[Série – Face à la crise Covid-19] : faut-il craindre une crise bancaire après la crise sanitaire ?

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Beaucoup se posent aujourd’hui la question des conséquences de cette crise sanitaire et l’on voit déjà poindre les effets économiques du confinement mondial ! naturellement, comme dans le cas de chaque crise économique on se pose la question de la capacité des banques à contenir les conséquences de cette crise et préserver la sécurité de notre épargne. Les souvenirs de la crise bancaire de 2007/2008, de la faillite d’une banque prestigieuse Lehman Brother, sont toujours très vivaces.
La question de la solvabilité est assurément celle où il y a le plus d’incertitude aujourd’hui car nous ne connaissons pas l’impact réel de la crise sur le non remboursement des crédits et la baisse durable de la valeur des actifs de marché.
Les établissements bancaires ainsi que la BCE réalisent des stress tests censés simuler leur résistance à des chocs externes, comme des récessions par exemple. Cela permet ensuite d’activer des plans d’urgence financiers en fonction du suivi journalier des indicateur réglementaires en matière de fonds propres et de liquidité.

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Le retail media est un levier clé du commerce qui représentera 25% de la publicité digitale d'ici 2026 selon le BCG. Il s'agit de stratégies publicitaires déployées par les marques sur les sites, applications mobiles et magasins des distributeurs pour toucher les consommateurs juste avant ou pendant leurs achats. Cela offre une visibilité accrue pour les marques et permet aux distributeurs de monétiser leurs données clients. Présent dans tous les secteurs de la distribution, le retail media est multi-canal, englobant des formats comme les bannières, publicités natives et vidéos. Les publicités peuvent être diffusées sur le site du retailer (on-site) pour inciter à l'achat ou sur des sites partenaires (off-site) pour le reciblage. Le marché, dominé par des acteurs comme Amazon et Alibaba, repose sur une collecte précise de données et des outils de ciblage sophistiqués.
MERCANTI-GUERIN Maria - IAE Paris-Sorbonne Business School |
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La publicité programmatique optimise l'achat et la vente d'espaces publicitaires en ligne via des logiciels et des algorithmes. Au cœur de ce système se trouve l'enchère en temps réel (RTB), où les impressions publicitaires sont mises aux enchères en quelques millisecondes en fonction du profil de l'utilisateur sur des Ad Exchanges. Les annonceurs utilisent des plateformes côté demande (DSP) pour enchérir sur ces impressions, ciblant des audiences spécifiques, tandis que les éditeurs emploient des plateformes côté offre (SSP) pour maximiser leurs revenus publicitaires. Le processus implique des agences spécialisées ou des Trading Desks, et de plus en plus, les annonceurs préfèrent les accords privés pour de meilleurs tarifs et des environnements sécurisés. Les défis de la programmatique incluent la complexité, la qualité de l'inventaire, la fraude et les problèmes de respect de la vie privée.
MERCANTI-GUERIN Maria - IAE Paris-Sorbonne Business School |
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Le marketing d'affiliation est un modèle où un annonceur récompense des partenaires pour chaque vente ou action réalisée grâce au trafic qu'ils génèrent. Les acteurs principaux incluent les annonceurs qui proposent des offres, les affiliés qui promeuvent ces offres sur leurs plateformes, et les plateformes d'affiliation qui coordonnent la relation et gèrent les paiements. Les affiliés utilisent des liens de suivi pour diriger le trafic vers les annonceurs, et les commissions sont calculées en fonction des ventes ou actions spécifiques. Ce modèle présente plusieurs modes de rémunération, tels que le coût par vente, par lead ou par clic. Cependant, le marketing d'affiliation fait face à des défis comme la fraude au clic, les conflits d'attribution et la saturation du marché, tout en offrant l'avantage de réduire les risques financiers pour les marques et d'offrir une monétisation pour les affiliés.
MERCANTI-GUERIN Maria - IAE Paris-Sorbonne Business School |
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"Web Crash, le jour où le Web a fait faillite" analyse le modèle économique du Web, dépendant de la publicité, face aux défis imminents technologiques et éthiques nécessitant une réinvention. Le livre dépeint une dystopie où l'effondrement du Web provoque une anarchie sociale et une crise économique, avec une prise de pouvoir par des IA. Il critique les pratiques trompeuses du marketing numérique et l'opacité du traitement des données, soulignant les effets déstabilisateurs des modèles économiques dominés par les GAFAM sur l'économie et la société. L'ouvrage aborde l'impact des technologies persuasives sur le bien-être mental et plaide pour des législations strictes pour protéger les utilisateurs. Envisageant l'avenir, il explore les transformations potentielles du Web par les IA génératives, de l'automatisation complète à un Web favorisant les libertés individuelles.
MERCANTI-GUERIN Maria - IAE Paris-Sorbonne Business School |

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ROSZAK Sabrina - SKEMA Business School |
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Le rapport intégré, créé par l'IIRC en 2013, vise à améliorer le reporting d'entreprise en intégrant des performances extra-financières aux performances financières pour offrir une vue globale de la stratégie et des résultats. L'IIRC distingue la Pensée Intégrée, une culture valorisant les résultats non financiers, du Reporting intégré, le processus de création du rapport. Le rapport intégré remplace le rapport annuel traditionnel, trop complexe et financier, répondant mieux aux besoins des parties prenantes.
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La finance durable désigne l’ensemble des activités financières visant à améliorer l’intérêt de la collectivité à moyen et à long terme. Elle couvre la finance solidaire, la finance durable et la finance verte. Elle repose sur des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). La finance durable sous-entend : (1) une plus grande transparence des transactions, (2) une meilleure traçabilité des flux de capitaux et (3) une responsabilisation des acteurs. La finance durable a modifié certaines pratiques financières. Ainsi, le pilotage de la performance au sein des organisations est désormais global et intègre les critères ESG. Parallèlement, des agences de notation extra-financière évaluent les risques selon des critères ESG et envoient un signal aux investisseurs socialement responsables. Néanmoins, la question qui se pose au niveau théorique : la finance durable est-elle une finance de continuité compatible avec les théories financières existantes ou une finance de rupture qui implique un nouveau cadre théorique ?
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