Qu’est-ce que l’Équilibration ?

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« Equilibration » est un concept importé des sciences cognitives et des travaux de Jean Piaget aux sciences économiques et de gestion par François Perroux en 1973 dans son ouvrage « Pouvoir et économie ». Ce concept retrouve toute son utilité et sa vigueur à l’heure ou le management du potentiel humain se doit d’être RSE c’est-à-dire dans une dynamique de recherche permanente d’équilibre entre des objectifs sociaux, économiques et écologiques. « L’équilibration » en sciences de gestion se définit ainsi comme la recherche permanente de l’équilibre satisfaisant entre les contraintes sociales (humaines), économiques et écologiques.

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Comment l'intelligence artificielle générative va-t-elle impacter les ressources humaines ? Mais d'abord, qu'est-ce que l'intelligence artificielle générative ?
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L’Intelligence Artificielle (IA) constitue un enjeu stratégique au sein des entreprises, permettant d’innover et de proposer de nouveaux usages et services vers les clients. Elle redistribue les tâches, transforme les métiers et amène à repenser les apprentissages des collaborateurs. Compte tenu de ce double enjeu à la fois stratégique et humain, il est pertinent d’observer quelle est la position des managers et des partenaires sociaux dans cette nouvelle réalité. Cet article se focalise sur leur perception en matière de risques et d’opportunités liés à l’IA dans la transformation des métiers au sein de la branche Métallurgie.
DEJOUX Cécile - LIRSA-CNAM |
GRESELLE-ZAÏBET Olfa - LIRSA-CNAM |
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Dans un contexte d’émergence des méthodologies de recherche de terrain en management et gestion, notre problématique porte sur un modèle de recherche-intervention faisant du conseil une technologie de la recherche. La vidéo vise à clarifier les principes de la recherche-intervention (son « comment ? »), ses apports discriminants pour la création de connaissances en management et gestion (son « quoi ? ») et sa dimension de consultance scientifique (« son pourquoi ? »).
CAPPELLETTI Laurent - LIRSA-CNAM |
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Les recherches-interventions menées sur près de 1600 entreprises et organisations publiques en France depuis 1974 montrent qu’un euro investi en qualité du management en rapporte quatre, en moyenne, en surcroit de productivité. En effet les coûts cachés des défauts de management s’élèvent en moyenne à 20 000 euros par personne et par an. Ils s’expriment essentiellement en termes d’absentéisme, d’accidents du travail et de maladies professionnelles, de rotation excessive du personnel (difficulté à recruter puis à fidéliser les personnes), de défauts de qualité des produits et des services et d’écarts de productivité directe (provoqués par le manque de motivation et d’engagement).
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Le concept de performativité explore comment les idées, les théories et les pratiques influencent la construction sociale. Il se réfère à la capacité d’une théorie ou d’une idée à remodeler la société conformément à ses prédictions, en mettant l’accent sur les dispositifs matériels à travers lesquels elles se matérialisent. Initialement développé par le philosophe du langage John Austin, il a été étendu à d’autres domaines comme la sociologie et la gestion. En sociologie économique, par exemple, les travaux de Michel Callon ont montré comment la théorie économique participe à la construction de l’économie réelle à travers l’utilisation d’outils et de méthodes dans des agencements sociotechniques. En gestion, les chercheurs s’intéressent également à la performativité des discours et des outils, cherchant à comprendre comment ils sont mobilisés pour transformer les organisations.
NTSONDE Joel - ISTEC Business School |
Pitch pour le Prix FNEGE de la Meilleure Thèse en Management 2024 (thèse en 180 secondes) – Prix de thèse AIM Robert Reix Alors que les organisations s’engagent de plus en plus dans des processus de transformation numérique pour suivre les évolutions technologiques du marché, le phénomène d’accumulation de la dette technique devient une menace pour l’agilité des systèmes d’information. En effet, le rythme de production rapide combiné aux changements rapides dans le secteur du numérique, peut favoriser une accumulation de la dette technique et conditionner ainsi la transformation numérique. L’objectif de ce travail doctoral serait d’avoir une vision holistique sur le phénomène de la dette technique. Premièrement, en analysant l’impact des contextes de développement Agile et DevOps sur la génération de la dette technique. Deuxièmement, en montrant qu’il existe des interactions dynamiques complexes entre la dette technique et les options numériques qui sont fondamentales pour l’évolution de tout processus de transformation numérique. Enfin, ce travail fait la lumière sur la façon dont la dynamique connue de la rigidité de base d’une organisation peut changer en raison des décisions liées à la dette technique, et comment cela façonne la voie de l’évolution du système.
KANITA Nada - FNEGE |
Cet article explore les défis rencontrés par les acteurs socio-économiques dans la mise en pratique de l’économie circulaire, un modèle prometteur qui vise à concilier création de valeur économique et préservation de l’environnement. En se concentrant sur le secteur de la construction au niveau territorial, l’article propose une réflexion sur la transition vers l’économie circulaire, en tenant compte des imaginaires, des pratiques organisationnelles et des dispositifs mobilisés par les acteurs publics et privés. Il présente un modèle d’ingénierie politique articulé autour de quatre axes : la conception de nouveaux imaginaires, le développement d’innovations circulaires, la mise en place de méthodes pour guider l’action collective, et la structuration d’écosystèmes favorisant l’émergence de nouvelles pratiques. Ce modèle vise à stimuler l’innovation et à accompagner la transition des territoires vers l’économie circulaire en mobilisant les acteurs socio-économiques.
NTSONDE Joel - ISTEC Business School |
Entreprise libérée, démocratie au travail, management participatif, ... Le dilemme autonomie-contrôle continue aujourd’hui d’obnubiler chercheur·e·s comme praticien·ne·s. Ma thèse tente d’ouvrir une « troisième voie » pour gérer ce « vieux couple » en théorie des organisations, qui ne chercherait ni à l’évacuer « simplement » (contrairement aux initiatives centrées sur le design organisationnel, comme l’holacratie, pouvant aller jusqu’à préconiser l’abolition de la ligne managériale) ni à le « diaboliser » (en écho à une littérature critique foisonnante qui pointe du doigt le risque de manipulation derrière le recours à des leviers d’identification pour « libérer » les salarié·e·s) mais bien à le (ré)concilier. En croisant les champs de la philosophie et de la gestion, elle propose un modèle empirico-normatif de l’autonomie au travail, par l’articulation de deux niveaux d’analyse : le plancher moral à respecter en matière de justice relationnelle (les garde-fous institutionnels de l’autonomie) et les fins bonnes au-delà de la justice relationnelle (l’horizon d’une organisation auto-déterminante ou SDO pour self-determining organisation en anglais). Elle débouche sur une lecture plus collective de l’autonomie, autour du triptyque suivant : l’autonomie pour les autres, par les autres, avec les autres.
DUBEY Anne-Sophie - |

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