Les technologies de l’information et de la communication représentent une part croissante des émissions mondiales de gaz à effet de serre et les initiatives prises par les géants du numérique pour maîtriser leur impact ne peuvent suffire à contrebalancer les effets de la digitalisation de nos société. Les consommateurs doivent donc faire évoluer leurs pratiques et notre recherche cherche à expliquer les raisons qui expliquent qu’ils acceptent ou n’acceptent pas cette responsabilité. A travers une étude qualitative et deux études quantitatives, cette recherche montre que les consommateurs sont peu conscients des répercussions environnementales d’Internet et tendent à rejeter leur responsabilité car l’utilisation d’Internet est de plus en plus imbriquée dans le quotidien.

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Dans le champ de la consommation, la sobriété se définit comme « un changement volontaire vers un style de vie qui a moins d’impact environnemental . Aussi désirable soit-elle sur le long terme, elle peut provoquer à court terme une contraction des ventes et une baisse de revenu des entreprises. Aussi, est-il concevable qu’une entreprise porte dans la durée un discours visant à encourager la sobriété des consommateurs ? Si la plupart des entreprises communiquent activement sur leurs actions RSE, peu franchissent ce cap. S’appuyant sur des modes de gouvernance protégeant leur indépendance, elles sont fondées par des militants qui utilisent leur entreprise pour porter un discours alternatif sur la déconsommation.
BERTRANDIAS Laurent - TBS Education |
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