Cette étude examine si l’inclusion des vétérans de guerre et des personnes handicapées dans les programmes de diversité des fournisseurs confère aux entreprises des gains de réputation. À partir des preuves préliminaires recueillies dans l’analyse du contenu des programmes de diversité des fournisseurs et des groupes diversifiés considérés par les 100 premières entreprises du S&P500, nous avons mené une expérience basée sur un scénario dual-factoriel avec une approche multipartite, explorant les réactions du grand public, des clients, des investisseurs et des fournisseurs potentiels à ces initiatives. En particulier, nous analysons si leurs opinions sur la bienveillance et la compétence (confiance) des entreprises sont affectées. Nous étudions également les impacts potentiels sur l’attitude globale de ces parties prenantes envers les entreprises, car le construit représente un proxy de la réputation de l’entreprise. Les résultats empiriques montrent que l’inclusion de ces groupes n’a pas d’impact sur la façon dont les entreprises sont perçues, ce qui suggère que la communication des programmes de diversité des fournisseurs n’est pas toujours efficace pour créer des images positives (par exemple, l’écoblanchiment, le social washing). Nous discutons de ces résultats dans le contexte de la théorie des parties prenantes et dans le débat contrastant les incitations stratégiques et morales à l’adoption de programmes de diversité des fournisseurs.

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Cette recherche vise à mieux comprendre : le contenu des échanges entre les membres afin de déchiffrer la nature de leur haine, la structure organisationnelle et sociale en place afin d'identifier les jeux d'influence et la force des liens entre les membres, ainsi que l'intensité de la haine des membres et les comportements correspondant à chaque niveau. Une approche netnographique a été mise en œuvre au sein de deux communautés virtuelles françaises anti-marques. Au total, 1 000 verbatims provenant de chaque communauté ont été analysés. Au-delà de la catégorisation des publications des membres en quatre catégories, basée sur les travaux de Fetscherin (2019) et Granovetter (1973), nous mettons en évidence, d'une part, un nouveau niveau de haine (haine figée) qui se traduit par des grognements silencieux et, d'autre part, que la force des liens sociaux dépend du secteur d'activité de la marque ciblée. L'intérêt fondamental de cette recherche réside dans sa capacité à démontrer que les communautés virtuelles anti-marques s'auto-organisent, développant une forme de propagande qui favorise la haine des membres envers la marque, mais aussi la solidarité entre eux pour compenser les défaillances de la marque. Par ailleurs, ces communautés pourraient agir comme des lanceurs d'alerte et appeler les pouvoirs publics à contraindre les entreprises à améliorer la qualité de leurs services.
BUFFAZ Pierre - EDC Business School |
- Recherche
- Marketing, Vente et Communication, Transformation Digitale

