Les grandes théories de la firme, la théorie des coûts de transaction et la théorie des ressources par exemple, utilisent généralement une dichotomie pour caractériser le mode de production des entreprises. Celles-ci peuvent en effet soit produire elle-même un bien, c’est la hiérarchie, ou externaliser la production du bien, c’est le marché. Pourtant beaucoup d’organisations utilisent les deux modes de gouvernance à la fois, une pratique que j’appelle l’approvisionnement concurrentiel. Cette vidéo a pour objectif d’expliquer cette pratique dans le cadre du secteur de l’eau en France.

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Les politiques publiques sont souvent conçues selon une logique « top-down », où l’État décide et le terrain applique. Mais pour l’entrepreneuriat innovant, cela ne suffit plus. Il faut aussi une dynamique « bottom-up », qui vient des entrepreneurs eux-mêmes. L’enjeu est donc d’articuler ces deux logiques. La French Tech, lancée en 2013, en est un exemple. Pensée par l’État, elle est portée localement par les entrepreneurs qui y participent activement. En dix ans, le nombre de start-up a fortement augmenté, malgré des limites. Ce modèle montre que l’efficacité d’une politique dépend autant de sa conception que de l’engagement du terrain. C’est cette coopération entre État et entrepreneurs qui rend une politique réellement vivante, utile et durable.
GOMOT Timothée - IAE Paris-Est |
CHABAUD Didier - IAE Paris-Sorbonne Business School |
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- Entrepreneuriat, Management de l'Innovation, Management public