L’observation permet de saisir in situ des phénomènes organisationnels complexes. La littérature sur cette méthode éclaire des modalités de collecte envisageables, mais reste plus silencieuse sur l’exploitation et la mise en forme des données collectées. La question du sens des données d’observation reste alors en suspens. Cet article explore cette question en s’intéressant à une forme particulière d’observation, l’observation dynamique, qui permet de saisir des situations indéterminées pour lesquelles praticiens et chercheur rencontrent des difficultés à donner du sens. En prenant appui sur les travaux de Ricœur, nous proposons un outillage conceptuel s’articulant autour des mimèsis.

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La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est désormais incontournable pour les organisations, mais les crises économiques récentes fragilisent leur engagement. Le cadre normatif seul ne suffit pas à mobiliser les entreprises autour des piliers de la gouvernance, de la justice sociale et de l’environnement. Trois typologies émergent : les entreprises dont la RSE est au cœur du projet (ex : Biscornu, intégrant l’insertion professionnelle des personnes handicapées), celles qui alignent leur stratégie RSE avec leurs objectifs économiques (ex : Patagonia, Hermès) et enfin, celles pour qui la RSE reste opportuniste, exposées aux accusations de green washing. Pour être un levier de performance durable, la RSE doit s’inscrire structurellement dans la stratégie d’entreprise, créant ainsi une valeur partagée entre performance économique et impact sociétal.
JOURDAN Philippe - IAE Paris-Est |
- Tendances
- Développement Durable et RSE, Enseignement supérieur de Management, Gouvernance, Management Stratégique, Marketing, Vente et Communication