Qu’est-ce que la durabilité ?

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La définition de la durabilité est essentielle pour comprendre le développement durable. Il existe deux approches différentes du concept de durabilité. La durabilité faible suppose que le capital naturel et les « autres formes » de capital telles que le capital physique ou financier sont substituables. La durabilité forte souligne que le capital naturel ne peut être remplacé par d’autres formes de capital.

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L’émergence du marketing d’influence a entraîné un changement significatif dans la manière dont les marques interagissent avec les consommateurs. L’utilisation innovante d’influenceurs « biodigitaux » — ressemblant à des humains — s’est fortement développée, car elle présente des avantages uniques par rapport aux influenceurs humains traditionnels. Cette recherche vise à clarifier l’influence de ces influenceurs biodigitaux sur le marketing touristique ainsi que les implications de cette évolution technologique dans le système de marketing sur les réseaux sociaux (SMMS). Une étude qualitative internationale en face à face, menée auprès de 55 professionnels répartis dans 31 pays, a exploré le potentiel de la biodigitalisation dans le marketing touristique. Les résultats indiquent que les perceptions principales à l’égard de la biodigitalisation oscillent entre optimisme, prudence et scepticisme, sans impacts négatifs notables sur le macromarketing économique et social des entreprises. La vision globalement favorable de la biodigitalisation suggère que les investisseurs, les gestionnaires touristiques et les marketeurs devraient considérer cette évolution technologique comme un levier stratégique pour renforcer leur potentiel d’innovation et de transformation.
JAUFFRET Marie-Nathalie - OMNES Education |
AUBRUN Frédéric - OMNES Education |
HALLEM Yousra - OMNES Education |
03:34
Les métiers de la vente ont su s’adapter aux révolutions technologiques. Nous sommes passés d’un commercial 1.0 (porte-à-porte, rendez-vous en personne) à un commercial 4.0 intégrant data, IA et omnicanalité pour anticiper les besoins des clients et personnaliser leurs expériences. Pourtant, cette évolution n’a pas suffi à transformer l’image du commercial, encore souvent perçu comme un "tueur", obsédé par ses objectifs à court terme. Face à un malaise persistant dans la profession commerciale, l’éthique s’impose comme un levier clé de motivation et de performance. Une enquête menée en novembre 2024 révèle que les jeunes commerciaux perçoivent la démarche éthique comme un accélérateur de leur efficacité commerciale : • 84 % considèrent l’éthique comme un atout pour la vente, • 79 % pensent qu’elle est compatible avec l’atteinte des objectifs commerciaux. • 78 % indiquent que l’éthique est un enjeu pour leurs clients. • Or seuls 32 % ont reçu une formation dédiée. Si les entreprises veulent répondre aux attentes des nouvelles générations et restaurer l’image du métier, elles devront intégrer ces principes dans leurs pratiques, au-delà des discours. Des actions seront nécessaires pour rendre l’éthique crédible.
GIFFARD Pierre-Olivier - OMNES Education |
03:59
Il semble que certains aspects de l'expérience des salariés puissent les amener à perdre confiance dans le système de l'emploi rémunéré. Cette désillusion peut être étudiée et mesurée par le biais du construit théorique d'une brèche du contrat psychologique de l'employé. Cet article exploratoire examine donc si les conditions de l'emploi salarié peuvent conduire à une nouvelle dimension des ruptures de contrat psychologique : une rupture avec l'emploi salarié lui-même qui pourrait conduire à l'emploi indépendant. Les résultats de l'étude montrent que les conditions de travail influencent les ruptures de contrat psychologique dans différentes dimensions. Les auteurs proposent une dimension de rupture de contrat psychologique liée à l'emploi rémunéré, qui peut conduire au choix de quitter l'emploi rémunéré et de devenir indépendant. Les auteurs confirment également l'importance des conditions de travail en tant qu'antécédents des ruptures de contrat psychologique.
OTTMANN Jean-Yves - FNEGE |
BORNARD Fabienne - OMNES Education |
ABORD DE CHATILLON Emmanuel - IAE Grenoble |
03:12
Ticket Restaurant, UpDéjeuner, Pluxee Restaurant, Resto Flash ou encore Swile … leur dénominateur commun : être une offre de titres-restaurant à destination des employeurs pour motiver et améliorer le bien-être de leurs utilisateurs et contribuer à l’efficacité des entreprises. Ils permettent à plus de 180 000 entreprises de proposer à leurs salariés de payer leurs repas dans les restaurants ou d’acheter des aliments immédiatement consommables. Considéré comme une amélioration du pouvoir d’achat pour 83 % des salariés, leur usage a été étendu aux produits alimentaires non directement consommables, depuis août 2022 et la loi dite « pouvoir d’achat ». Cependant, cette mesure, prolongée jusqu’à la fin 2026, pose la question de l’avenir du dispositif réglementaire du titre-restaurant et de ses caractéristiques : et si le titre-restaurant devenait un titre alimentaire, remettant en cause son objectif social associé à la pause repas du salarié, à laquelle participe financièrement son employeur et l’État ?
GIFFARD Pierre-Olivier - OMNES Education |

