Les fusions-acquisitions sont le principal moteur de la croissance externe. Si leurs avantages sont généralement admis, il ne faut pas en oublier les risques.
Les risques civils peuvent être à peu près maîtrisés par des conventions spéciales (garantie de passif, garantie d’actif net, clause de révision du prix…), encore que celles-ci nourrissent un contentieux important. Mais il faut maintenant compter aussi avec le risque pénal. En effet, depuis une récente décision de la Cour de cassation, la responsabilité pénale peut être transférée. Cela signifie concrètement qu’une société absorbante pourra désormais être condamnée pour les infractions commises par la société absorbée.

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Les politiques publiques sont souvent conçues selon une logique « top-down », où l’État décide et le terrain applique. Mais pour l’entrepreneuriat innovant, cela ne suffit plus. Il faut aussi une dynamique « bottom-up », qui vient des entrepreneurs eux-mêmes. L’enjeu est donc d’articuler ces deux logiques. La French Tech, lancée en 2013, en est un exemple. Pensée par l’État, elle est portée localement par les entrepreneurs qui y participent activement. En dix ans, le nombre de start-up a fortement augmenté, malgré des limites. Ce modèle montre que l’efficacité d’une politique dépend autant de sa conception que de l’engagement du terrain. C’est cette coopération entre État et entrepreneurs qui rend une politique réellement vivante, utile et durable.
GOMOT Timothée - IAE Paris-Est |
CHABAUD Didier - IAE Paris-Sorbonne Business School |
- Tendances
- Entrepreneuriat, Management de l'Innovation, Management public