Beaucoup se posent aujourd’hui la question des conséquences de cette crise sanitaire et l’on voit déjà poindre les effets économiques du confinement mondial ! naturellement, comme dans le cas de chaque crise économique on se pose la question de la capacité des banques à contenir les conséquences de cette crise et préserver la sécurité de notre épargne. Les souvenirs de la crise bancaire de 2007/2008, de la faillite d’une banque prestigieuse Lehman Brother, sont toujours très vivaces.
La question de la solvabilité est assurément celle où il y a le plus d’incertitude aujourd’hui car nous ne connaissons pas l’impact réel de la crise sur le non remboursement des crédits et la baisse durable de la valeur des actifs de marché.
Les établissements bancaires ainsi que la BCE réalisent des stress tests censés simuler leur résistance à des chocs externes, comme des récessions par exemple. Cela permet ensuite d’activer des plans d’urgence financiers en fonction du suivi journalier des indicateur réglementaires en matière de fonds propres et de liquidité.

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Les politiques publiques sont souvent conçues selon une logique « top-down », où l’État décide et le terrain applique. Mais pour l’entrepreneuriat innovant, cela ne suffit plus. Il faut aussi une dynamique « bottom-up », qui vient des entrepreneurs eux-mêmes. L’enjeu est donc d’articuler ces deux logiques. La French Tech, lancée en 2013, en est un exemple. Pensée par l’État, elle est portée localement par les entrepreneurs qui y participent activement. En dix ans, le nombre de start-up a fortement augmenté, malgré des limites. Ce modèle montre que l’efficacité d’une politique dépend autant de sa conception que de l’engagement du terrain. C’est cette coopération entre État et entrepreneurs qui rend une politique réellement vivante, utile et durable.
GOMOT Timothée - IAE Paris-Est |
CHABAUD Didier - IAE Paris-Sorbonne Business School |
- Tendances
- Entrepreneuriat, Management de l'Innovation, Management public