Etude FNEGE 2017 : « Les Ressources des Ecoles de Management : la nouvelle donne ! »

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Quand la FNEGE a proposé à Corinne Grenier et à Jean-Philippe Denis une étude sur les ressources des Business School (et des IAE), une première voie a très vite été rejetée : celle de porter un regard de bons comptables pour privilégier la mise à nu de l’apparente heureuse situation de ces écoles : les risques d’un isomorphisme concurrentiel, des tensions fortes, financières et identitaires et un retour sur investissement de plus en plus incertain. Nous avons privilégié une analyse autour de quelques questions fondamentales :  » ce qu’enseigner veut dire et pour qui  » ;  » ce que faire de la recherche veut dire et pour qui  » ; et  » comment repenser des marges de manœuvre plus radicales « . De nouvelles tensions ont été mises à jour : la Recherche pour la  » marque professeur  » ou  » la marque institutionnelle  » ?; le professeur : un spécialiste ou un  » homme orchestre  » ? ; l’étudiant comme une ressource de plus en plus rare ; et finalement le numérique comme une véritable innovation radicale qui appelle d’autres efforts radicaux. Deux principales voies de renouveau ont été proposées : repenser l’articulation entre Recherche et Formation ; repenser les voies de la coopération pour éviter la bulle financière des frais de scolarité.

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Les organisations utilisent l'IA dans leurs processus de recrutement de plus en plus souvent, mais la perception éthique de ces processus semble mitigée. Face à une telle diversité de perceptions de l'IA dans le recrutement, il est essentiel de comprendre l'impact de ces perceptions sur les organisations qui l'utilisent. Nous analysons le lien entre les perceptions éthiques de l'utilisation de l'IA dans le recrutement et les perceptions d'attractivité et d'innovation des organisations. Nos résultats indiquent que ces perceptions éthiques sont positivement corrélées à la perception d'attractivité des organisations, directement et indirectement via les perceptions d'innovation, avec des variations selon la méthode de recrutement utilisée. Par exemple, nous constatons que les personnes qui considèrent comme éthique pour les organisations d'utiliser l'IA de manières souvent considérées comme attentatoires à la vie privée, comme l'analyse du contenu des réseaux sociaux, perçoivent ces organisations comme plus innovantes et plus attractives.
FIGUEROA-ARMIJOS Maria - FNEGE |
03:12
Les trois écoles de pensées du bien-être au travail les plus souvent citées dans la littérature francophone des sciences de gestion ont chacune proposé une échelle de mesure originale. Après avoir identifié les chevauchements entre-elles, mais aussi leurs spécificités et leurs limites, nous avons cherché à les agréger. Un test sur un échantillon de salariés en poste révèle que cinq dimensions seulement doivent être conservées pour garantir des qualités métriques supérieures aux versions originelles. Il s’agit en l’occurrence : du sentiment de Compétences, des Relations sociales, de l’Environnement, du Sens, et du Temps (CREST). Les scores enregistrés au niveau des liens avec l’authenticité comportementale, principal antécédent connu du bien-être au travail, et l’analyse logique, principale conséquence attendue, confortent sa validité nomologique. Le nouveau construit ainsi élaboré contribue à clarifier la définition du concept de bien-être au travail. Il devrait également permettre d’orienter les décisions managériales une fois l’échelle introduite dans les observatoires sociaux.
BIÉTRY Franck - FNEGE |
CREUSIER Jordan - FNEGE |
02:52
Cette thèse propose des solutions innovantes pour répondre aux défis posés par l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) durant le processus d''évaluation de la solvabilité d'un emprunteur. Le premier chapitre introduit un cadre d’analyse permettant de détecter et de corriger les biais de discriminations potentielles des algorithmes d’IA, tout en maintenant leur niveau de performance. Le deuxième chapitre propose une méthodologie permettant de comprendre pourquoi un algorithme est en capacité, ou non, de distinguer un individu solvable d’un individu non solvable. Le dernier chapitre introduit une nouvelle mesure d’homogéneité des classes de risque dans les systèmes de notation interne des banques pour le risque de crédit.
SAURIN Sébastien - FNEGE |
03:10
Cette recherche-intervention interroge le rôle de la prospective dans un contexte de réformes néolibérales. Mobilisant le Débat Lippmann-Dewey comme cadre théorique, elle analyse à la fois la mise en œuvre du mouvement inclusif et les données issues de l'expérimentation d'un dispositif de prospective stratégique participative menée au sein de deux associations gestionnaires du secteur médico-social. Ses résultats démontrent que la prospective peut permettre, en tant qu'enquête collective, de reconstruire aux niveaux individuel et collectif de l’autodétermination, du sens et des marges de manœuvre dans les transformations, et questionnent la posture des managers dans les transitions. Ses implications proposent une approche pragmatiste de la prospective, de la transformation des organisations, de la recherche intervention, et du concept de transition avec une définition de la transition inclusive.
AMERI Ismaël - FNEGE |

