Avec plus de 2000 miliards d’encours, les banques restent en 2021, selon la Banque de France, les principales pourvoyeuses de crédit. Au regard des montants en jeu, elles placent la capacité d’un emprunteur à honorer ses dettes au cœur de leurs préoccupations. L’enjeu est en effet de réduire le coût du risque et de disposer d’un portefeuille de crédits le plus qualitatif possible.
L’engagement, le contrat par lequel le client reconnait sa dette et s’engage à la rembourser, ne souffre de leur point de vue que très peu la prise de risque. Il spécifie les échéances de remboursement du débiteur ainsi que les droits et obligations réciproques des deux parties.

02:48
En 1966, William Baumol et William Bowen, deux chercheurs américains, s’intéressent au secteur des arts et de la culture, et plus particulièrement au spectacle vivant. Ils constatent alors la très faible possibilité d’obtenir des gains de productivité et une prépondérance des coûts structurels fixes sur les coûts variables. Cette situation crée, à terme, des déficits structurels pour les organisations artistiques et culturelles. Parfois appelée "maladie des coûts", cette situation économique est, de surcroît, aggravée par les exigences sociétales à l’égard des arts et de la culture. Elle sous-estime cependant la capacité d’innovation des organisations artistiques et culturelles ou encore l’exploitation d’activités découlant d’un concert ou d’un spectacle, tels que les produits dérivés. Enfin, ce sont toutes les externalités économiques et non économiques qui ne sont pas prises en compte dans ce modèle.
PLAISANCE Guillaume - IAE Bordeaux |
- Dico du Management
- Développement Durable et RSE, Finance d’Entreprise et Finance de Marché, Management Stratégique