Théorie des Organisations
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Le chercheur face à ses données d’observation : un éclairage ricoeurien par les mimèsis et la mise en récit.
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Le chercheur face à ses données d’observation : un éclairage ricoeurien par les mimèsis et la mise en récit.

L’observation permet de saisir in situ des phénomènes organisationnels complexes. La littérature sur cette méthode éclaire des modalités de collecte envisageables, mais reste plus silencieuse sur l’exploitation et la mise en forme des données collectées. La question du sens des données d’observation reste alors en suspens. Cet article explore cette question en s’intéressant à une forme particulière d’observation, l’observation dynamique, qui permet de saisir des situations indéterminées pour lesquelles praticiens et chercheur rencontrent des difficultés à donner du sens.

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La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est désormais incontournable pour les organisations, mais les crises économiques récentes fragilisent leur engagement. Le cadre normatif seul ne suffit pas à mobiliser les entreprises autour des piliers de la gouvernance, de la justice sociale et de l’environnement. Trois typologies émergent : les entreprises dont la RSE est au cœur du projet (ex : Biscornu, intégrant l’insertion professionnelle des personnes handicapées), celles qui alignent leur stratégie RSE avec leurs objectifs économiques (ex : Patagonia, Hermès) et enfin, celles pour qui la RSE reste opportuniste, exposées aux accusations de green washing. Pour être un levier de performance durable, la RSE doit s’inscrire structurellement dans la stratégie d’entreprise, créant ainsi une valeur partagée entre performance économique et impact sociétal.
JOURDAN Philippe - IAE Paris-Est |
La disparition annoncée des cookies tiers dans les navigateurs, initialement prévue pour 2024 puis repoussée par Google, marque un tournant dans l’écosystème publicitaire numérique. Cette recherche explore les alternatives envisagées par les acteurs du secteur face à ce bouleversement : exploitation des données first-party, ciblage contextuel, identifiants universels ou encore recours aux solutions comme Privacy Sandbox. À travers une démarche qualitative combinant des entretiens semi-directifs et un focus group réunissant des professionnels du secteur, nous analysons les stratégies déployées et leurs implications. L’enjeu est à la fois managérial, puisqu’il faut repenser les modèles de collecte et d’activation de la donnée, et sociétal, avec une attente croissante de respect de la vie privée. Cette transition, bien qu’incertaine dans son calendrier, impose déjà des adaptations majeures.
MERCANTI-GUERIN Maria - IAE Paris-Sorbonne Business School |
EL HANA Nadr - IAE Paris-Sorbonne Business School |
Cette vidéo définit la notion de productivité et ses modes de calcul. Elle présente également les limites de cet indicateur.
BERNIER-KHEDACHE Salomon - IAE Paris-Est |
DESCHAINTRE Stéphane - FNEGE |
Cette vidéo définit l’évaluation de l’impact social et insiste sur son actualité. Elle met ensuite en avant les difficultés de sa mise en place dans les organisations et plus globalement, les enjeux plus macro qu’elle recouvre.
BERNIER-KHEDACHE Salomon - IAE Paris-Est |
BOUDEN Inès - IAE Paris-Est |

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Préoccupation avérée dans les organisations privées et, plus récemment, dans les organisations publiques, la qualité de vie au travail (QVT) est aujourd’hui un sujet incontournable de la gestion des ressources humaines. Tandis que les études sur ce thème se multiplient, la littérature scientifique fait état d’un manque en ce qui concerne la QVT des personnels – tant administratifs qu’enseignants-chercheurs – des universités publiques. Afin d’évaluer les enjeux de la QVT en université, nous mobilisons la théorie structurale d’Abric. Cette recherche prend la forme d’une étude qualitative avec la réalisation d’entretiens semi-directifs visant à mieux connaître ces représentations sociales. Nos résultats mettent tout d’abord en évidence un « noyau central » d’éléments partagés structuré autour du bien-être, du travail collectif, du climat social et de l’environnement physique de travail. Ensuite, des « éléments périphériques » ressortent : communication, stress, répartition du travail, relation administratif-enseignant. Les résultats soulignent aussi des disparités dans lesdites représentations en fonction des profils étudiés. Ces données nous permettent de mieux appréhender la complexité du concept de QVT dans le contexte de l’université publique. De plus, cette recherche apporte des éléments de connaissance indispensables pour mettre en place des démarches de qualité de vie au travail adéquates au sein des universités publiques.
LOBOS Joachim P. - iaelyon School of Management |
Le Legal Ops agit comme un catalyseur de la transformation et la modernisation de la Direction juridique, en cohérence avec les objectifs stratégiques de l’entreprise. Concrètement, il contribue à une meilleur structuration et organisation du service juridique avec un double objectif : permettre aux juristes de se focaliser sur les tâches à forte valeur ajoutée et améliorer la qualité de services rendus aux clients internes.
RHATTAT Rachid - EDC Business School |
Cette recherche analyse la transformation digitale des entreprises industrielles sur le temps long, en s’appuyant sur le cas de l’industrie automobile. Elle montre que la digitalisation, amorcée depuis plusieurs décennies, s’inscrit dans une dynamique historique complexe. L’étude adopte une approche systémique et prospective, révélant six grandes périodes de co-évolution technologique. Elle souligne que la transformation digitale est à la fois continue et marquée par des ruptures, influencée par l’articulation produit-service-processus. L’ouvrage invite à repenser les stratégies digitales avec une approche intégrative, multidimensionnelle et interdisciplinaire, en valorisant l’expérience passée pour mieux accompagner les mutations futures.
FABBE-COSTES Nathalie - IAE Aix-Marseille Graduate School of Management |
L’intelligence artificielle est omniprésente en entreprise, mais son usage reste souvent mal structuré. Notre recherche propose une méthodologie en quatre étapes pour cartographier les usages de l’IA et en évaluer les risques. Nous avons identifié trois catégories de risques : managériaux, organisationnels et juridiques. Nos résultats montrent que l’IA est souvent déployée sans vision globale, que les risques sont sous-évalués et qu’une gouvernance adaptée est essentielle. Nous recommandons aux entreprises de cartographier leurs usages, de réaliser des audits réguliers, de mettre en place un cadre de gouvernance clair et de former leurs équipes. L’objectif est de faire de l’IA un levier de transformation maîtrisé plutôt qu’une source de risques mal anticipés.
SCHOCH Patrice - EDC Business School |

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