La formation des cadres des médias africains

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L’article présente une étude de cas portant sur la formation de cadres des médias africains par le e-learning. La place des médias dans les pays africains a longtemps été limitée à une fonction de relais du discours du pouvoir en place. Les années 1990 et 2000 ont été marquées par l’émergence de processus de transition qui ont abouti à une libéralisation du paysage médiatique avec la création de nouveaux médias. L’Afrique a donc vu émerger des groupes privés dont les besoins en encadrement intermédiaire se font croissant. Notre objectif est ici de mieux comprendre les dimensions organisationnelles d’une formation e-learning dans l’enseignement supérieur à travers la problématique suivante : comment et en quoi le développement d’une stratégie partenariale e-learning apporte-t-elle une réponse au besoin de formation de cadres intermédiaires et dirigeants des médias africains ? Notre méthodologie repose sur une recherche-action, mobilise des sources qualitatives variées et prend ici la forme d’une étude de cas. Le e-learning constitue ici un instrument de coopération Nord/Sud pertinent à la condition d’une prise en compte de la spécificité du secteur d’activité (les médias), du contexte culturel (l’Afrique) et du caractère particulier d’une formation à destination d’un public professionnel, c’est-à-dire l’accompagnement personnalisé.

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La recherche analyse comment l’hypercroissance transforme l’organisation des entreprises et influence leur démarche RSE, à partir des cas de Foodles, Qui-Toque et Alan. Elle montre que la RSE accompagne la croissance tout en révélant des tensions entre structuration et innovation. Trois leviers sont identifiés : des relais internes, des temps collectifs de réflexion et une gouvernance évolutive. L’enjeu central est de formaliser sans freiner l’innovation, en faisant de la RSE un processus vivant.
DOUAUD Victor - IAE Lille |
03:13
L’industrie française consomme un quart de l’énergie du pays, et les entreprises doivent produire plus durablement sans perdre en compétitivité. Chaque achat industriel influence directement la consommation d’énergie, d’où le rôle stratégique de la fonction Achats. Mon étude, menée auprès d’experts et de professionnels, montre des freins persistants : travail en silos, faible culture énergétique et priorité donnée au prix plutôt qu’à la performance. Cinq leviers clés émergent : former les acheteurs, créer une gouvernance commune, intégrer un critère énergétique dans les achats, co-innover avec les fournisseurs et aligner les objectifs internes. Les Achats deviennent ainsi un acteur central de la transition énergétique et de la performance industrielle de demain.
RONDEAU Justin - IAE Lille |
03:18
L’intelligence artificielle conversationnelle s’impose dans le e-commerce, utilisée par plus de 30 % des consommateurs français, avec une forte croissance depuis 2024. Des marques comme Zalando ou Carrefour exploitent ces technologies pour recommander des produits et assister les clients. Ce mémoire analyse l’impact de ces chatbots sur la confiance et l’adoption des recommandations à travers une enquête quantitative auprès de 235 consommateurs. Les résultats montrent que l’utilité perçue est le principal facteur d’adhésion : plus le chatbot est jugé utile (gain de temps, simplification du choix), plus ses conseils sont suivis. Cette utilité dépend néanmoins de la qualité de l’interaction et de la confiance accordée. Pour les entreprises, la réussite repose sur une personnalisation progressive, une évaluation de l’efficacité réelle et une transparence totale sur le fonctionnement du chatbot. Bien conçu, celui-ci peut devenir un véritable conseiller virtuel, aussi fiable et attentif qu’un vendeur humain, mais disponible en permanence.
OUACHKRADI Nahla - IAE Lille |
03:00
La curiosité, souvent perçue comme un défaut, devient en marketing un levier stratégique. Certaines marques l’utilisent pour capter l’attention par la surprise ou l’incongru. Une étude bibliométrique et bibliographique sur plus de 3400 publications a permis de clarifier ce concept encore flou. La curiosité spécifique est définie comme un état attitudinal temporaire, mêlant cognition, émotion et motivation. Elle peut être activée par des facteurs extrinsèques (nouveauté, complexité…) ou intrinsèques (curiosité trait, expertise…). Ses effets positifs sont nombreux : mémorisation, plaisir, intention d’achat. L’agenda de recherche propose 4 axes : affiner les antécédents, explorer les effets, intégrer des modérateurs et améliorer la mesure. Dans un monde saturé, susciter la curiosité devient un moyen de réengager le consommateur.
BECK Marie - IAE Lille |

