Réinventer les Relations Science-Industrie : Vers un modèle à Double Impact

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Prix EFMD FNEGE 2025 du Meilleur Ouvrage de Management – Catégorie Ouvrage de recherche collectif

Cette vidéo présente les travaux de Quentin Plantec (TBS Education), menés avec Pascal Le Masson et Benoît Weil (Mines Paris – PSL), sur un enjeu stratégique : repenser les relations entre science et industrie à l’heure des grandes transitions. À partir de l’ouvrage Science et industrie à l’aune du double impact, elle introduit un nouveau modèle de collaboration : le couplage à double impact simultané.

Rompant avec la logique de transfert linéaire, ce modèle propose une co-émergence des percées scientifiques et des innovations industrielles. Fondé sur la théorie C-K et illustré par des cas emblématiques (prix Nobel, ARPA-E, CIFRE…), il souligne les conditions de cette dynamique : indépendance, échanges intenses, et complémentarité des logiques.

La vidéo propose ainsi une nouvelle lecture des relations science-industrie, au service d’un impact à la fois scientifique et sociétal.

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Prix EFMD FNEGE 2025 du Meilleur Ouvrage de Management – Catégorie puvrage de recherche collectif Prix Syntec Conseil du Meilleur Ouvrage de Management L’ouvrage examine les interactions entre la science et l’industrie à travers la notion de double impact, c’est-à-dire la capacité à produire à la fois des avancées scientifiques majeures et des innovations technologiques disruptives. Il met en lumière les leviers permettant de favoriser ces synergies, notamment par le transfert de connaissances, la coopération entre chercheurs et industriels, et des politiques d’innovation adaptées. L’objectif est de construire un écosystème où la recherche fondamentale et l’innovation industrielle se renforcent mutuellement au service du progrès économique et sociétal.
PLANTEC Quentin - TBS Education |
03:40
Le contrôle est une notion centrale et multidimensionnelle, présente en sociologie, psychologie, management, droit et systèmes d'information. Dans le monde du travail, il s’impose dès qu’il existe une relation d’autorité, notamment entre employeur et salarié. Les organisations mettent en place différents systèmes de contrôle (comportemental, input, technologique) pour aligner les actions des employés sur leurs objectifs. Historiquement lié au modèle taylorien, le contrôle a évolué avec les technologies numériques, permettant une surveillance continue mais encadrée juridiquement (CNIL). Il reste un outil clé de gestion de la performance et du respect des règles dans l’entreprise.
DIARD Caroline - TBS Education |
03:13
Depuis la crise sanitaire l’organisation s’est pérennisée en mode hybride (DARES 2024, Apec 2025). Plébiscité par les employeurs (ANDRH-BCG, 2022) et les collaborateurs (Etude UGIC-CGT, 2023), le télétravail devient un élément incontournable de la marque employeur (Diard et al., 2023). Une hausse inhabituelle des démissions et ruptures conventionnelles depuis 2020 (DARES, 2025) invite les organisations à réfléchir à des moyens de rétention des talents. Il s’agit d’initier un parcours collaborateur permettant à chaque étape de motiver et fidéliser. Comment l’autonomie laissée au télétravailleur à domicile et le contrôle potentiellement exercé par l’employeur jouent-ils un rôle dans cette expérience collaborateur ? À travers une étude quantitative conduite auprès de 159 télétravailleurs, nous révélons deux classes de télétravailleurs : les « Satellites-autonomes » et les « Dépendants-contrôlés ». Cette typologie met en évidence des perceptions différentes des télétravailleurs relatives à l’expérience collaborateur. Les « Satellites-autonomes » ont une approche positive de l’expérience globale collaborateur avec le télétravail alors que les « Dépendants-contrôlés » ont une perception plutôt négative. Le contrôle exercé à domicile, peut conduire à une démotivation des collaborateurs et aller à l’encontre d’une politique RH de fidélisation.
DIARD Caroline - TBS Education |
04:08
Ce cas est un exercice d'analyse de "gestion de crise" centré sur les dimensions humaines et managériales des défis organisationnels. Il permet d’introduire un statut spécifique de société : la SCOP. L'histoire centenaire de Duralex, fleuron de l'industrie verrière française, véritable success story, offre un terrain d'étude pertinent pour examiner comment les enjeux de ressources humaines et de management sont au cœur de la capacité d'une entreprise à traverser des crises et à se transformer. Ce cas met en lumière comment les décisions managériales et les pratiques RH peuvent soit exacerber les crises, soit contribuer à les surmonter. Il souligne l'importance cruciale du facteur humain dans la gestion du changement et la pérennité de l'entreprise. En découvrant les différentes phases de l'histoire de Duralex, de son âge d'or à ses périodes de turbulence, jusqu'à sa récente transformation en SCOP, les étudiants découvriront les multiples facettes du management en situation de crise. Ils seront invités à réfléchir sur les compétences de leadership nécessaires pour naviguer dans des environnements incertains et sur les stratégies RH permettant de maintenir la cohésion et la performance d'une organisation en pleine mutation.
DIARD Caroline - TBS Education |
MEIER Olivier - Université Paris Est IUTSF Sénart |

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L’industrie française consomme un quart de l’énergie du pays, et les entreprises doivent produire plus durablement sans perdre en compétitivité. Chaque achat industriel influence directement la consommation d’énergie, d’où le rôle stratégique de la fonction Achats. Mon étude, menée auprès d’experts et de professionnels, montre des freins persistants : travail en silos, faible culture énergétique et priorité donnée au prix plutôt qu’à la performance. Cinq leviers clés émergent : former les acheteurs, créer une gouvernance commune, intégrer un critère énergétique dans les achats, co-innover avec les fournisseurs et aligner les objectifs internes. Les Achats deviennent ainsi un acteur central de la transition énergétique et de la performance industrielle de demain.
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