Qu’est-ce que la consolidation ?

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La consolidation correspond au fait de réaliser des comptes pour un groupe de sociétés. Un groupe est un ensemble de sociétés juridiquement et/ou économiquement liées.

La représentation des groupes comme entité comptable, c’est-à-dire comme un tout fini, distinct des propriétaires date du début du XXe siècle. La proposition d’une théorie de l’entité n’est venue qu’a posteriori, dans les années 1940. Le groupe comme entité est un postulat peu discuté, malgré les difficultés, de plus en plus grandes avec le temps, d’en déterminer des frontières finies, et malgré son caractère mouvant et dynamique.

Au sein du périmètre de consolidation, il y a trois modes de comptabilisation différents, en fonction du degré de contrôle ou d’influence de la société-mère : l’intégration globale, l’intégration proportionnelle, et la mise en équivalence.

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En 1966, William Baumol et William Bowen, deux chercheurs américains, s’intéressent au secteur des arts et de la culture, et plus particulièrement au spectacle vivant. Ils constatent alors la très faible possibilité d’obtenir des gains de productivité et une prépondérance des coûts structurels fixes sur les coûts variables. Cette situation crée, à terme, des déficits structurels pour les organisations artistiques et culturelles. Parfois appelée "maladie des coûts", cette situation économique est, de surcroît, aggravée par les exigences sociétales à l’égard des arts et de la culture. Elle sous-estime cependant la capacité d’innovation des organisations artistiques et culturelles ou encore l’exploitation d’activités découlant d’un concert ou d’un spectacle, tels que les produits dérivés. Enfin, ce sont toutes les externalités économiques et non économiques qui ne sont pas prises en compte dans ce modèle.
PLAISANCE Guillaume - IAE Bordeaux |
05:37
Le secteur social et médico-social souffre aujourd’hui du manque d’attractivité de ces métiers pour les jeunes générations et du problème de la fidélisation des professionnels, qui souffrent physiquement et se retrouvent épuisés. Il convient de comprendre les facteurs qui génèrent ces problèmes de gestion des ressources humaines pour détecter des clés afin d’améliorer nos pratiques, c’est-à-dire nos processus de formation, recrutement et de gestion des trajectoires professionnelles.
GOUJON BELGHIT Anne - IAE Bordeaux |
03:52
Bien qu’il soit stigmatisé dans notre société, l’échec professionnel peut être surmonté avec un accompagnement adapté. En l’occurrence, l’accompagnant est là pour dédramatiser l’échec et aider la personne à absorber le choc psychologique, tout en veillant à éviter la contagion émotionnelle. Une réflexion (éventuellement formalisée) sur les causes internes de l’échec, pour identifier des axes d’amélioration, doit également être encouragée, en générant une certaine diversité cognitive. Il est tout aussi crucial d’aider la personne à saisir de nouvelles opportunités. L’accompagnant alterne ainsi entre une approche ‘orientée-perte’ et ‘orientée-restauration’ afin de favoriser le rebond professionnel. Enfin, il soutient la construction d’un storytelling post-échec impactant, qui valorise les apprentissages.
CUSIN Julien - IAE Bordeaux |
06:00
Le secteur social et médico-social souffre aujourd'hui du manque d'attractivité de ces métiers pour les jeunes générations et du problème de la fidélisation des professionnels, qui souffrent physiquement et se retrouvent épuisés. Il convient de comprendre les facteurs qui génèrent ces problèmes de gestion des ressources humaines pour détecter des clés afin d'améliorer nos pratiques, c'est-à-dire nos processus de formation, recrutement et de gestion des trajectoires professionnelles.
GOUJON BELGHIT Anne - IAE Bordeaux |

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L’amortissement est une notion comptable essentielle permettant de répartir progressivement le coût d'une immobilisation sur sa durée d’utilisation. Il traduit la perte de valeur d’un actif liée à son usure physique, son obsolescence technique ou l'écoulement du temps. Trois méthodes principales existent : l'amortissement linéaire (charges égales chaque année), dégressif (charges élevées au début, diminuant progressivement) et par unités d’œuvre (charges selon l’usage réel). L’amortissement assure une présentation fidèle des résultats financiers de l'entreprise et permet d’anticiper le renouvellement des investissements, contribuant ainsi à une gestion stratégique optimale des ressources.
BOLLINGER Sophie - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |
La problématique contemporaine du contrôle interne est celle de la qualité de son management. Certaines organisations souffrent d’un sous contrôle interne, qui ne permet pas de maîtriser les risques. D’autres, notamment dans le secteur public, d’un sur contrôle interne, dont la bureaucratie, l’excès de procédures, ou de leur utilisation déviante sont alors les symptômes. Ces défauts de management entraînant des coûts cachés gigantesques pouvant menacer la survie-développement de l’organisation. Quelles sont alors les clés d’un bon management du système de contrôle interne ? Il y en a deux essentielles : - la qualité de l’identification des risques via une cartographie des risques pertinentes et stimulantes, pour laquelle l’IA et les coûts-performances peuvent aider ; - la qualité de l’intégration des normes au sens large – celles imposées (comme les lois) ou celles créées (comme les procédures) pour maîtriser les risques – par le potentiel humain en charge de les faire vivre, et qui renvoie fondamentalement à l’humain et son comportement.
CAPPELLETTI Laurent - LIRSA-CNAM |
Offsetting means offsetting assets and liabilities and only reporting the net values in the financial statements. Whether offsetting should be allowed remains the largest difference between US and international accounting standards. Banning offsetting will have a significant impact on the financial statements, especially the banks. Hence, US banks stay firmly opposed to restricting offsetting in accounting due to great negative impact on the banks capital ratios.
ZHANG John - AUDENCIA |
La mise en équivalence est habituellement présentée comme l’une des trois méthodes de consolidation avec l’intégration globale et l’intégration proportionnelle. Néanmoins, à proprement parler, c’est davantage une méthode de réévaluation des titres des sociétés concernées, qu’une une méthode de consolidation. Cette méthode hybride, dont l’usage a pu évoluer dans le temps, peut être utilisée tant dans les comptes sociaux que dans les comptes consolidés. Très différente des méthodes d’intégration, elle correspond à la présentation, sur une seule ligne, d’une valeur nette comptable des sociétés concernées. L’endettement du groupe ne comprend alors pas celui des entités mises en équivalence, ce qui entraîne un risque d’opportunisme autour de son usage, dont Enron a été un exemple extrême.
DARMENDRAIL Véronique - IAE Bordeaux |

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