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La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est désormais incontournable pour les organisations, mais les crises économiques récentes fragilisent leur engagement. Le cadre normatif seul ne suffit pas à mobiliser les entreprises autour des piliers de la gouvernance, de la justice sociale et de l’environnement. Trois typologies émergent : les entreprises dont la RSE est au cœur du projet (ex : Biscornu, intégrant l’insertion professionnelle des personnes handicapées), celles qui alignent leur stratégie RSE avec leurs objectifs économiques (ex : Patagonia, Hermès) et enfin, celles pour qui la RSE reste opportuniste, exposées aux accusations de green washing. Pour être un levier de performance durable, la RSE doit s’inscrire structurellement dans la stratégie d’entreprise, créant ainsi une valeur partagée entre performance économique et impact sociétal.
JOURDAN Philippe - IAE Paris-Est |
Si le prêt-à-porter crée de nombreux emplois, c’est aussi le quatrième secteur le plus destructeur du vivant. Pourquoi être à la mode est-il aussi important ? Comment passer d’une industrie qui pille les ressources à une mode respectueuse de la planète et des droits humains ? Comment influencer à long terme le comportement des consommateurs, les pratiques des entreprises et les responsabiliser ? Comment instaurer des modèles d’affaires durables ? Les sciences de gestion, et le marketing en particulier, ont un rôle majeur à jouer. Fondé sur un marketing durable transformateur, cet ouvrage apporte un éclairage approfondi sur le modèle de mode durable en pleine structuration, les enjeux du secteur, les freins et les perspectives. Relever ce défi d’ampleur passera avant tout par la formation des étudiants, futurs acteurs de cette industrie, et par la sensibilisation de tous les acteurs.
DEKHILI Sihem - ESSCA |
ACHABOU Mohamed Akli - IPAG Business School |
GUILLARD Valérie - FNEGE |
Cet article propose un agenda de recherche sur les stratégies internationales des entreprises combinant innovation et développement durable face aux menaces globales comme le changement climatique. À travers une revue systématique de la littérature, nous identifions les tensions organisationnelles majeures : court terme contre long terme, standardisation contre adaptation locale, et collaboration contre concurrence. L'article appelle à approfondir les recherches sur la gestion de ces tensions et leurs impacts sur l’innovation et la transformation organisationnelle. Il recommande aussi une approche multiniveau intégrant les acteurs internes et externes, et insiste sur l'importance d’études qualitatives pour comprendre les dynamiques décisionnelles et interculturelles.
BOLLINGER Sophie - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |
NEUKAM Marion - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |
L’Anthropocène désigne une ère où les activités humaines altèrent profondément les équilibres de la planète, compromettant la vie sur Terre. Face à cette réalité, les entreprises doivent revoir urgemment leurs stratégies en intégrant les données biophysiques et climatiques. Pourtant, nombre d’entre elles continuent d’ignorer ces sciences, basant leurs plans sur des projections économiques déconnectées des contraintes écologiques. Ce décalage aggrave les déséquilibres planétaires, et ne plus intégrer les limites de la Terre relève désormais de l’inconscience stratégique.
GAUTHIER Thomas - emlyon business school |

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