Vers un avenir de proximité : tendances et perspectives pour le futur urbain

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Parmi les tendances internationales qui façonnent nos modes de vie urbains, la notion de proximité polycentrique et de proximité heureuse s’est répandue à travers le globe, incarnée par la ville du quart d’heure et le territoire de la demi-heure. Ce mouvement est porté par une coalition comprenant des maires, des gouvernements locaux, des associations municipales et des institutions internationales. Il constitue une réponse systémique aux défis climatiques, économiques et sociaux auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui.

Dans le contexte des récentes tensions géopolitiques, telles que celles en Ukraine et le Moyen Orient, ce concept offre une approche axée sur la relocalisation, le développement des économies locales, la création d’emplois et la consolidation des territoires grâce à des chaînes d’approvisionnement en circuits courts. Il favorise également les interactions sociales, une utilisation optimale de l’espace public et une meilleure intégration sociale et fonctionnelle. Nous sommes fiers d’être à l’origine de cette initiative et nous nous engageons à en faire une source d’inspiration pour les politiques publiques à l’échelle mondiale.

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Le projet de ce Livre Blanc vise à mieux faire connaître les DBA et à obtenir leur reconnaissance par les autorités. Face à la croissance rapide du marché des DBA, souvent marqué par un manque de régulation, le Livre Blanc recommande une communication accrue pour valoriser la rigueur et l'impact du DBA, notamment via des événements ou des prix. Il préconise aussi une certification par des instances légitimes comme le ministère du Travail ou le MESR, afin d'assurer la reconnaissance officielle de la qualité des programmes DBA.
HELFER Jean-Pierre - IAE Paris-Sorbonne Business School |
02:35
La publication de ce Livre Blanc a été rendue possible grâce à une communauté de collègues engagés et malgré la contrainte du temps. Douze établissements ont partagé leur expertise sur les programmes de DBA, mettant en avant leur qualité et leur impact. Ce travail, soutenu par la FNEGE et ses partenaires, donne la parole aux docteurs pour illustrer la valeur de leur parcours.
HELFER Jean-Pierre - IAE Paris-Sorbonne Business School |
03:24
La conversion, essentielle en marketing digital, correspond à l'action d'un visiteur accomplissant un objectif clé, comme un achat ou une inscription. Trois éléments sont fondamentaux pour maximiser les conversions : une expérience utilisateur optimisée, avec un site rapide et intuitif comme Amazon; des messages pertinents et personnalisés, soutenus par des pages claires et des appels à l'action efficaces; et enfin, la confiance, renforcée par des avis clients ou des garanties. Des exemples comme Spotify, Booking.com ou Netflix montrent comment simplifier le parcours client ou créer un sentiment d'urgence peut transformer des visiteurs en clients fidèles. Les outils digitaux, tels que les tests A/B ou les heatmans, facilitent ces optimisations. Avec l'intelligence artificielle, des entreprises comme Google et IBM Watson personnalisent encore davantage les expériences, augmentant les taux de conversion. La conversion, bien plus qu'un indicateur, est désormais une méthode clé pour transformer une intention en action concrète.
MERCANTI-GUERIN Maria - IAE Paris-Sorbonne Business School |
02:49
Le Growth Hacking est une méthode centrée sur la croissance rapide des entreprises combinant marketing, innovation et expérimentation agile. Popularisé par Sean Ellis en 2010, il repose sur cinq étapes clés du parcours client : Acquisition, Activation, Rétention, Revenus et Recommandations. Des entreprises comme Airbnb, Revolut ou Spotify utilisent cette approche pour attirer, fidéliser et transformer leurs utilisateurs en ambassadeurs. Avec l'intelligence artificielle, le Growth. Hacking évolue, s'appuyant sur des outils innovants pour optimiser le ciblage, automatiser les tâches et maximiser le retour sur investissement. Cette méthodologie, créative et data-driven, est devenue essentielle pour les entreprises cherchant à accélérer leur croissance.
MERCANTI-GUERIN Maria - IAE Paris-Sorbonne Business School |