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L’industrie française consomme un quart de l’énergie du pays, et les entreprises doivent produire plus durablement sans perdre en compétitivité. Chaque achat industriel influence directement la consommation d’énergie, d’où le rôle stratégique de la fonction Achats. Mon étude, menée auprès d’experts et de professionnels, montre des freins persistants : travail en silos, faible culture énergétique et priorité donnée au prix plutôt qu’à la performance. Cinq leviers clés émergent : former les acheteurs, créer une gouvernance commune, intégrer un critère énergétique dans les achats, co-innover avec les fournisseurs et aligner les objectifs internes. Les Achats deviennent ainsi un acteur central de la transition énergétique et de la performance industrielle de demain.
RONDEAU Justin - IAE Lille |
Prix EFMD FNEGE 2025 du Meilleur Ouvrage de Management – Catégorie puvrage de recherche collectif Prix Syntec Conseil du Meilleur Ouvrage de Management L’ouvrage examine les interactions entre la science et l’industrie à travers la notion de double impact, c’est-à-dire la capacité à produire à la fois des avancées scientifiques majeures et des innovations technologiques disruptives. Il met en lumière les leviers permettant de favoriser ces synergies, notamment par le transfert de connaissances, la coopération entre chercheurs et industriels, et des politiques d’innovation adaptées. L’objectif est de construire un écosystème où la recherche fondamentale et l’innovation industrielle se renforcent mutuellement au service du progrès économique et sociétal.
PLANTEC Quentin - TBS Education |
Lorsqu’un entrepreneur innove, il peut protéger ses créations grâce aux droits de propriété intellectuelle (PI) qui accordent un droit exclusif d’utilisation et de valorisation. La PI se divise en deux branches : la propriété littéraire et artistique (droit d’auteur et droits voisins), qui protège les œuvres originales, et la propriété industrielle (brevets, modèles, marques, etc.), qui protège inventions et créations. Ces protections présentent toutefois des limites : procédures longues, coûteuses et valables dans le temps et l’espace. À côté de ces outils juridiques, les entrepreneurs peuvent recourir à des protections informelles comme le secret, la rapidité d’accès au marché, l’avance technologique ou la réputation. Ces stratégies sont peu coûteuses et rapides à mettre en place, mais plus risquées. En pratique, les entrepreneurs peuvent combiner protections formelles et informelles afin d’adapter leur stratégie à leurs besoins et aux exigences du marché.
BRUNNER Pauline - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion Strasbourg |
L’objet de ces travaux est une réflexion sur les impacts possibles d’une décarbonation de nos économies sur les structures organisationnelles. Nous argumentons que cette décarbonation passera immanquablement par l’abandon des énergies fossiles (charbon, gaz naturel et pétrole) au profit d’énergie n’émettant pas de CO2 (énergie renouvelable, éventuellement nucléaire). Nous nous intéressons plus particulièrement à la question comment les organisations vont pouvoir s’adapter à ce nouveau paradigme : électrification massive et énergie chère. Dans cette optique, nous revisitons les théories des organisations pour analyser l’avantage compétitif des organisations à l’avenir.
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Claude GUITTARD - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion Strasbourg |

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