l’avance technologique ou la réputation. Ces stratégies sont peu coûteuses et rapides à mettre en place, mais plus risquées. En pratique, les entrepreneurs peuvent combiner protections formelles et informelles afin d’adapter leur stratégie à leurs besoins et aux exigences du marché.
BRUNNER Pauline - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion Strasbourg |

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