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La gouvernance multi-acteurs et multi-niveaux désigne un mode de gestion des politiques publiques et des projets complexes qui repose sur l’articulation entre différents échelons de décision (local, régional, national, voire international) et la coopération entre une diversité d’acteurs publics, privés et citoyens. Contrairement aux modèles de gouvernance centralisés ou cloisonnés, cette approche reconnaît que les défis contemporains – comme la transition écologique ou la gestion des crises sociales – nécessitent une coordination entre plusieurs niveaux d’autorité et une implication active des parties prenantes. Inspirée de Duit et Galaz (2008), elle permet d’articuler des ressources et compétences variées pour répondre à des enjeux complexes. Selon Emerson, Nabatchi et Balogh (2011), elle s’appuie sur des processus et structures collaboratives impliquant divers acteurs au-delà des frontières institutionnelles et sectorielles. Cette gouvernance combine une coopération horizontale, entre organisations d’un même niveau, et verticale, entre différents échelons. Son objectif est de dépasser les logiques cloisonnées, favoriser l’innovation et mieux répondre aux besoins des citoyens.
BERTHINIER-PONCET Anne - LIRSA-CNAM |
MICHELIN Émilie - LIRSA-CNAM |
RIVAL Madina - LIRSA-CNAM |
L’innovation publique collaborative désigne une approche de l’innovation dans le secteur public qui repose sur la coopération entre une diversité d’acteurs : administrations, citoyens, entreprises, associations et collectivités. L’innovation publique collaborative repose sur deux approches complémentaires : une dynamique top-down, où l’innovation est structurée et encadrée par des institutions et une dynamique bottom-up, où l’innovation émerge du terrain grâce aux agents publics et citoyens. Elle s’appuie sur quatre fondamentaux : des objectifs communs, une vision partagée, la création de connaissances sociales et une gouvernance multi-acteurs et multi-niveaux. L’innovation publique collaborative crée de la valeur publique, reposant sur le leadership de certains acteurs, le dépassement des frontières organisationnelles et l’adaptation des services publics aux besoins réels des usagers.
BERTHINIER-PONCET Anne - LIRSA-CNAM |
MICHELIN Émilie - LIRSA-CNAM |
RIVAL Madina - LIRSA-CNAM |
Face à la complexité des enjeux sociétaux, les politiques publiques innovantes peinent à se déployer localement. Pour répondre à ce paradoxe, notre travail cherche à déterminer les pratiques institutionnelles “piliers” pour disséminer une politique publique sociale innovante. Cet article se situe dans la lignée de l’innovation publique et du post New Public Management. Il s’inspire des recherches sur les collaborations écosystémiques dans le secteur public complétées par le cadre théorique du travail institutionnel qui met en évidence les pratiques de collaboration pour l’innovation mises en œuvre par les différentes parties prenantes. Nous avons mené pendant 2 ans une étude de cas longitudinale d’un projet multi-acteurs et multiniveaux qui déploie dans un territoire rural la politique nationale de lutte contre les violences intra familiales. Notre recherche met en évidence une mobilisation différenciée des leviers et des pratiques institutionnelles en fonction du type d’acteurs et de leur position dans l’échelle territoriale. Elle pointe en creux l’impensé concernant certains acteurs aux frontières.
RIVAL Madina - LIRSA-CNAM |
MICHELIN Émilie - LIRSA-CNAM |
BERTHINIER-PONCET Anne - LIRSA-CNAM |
Les Objectifs de Développement Durable (ODD) sont 17 objectifs adoptés en 2015 par les Nations Unies afin de répondre simultanément aux défis économiques, sociaux et environnementaux mondiaux à l’horizon 2030. Ils couvrent un large éventail d'enjeux tels que l’élimination de la pauvreté, l’accès universel à une éducation de qualité, la préservation des écosystèmes, la gestion durable des ressources ou encore la lutte contre le changement climatique. Pour les entreprises, adopter les ODD représente une opportunité stratégique majeure : cela permet de renforcer leur responsabilité sociale et environnementale, d'améliorer leur image de marque, d'attirer des investisseurs soucieux d’éthique, tout en assurant leur performance économique sur le long terme. Toutefois, réussir cette intégration implique un engagement fort et une réelle mobilisation de tous les acteurs internes et externes à l'entreprise.
BOLLINGER Sophie - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |

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