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Face aux inégalités territoriales, aux fractures sociales et à l’urgence écologique, des initiatives locales émergent partout. Portées par des citoyens et des acteurs de l’ESS, elles placent la solidarité au cœur de l’action. Ce mouvement redéfinit la manière de penser et construire les territoires, sans dépendre uniquement de l’État ou du marché. Avec onze chercheurs, cet ouvrage explore neuf expériences concrètes. Trois grandes tensions structurent ces dynamiques : articuler action publique et initiatives solidaires, reconnaître le territoire comme ressource solidaire, et co-construire des territoires inclusifs par des outils partagés. Ces tensions, loin d’être des freins, ouvrent la voie à une transformation profonde. La solidarité devient alors un levier essentiel pour réinventer les territoires.
CHABAUD Didier - IAE Paris-Sorbonne Business School |
EYNAUD Philippe - IAE Paris-Sorbonne Business School |
RAULET-CROSET Nathalie - IAE Paris-Sorbonne Business School |
Our research investigates how management interventions can facilitate user adaptation to new information technology across implementation stages and usage contexts. Drawing on the Coping Model of User Adaptation, we propose a 2×2 coping framework, showing that tailored interventions—such as training, user participation, feedback handling, and change fairness—differently shape users’ beliefs (perceived usefulness and ease of use) and coping mechanisms. Empirical studies in both mandatory (police officers) and voluntary (university students) settings confirm that communal coping dominates in mandatory contexts while individual coping prevails in voluntary ones. Pre-implementation beliefs strongly influence post-implementation perceptions, and deep usage significantly enhances user performance and satisfaction. The study offers theoretical insights into adaptive processes and practical guidance for managers aiming to improve IT implementation success.
YU Nadia-Yin - NEOMA Business School |
La gouvernance multi-acteurs et multi-niveaux désigne un mode de gestion des politiques publiques et des projets complexes qui repose sur l’articulation entre différents échelons de décision (local, régional, national, voire international) et la coopération entre une diversité d’acteurs publics, privés et citoyens. Contrairement aux modèles de gouvernance centralisés ou cloisonnés, cette approche reconnaît que les défis contemporains – comme la transition écologique ou la gestion des crises sociales – nécessitent une coordination entre plusieurs niveaux d’autorité et une implication active des parties prenantes. Inspirée de Duit et Galaz (2008), elle permet d’articuler des ressources et compétences variées pour répondre à des enjeux complexes. Selon Emerson, Nabatchi et Balogh (2011), elle s’appuie sur des processus et structures collaboratives impliquant divers acteurs au-delà des frontières institutionnelles et sectorielles. Cette gouvernance combine une coopération horizontale, entre organisations d’un même niveau, et verticale, entre différents échelons. Son objectif est de dépasser les logiques cloisonnées, favoriser l’innovation et mieux répondre aux besoins des citoyens.
BERTHINIER-PONCET Anne - LIRSA-CNAM |
MICHELIN Émilie - LIRSA-CNAM |
RIVAL Madina - LIRSA-CNAM |
Le diagnostic stratégique constitue un préalable fondamental à la conception de sa stratégie, son « bâton de pèlerin », au travers notamment d’outils comme la matrice SWOT ou le modèle des cinq forces de Porter. Néanmoins, ils poursuivent avant tout un objectif de compétitivité économique et éludent les questions sociales, sociétales et environnementales, alors que les premiers effets de la crise écologique ont commencé à se faire ressentir. Se pose donc la question de la pertinence des outils de diagnostic stratégique ou, au moins, s’il ne conviendrait pas de les enrichir afin d’incorporer des parties prenantes étendues à la société civile et à l’environnement. Nous nous sommes ainsi intéressés à trois voies d’incorporation de ces parties prenantes externes. Nous avons ainsi discuté la pertinence de généraliser la mise en œuvre de stratégies de RSE, d’encourager l’inscription des entreprises comme sociétés à mission, voire l’adoption de statuts relevant de l’Économie Sociale et Solidaire. Chacune ayant ses avantages mais aussi ses limites, nous concluons à l’intérêt de les mobiliser de manière complémentaire.
MULLER Paul - FNEGE |

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